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Prononcé dans le cadre du Congrès INFRA 2016, le 22 novembre lors de la remise des Prix du CERIU

Invités d’honneur, mesdames et messieurs,

D’abord merci Alain pour ces mots, tu m’as rappelé bien des choses que j’avais presque oubliées. Ça me rappelle aussi que le temps passe vite.

Personnellement, j’ai une relation amour-haine avec les reconnaissances. Ça arrive la plupart du temps quand vous avez un certain âge. Souvent, ça vient vous dire qu’il est temps de laisser la place à plus jeune. Ce que je ferai cette année en cédant ma place au CERIU à ma collègue et néanmoins amie Sophie Duchesne.

En même temps, je suis content. C’est vrai que ça fait un petit velours quand on reconnaît ce que vous avez fait. Que l’on vous dit officiellement que l’on a apprécié votre contribution bénévole à un organisme.

Au cours de mes 50 années de carrière comme professeur et chercheur, je me suis beaucoup impliqué dans des problématiques reliées aux infrastructures.

J’ai travaillé entre autres sur la gestion en temps réel des débordements des réseaux unitaires, sur le vieillissement des infrastructures d’eau, sur la problématique des bris de conduites, et sur l’évaluation des coûts de l’eau et de la mise à niveau des réseaux.

Il était donc tout naturel pour moi de m’impliquer au niveau du CERIU en tant que représentant de l’INRS.

J’ai rejoint au CA du CERIU un regroupement de bénévoles qui n’ont pas ménagé et ne ménagent pas leurs efforts pour faire avancer la cause des infrastructures et assurer la survie du CERIU. Au CERIU, il y a des pionniers, des ouvriers de la première heure à l’exemple d’Alain Soucy et de Serge Boileau qui m’ont motivé par leur implication et leur acharnement à défendre la cause des infrastructures et en particulier celle du CERIU. À tous ceux-là, je leur dis bravo.

Au cours de ces 15 années où j’ai siégé au CA la situation du CERIU n’a pas toujours été facile et les appuis ne venaient pas toujours d’où ils auraient dû venir. Il est très difficile dans certains milieux de faire reconnaître et admettre l’importance du rôle que joue le CERIU par rapport aux infrastructures. Heureusement, on a eu quelques défenseurs, je n’en nommerai pas de peur d’en oublier. S’ils sont ici, ils se reconnaîtront et certains parmi vous sont capables de les identifier. Je leur rends hommage.

J’aurais pu vous faire un long discours sur l’importance des infrastructures, sur leur état, sur les investissements nécessaires à leur mise à niveau et à leur entretien. J’aurais pu aussi vous parler de l’importance et du rôle majeur que joue le CERIU. Le fait que vous soyez ici démontre que vous êtes déjà des convaincus. Je m’en abstiendrai donc.

En terminant, c’est donc avec émotions et humilité que j’accepte cet honneur d’être nommé Gouverneur du CERIU. J’espère dans ce nouveau statut qui m’est attribué pouvoir encore contribuer à l’avancement du dossier des infrastructures. Soyez aussi certain que je ferai encore de mon mieux pour contribuer aux succès du CERIU. Merci au CERIU pour cette reconnaissance.

Merci de votre attention et longue vie au CERIU. 

 

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