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Congrès Infra 2017

4 au 6 décembre

Biographie du conférencier

François Larose a débuté sa formation par une technique en génie civil, au collège de Sherbrooke, puis il a obtenu un Baccalauréat en sciences appliquées à l'Université de Montréal et enfin il a complété sa formation par une maîtrise en infrastructures urbaines à l'Université Laval à Québec. Fort de plus de 36 ans d'expérience, il a travaillé aussi bien pour des entreprises privées, pour des Ministères (Agriculture et Transports) qu'au niveau municipal pour les villes de Mont-Saint-Hilaire, Aylmer et maintenant Gatineau. Avec plus de trente ans d'expérience pour la Ville de Gatineau, François Larose travaille depuis longtemps en planification des réseaux. En 2003, il fut nommé coordonnateur à la géomatique responsable de l'implantation du Siad et depuis 2007, il est maintenant coordonnateur à la planification des réseaux, responsable des plans directeurs.

Résumé de conférence

Toutes les organisations publiques sont aux prises avec un sous-financement chronique de leurs infrastructures. Pour redresser la situation, certaines municipalités cherchent par divers moyens de nouvelles sources de financement. La ville de Gatineau a déposé son premier plan financier long terme en 2010. Suite au constat que la marge financière de la ville de Gatineau n'existait pratiquement plus et que ce mal était lié aux pratiques de sous-investissements généralisées dans le maintien en état des infrastructures, la Ville a donc implanté plusieurs programmes de financement : création d'une réserve cycle de vie des immobilisations , fonds des redevances des carrières et sablières, instauration d'une taxe dédiée aux infrastructures de 1 % pendant 10 ans et affectation des nouvelles sources de revenus aux infrastructures. Les résultats du PFLT 2010 annonçaient des besoins de réfection de 140 M annuellement et de 35 M de rattrapage sur 30 ans pour combler le déficit d'entretien estimé alors à plus d'un milliard.

Elle a revu son plan financier long terme en 2015. La situation s'améliore mais le financement reste la pierre angulaire. En 2017, le fonds dédié aux infrastructures représente plus de 25,2 M soit 4,4 % du budget total de la ville (577,8 M). L’implantation de ces nouvelles sources de financement ne se fait pas sans heurts. La pression politique de revoir les dépenses et de diminuer les hausses de taxes, la pression sur les ressources humaines internes de réaliser plus de projets annuellement, le recrutement de cette main-d’œuvre devenue plus rare, la maximisation de l'adhésion aux programmes de subvention des autres paliers de gouvernement ainsi que les attentes de tout un chacun de voir se réaliser les projets dans les années de financement prévues sont des défis que posent les nouvelles sources de financement. La recherche des sommes additionnelles reste l'enjeu de premier plan dans la suite logique du plan financier long terme.

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Les enjeux des nouvelles sources de financement pour les municipalités
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