Bilan INFRA 2013
Montréal, 18 décembre - Le comité organisateur d'INFRA 2013 était mandaté pour assurer un haut calibre de programmation et mobiliser un nombre record d’experts impliqués dans le domaine des infrastructures municipales, du 2 au 4 décembre, au Centre des congrès de Québec. C’est maintenant mission accomplie! Plus que jamais, cette 19e édition du congrès INFRA a confirmé le rôle phare de celui-ci en matière de vulgarisation scientifique, technique et pratique dans le domaine des infrastructures municipales.
INFRA 2013 a battu un record de participation atteignant un niveau de 1 271 participants contre 965 lors de la dernière édition à Québec, et ce, malgré les bourrasques qui secouent le domaine des infrastructures municipales. On dénombre que les représentants présents sont issus à 36% de municipalités, 47% d'entreprises, 6% du gouvernement et d'associations et 11% d’universités et de centres de recherche.
Organisée par le Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), du 2 au 4 décembre, la 19e édition d’INFRA tenue sous le thème La somme de nos compétences au service des citoyens a bénéficié du support du président du comité organisateur, M. Daniel Lessard, ing., directeur, Service de l’ingénierie de la ville de Québec ainsi que de l’appui dédié d’une vingtaine d’intervenants de tous les milieux des infrastructures municipales, dont Mme Sophie Duchesne, ing., professeure-chercheure, INRS ETE et responsable du volet de la programmation du Congrès.
Une programmation captivante
Durant les 3 jours d'INFRA 2013, la programmation, qui se divisait en 18 sessions, a offert 90 conférences de haut niveau technique sur des thèmes d'intérêt grandissant comme les enjeux de la planification et de la réalisation de projets urbains, mais aussi sur des sujets tels que la sécurité routière et gestion de la circulation, les pratiques de gestion durable, les stratégies d'économie d'eau potable, la gestion des eaux pluviales : qualité et performance, la gestion et planification intégrées, l'auscultation des réseaux et recherche d'infiltration, mesure des débits et station de pompage, la réhabilitation des infrastructures, les méthodes d'auscultation, et encore plus dans les domaines des réseaux techniques urbains, des chaussées, des infrastructures souterraines et de la gestion.
Invités de marque
M. Jean-Paul L’Allier a donné le ton à l’ouverture en questionnant l’auditoire sur Combien coûtent les infrastructures qui ne tiennent pas compte du développement prévisible ? Fait-on des économies sans travail rigoureux des urbanistes et des architectes ? Le temps de la réflexion coûte-t-il plus cher, vraiment que les décisions de coin de table et de campagnes électorales ? Proposant de rompre avec les anciennes visions et pratiques, M. L’Allier a rappelé qu’il est prioritaire d’innover et de soutenir des pratiques alternatives saines et durables, et ce, pour le bien-être des collectivités.
Témoignant de cette volonté des gestionnaires municipaux de développer les infrastructures selon les principes d’une saine gestion, M. Jack Benzaquen, directeur général à la ville de Dollard-des-Ormeaux et président de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec est venu présenter sa façon de relever les défis présents et futurs de sa municipalité en considérant plusieurs facteurs d’influence tels que les besoins, l’évaluation des actifs, l’état des infrastructures, la gestion des risques, les programmes de renouvellement et ce tout en évaluant simultanément les impacts politiques de ses décisions sur les budgets, le mode de financement, ainsi que la pression des citoyens, car il doit TOUT gérer.
Soulignons également la présentation grandement appréciée de Mme Anne-Marie Leclerc, sous-ministre adjointe au ministère des Transports du Québec portant sur un sujet d’actualité : La gestion des actifs routiers : une approche intégrée.
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