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Auteur
Étienne Foulon, INRS - ETE

INFRA 2014
1er au 3 décembre, Palais des Congrès, Montréal
 
Accès gratuit à la présentation PowerPoint

Biographie du conférencier  Étienne Foulon, INRS  - ETE

Étienne Foulon, M.Sc. 

2006-2008 : Classes préparatoires MPSI et MP au lycée Faidherbe, Lille, France
2008-2011 : École d’ingénieur à l’ENGEES (École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg), France
2010-2011 : Master of Science en gestion de l’eau, Université de Cranfield, Angleterre
2012-2014 : Doctorat en sciences de l’eau, INRS Centre – Eau terre et environnement, Québec, Canada
 

Résumé de la conférence

Au Québec, l’approvisionnement en eau de certaines villes comme Ste-Hyacinthe et Québec est parfois mis en défaut quantitatif alors que la variation des paramètres qualitatifs, due à des évènements météorologiques transitoires, peut expliquer un risque potentiel de contamination du consommateur final. Le contexte de réchauffement actuel (1,8 à 4°C pour le 21ème siècle) induit une accélération des cinétiques chimiques de dissolution, de solubilisation et de formation de complexes. Les algues risquent de proliférer davantage et la modification des couverts nivaux pourrait altérer les processus hydro-biogéochimiques. Afin d’évaluer la sensibilité locale des ressources en eau, ce projet établit la liaison entre les patrons temporels des données météorologiques et les paramètres de qualité de l’eau des prises d’eau de Loretteville, Charny et Montmorency dans la région de Québec.

Sur la rivière Saint-Charles (Loretteville), des chroniques de neuf ans, recensant quatre fois par semaine le nombre de coliformes fécaux (CF) et les paramètres physicochimiques de l’eau, sont couplées aux données météorologiques (température et précipitations) observées depuis 1960. L’approche méthodologique s’articule autour de la constitution préalable « d’évènements filtrants » basés sur les conditions météorologiques et la quantification du risque de dépassement de certains seuils en CF par régression logistique.

Cette approche exploratoire a permis une première détermination des conditions journalières favorisant le développement des CF. Ainsi, les jours de pluies intenses et chaudes (T° (air)> 14°C) faisant suite à une période sèche alors que la température de l’eau n’est pas extrême (18 à 24°C) seraient les plus favorables à une contamination microbiologique. La mise en place d’un outil statistique de lutte contre le changement climatique et d’augmentation de la résilience des sources d’eau potable de surface représente l’une des contributions majeures de cette étude. À noter que dans les travaux à venir l’occupation du territoire de l’aire d’alimentation de ces sources d’eau potable sera considérée.

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Etienne FOULON_D1.3
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