Le contrôle de la compaction des matériaux granulaires en chantier est un enjeu important dans le cadre de travaux de génie civil, notamment pour tous les travaux de voirie et de fondation. Le mauvais compactage des matériaux granulaires peut provoquer la dégradation prématurée et même la défaillance de l’infrastructure mise en place. Présentement, le seul outil reconnu au Québec pour vérifier la compaction en chantier est le nucléodensimètre. Le nucléodensimètre présente certaines limitations et complications en lien avec sa source nucléaire et le contrôle de la compaction en profondeur. D’autres pays utilisent le pénétromètre dynamique léger à énergie variable pour mesurer la compaction en chantier. L’utilisation d’autres outils basés sur la déflexion est également de plus en plus répandue. Le principal objectif de l’étude est de vérifier, dans le contexte des normes, exigences et objectifs au Québec pour les travaux de construction, si le pénétromètre dynamique peut être utilisé en complémentarité avec le nucléodensimètre, voire le remplacer et/ou compenser ses limitations. La complémentarité avec la déflexion sera également explorée. Le projet de recherche présente la relation entre les mesures du pénétromètre et la compacité et vérifie si elles sont aussi précises et fiables que les mesures de compaction avec le nucléodensimètre. Cette comparaison est effectuée par des mesures sur plusieurs chantiers et également en laboratoire. Les avantages et limitations du pénétromètre dynamique léger à énergie variable sont aussi abordés. En finalité, le travail de recherche vise à contribuer potentiellement à la construction d’infrastructures plus durables et de permettre un contrôle de qualité plus complet et à meilleurs coûts.