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Auteurs
Nathalie Oum, Ville de Montréal
Driss Ellassraoui, Ville de Montréal

Congrès INFRA 2018

19 au 21 novembre

Biographie des conférenciers

Nathalie Oum est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Électronique, d’Électrotechnique, d’Informatique, d’Hydraulique et de Télécommunications, de Toulouse (France), où elle reçoit son diplôme d’ingénieur en Hydraulique et Mécaniques des fluides, suivi d’un diplôme de maîtrise de l’École Polytechnique de Montréal soutenu par un rapport de recherche sur l’optimisation des plans de réhabilitation des réseaux d’eau. Passionnée par la Macro-économie appliquée à la gestion des infrastructures municipales, elle obtient un doctorat à l’Université Concordia sur l’intégration des répercussions sociales et économiques des travaux dans la prise de décision pour le renouvellement des infrastructures. Elle a travaillé au Consortium CGT sur le projet d’élaboration du Plan d’intervention des réseaux d’eau et de voirie de la Ville de Montréal (Ville). Suite à cela, elle a intégré le Service de l’eau de la Ville où elle collabore dans l’élaboration du plan directeur de la gestion des actifs des réseaux d’eau secondaires. 

Driss Ellassraoui est diplômé en génie civil de l’École Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat (Maroc) en 1996. Il a une vaste expérience dans le domaine des infrastructures municipales, acquise au Québec et ailleurs. Il a collaboré à la réalisation des plans d’intervention de plusieurs villes au Québec, et il a été responsable de nombreux projets de diagnostic des réseaux d’eaux au Canada et au États-Unis. Depuis 2010, il travaille à la Direction des réseaux d’eau de la ville de Montréal, où il contribue à la gestion et au renouvellement des réseaux d’aqueduc et d’égout de la Ville. Il est également membre du comité CÉRIU-NASSCO et président du Conseil permanent des infrastructures souterraines (CPISO). 

Résumé de conférence

L’une des missions municipales prioritaires est de fournir l’eau potable et traiter les eaux usées. L’eau ne peut jamais être plus ou moins potable, ni plus au moins accessible. De même, les eaux rejetées dans le milieu récepteur ne doivent pas être plus ou moins polluées. Par conséquent, pour ne pas compromettre les capacités des Villes à s’acquitter de l’obligation de fournir l’eau potable à leur population et d’assainir les eaux usées, la sécurisation du financement des actifs de l’eau tombant en désuétude devient primordiale. Ainsi le maintien du niveau de service par des moyens financiers et techniques adéquats est crucial. La sécurisation du financement pour la gestion des actifs est aussi importante que l’évaluation du déficit d’entretien; en effet, les villes possèdent des moyens pour identifier les principales actions à prendre pour garantir la performance technique de leurs réseaux. En général, les activités relatives à la gestion des réseaux d’eaux sont planifiées, financées et contrôlées par les municipalités. Cependant, l’autofinancement n’est pas suffisant compte tenu des montants exorbitants requis. D’où le recours à d’autres moyens de financement tels que l’emprunt, les subventions, etc., qui dépendent de la volonté politique des gouvernements supérieurs et de la capacité d’emprunt des municipalités. La diversification des sources de revenus pour les municipalités est une avenue très intéressante qui pourrait les aider à atteindre la sécurisation du financement des actifs de l’eau, sans pour autant alourdir leur emprunt et augmenter la charge fiscale des contribuables. À cet égard, quelques scénarios de financement ayant cours actuellement dans certaines municipalités ont été analysés et comparés pour faire ressortir des pistes de solutions qui pourraient être utilisées pour sécuriser le financement des actifs. Celles-ci doivent tenir compte du cycle de la gestion de l’eau et de la durée de vie des actifs de l’eau.

Documents

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