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INFRA 2014
1er au 3 décembre, Palais des Congrès, Montréal

Accès gratuit à la présentation PowerPoint.
 

Biographie du conférencier : Gilles Rivard, Dessau

Monsieur Gilles Rivard est ingénieur. Il détient un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval et une maîtrise en ressources hydriques de l’Université d’Alberta à Edmonton, avec spécialisation en génie municipal et en ressources hydriques. Il cumule plus de 33 années d'expérience dans les études de réseaux, de gestion des eaux et de modélisation pour des études de réseaux spécifiques et des projets de gestion des ressources hydriques. Il a occupé depuis sa graduation des postes de responsabilité croissante dans plusieurs firmes importantes de génie conseil dont SNC Lavalin et Dessau, où il agissait jusqu’à octobre 2000 à titre de directeur pour le service de gestion des ressources hydriques et d’études de réseaux urbains. Il a fondé en 2000 la firme Aquapraxis inc., qui se spécialisait en hydrologie urbaine et en modélisation de réseaux. Après un séjour chez Genivar de novembre 2010 à février 2014, monsieur Rivard est revenu chez Dessau depuis mars 2014 à titre de Vice-Président Hydrologie urbaine/Ressources hydriques. Il a notamment publié plusieurs articles techniques aux niveaux provincial, national et international et il est l’auteur du livre intitulé « Gestion des eaux pluviales en milieu urbain : concepts et applications » publié en 1998, avec une deuxième édition en 2005. Il a complété la rédaction du Guide de gestion des eaux pluviales pour le Québec  qui a été publié officiellement en février 2011, venant compléter la Directive 004 pour la conception des réseaux d’égouts.
 

Résumé de la conférence

Depuis le 1er avril 2014, aucun projet d’extension de réseau d’égout susceptible de faire augmenter la fréquence des débordements d’égouts unitaires, domestiques ou pseudo-domestiques n’est autorisé sans que le requérant n’ait prévu des mesures compensatoires. Toute municipalité qui prévoit entreprendre ou autoriser des projets de développement ou de redéveloppement sur son territoire doit donc planifier des mesures compensatoires permettant d’éviter l’augmentation de la fréquence des débordements. Une mesure compensatoire consiste notamment à :

  • Retirer minimalement du réseau d’égout les débits équivalant au projet de développement ou de redéveloppement prévu sur le territoire municipal; 
  • Contrôler les débits de pointe en temps de pluie de façon à ne pas augmenter la fréquence des débordements dans un ouvrage de surverse; 
  • Augmenter la capacité d’interception dans le réseau d’égout ou la capacité de traitement à la station d’épuration, ou les deux.

Ces mesures compensatoires peuvent être soit incluses à la demande d’autorisation ou être décrites dans des documents d’analyses fournissant un échéancier et un plan de gestion des débordements. Il va sans dire que ces nouvelles exigences peuvent avoir un impact non négligeable pour les municipalités puisqu’elles peuvent dans certains cas diminuer leur capacité de développer leur territoire sans avoir à investir des sommes relativement importantes pour mettre en place ces mesures.

Les infrastructures vertes et les pratiques de gestion optimale (PGO) constituent des éléments essentiels à considérer dans un plan de gestion des débordements où les investissements pour les mesures compensatoires sont optimisés. En effet, la mise en place de PGO dans des secteurs existants peut permettre d’avoir un impact significatif sur les volumes et débits de ruissellement en plus d’offrir d’autres bénéfices intéressants comme l’embellissement des zones urbaines, la réduction des îlots de chaleur et l’amélioration de la sécurité pour les piétons et la circulation automobile.

L’article présentera tout d’abord le contexte général et les éléments à considérer pour l’élaboration d’un plan de gestion des débordements. On décrira ensuite différents programmes mis en place par plusieurs villes au Canada et aux États-Unis pour illustrer concrètement les bénéfices que peut apporter une utilisation maximale des infrastructures vertes pour les plans de contrôle des débordements. On mettra finalement en évidence comment les municipalités québécoises doivent aborder ces problématiques pour maximiser le retour sur l’investissement en fonction des objectifs visés.

 

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Gilles RIVARD
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