INFRA 2015
30 novembre au 2 décembre
Centre des congrès de Québec, Québec
Titre anglais : Crossing railway structures: the French experience
Conférenciers : Jean-Pierre BRAZZIN, France Sans Tranchée Technologie et Dominique FELDMANN, Forexi
Biographies des conférenciers:
Monsieur Jean-Pierre BRAZZINI, ingénieur-chercheur, est vice-président de France Sans Tranchée Technologie. Il a oeuvré comme consultant, chercheur au Centre de Recherche et Innovation Gaz et Energie Nouvelle de GDFSUEZ jusqu’en juin 2012. Monsieur Brazini est expert « détection de réseaux» à l’Association Française de Normalisation (AFNOR). Mentionnons également qu'il est membre du Conseil Supérieur des Risques Technologiques (ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Energie) et trésorier de l'Observatoire National DT-DICT.
Monsieur Dominique FELDMANN détient un Diplôme supérieur d’Étude géologique de l’Institut National Polytechnique de Lorraine (1981), un Brevet de Technicien supérieur Géologue Prospecteur de l’École Nationale Supérieure de Géologie Appliquée et de Prospection Minière (1980) et un diplôme universitaire d’Expertise Judiciaire de l’Université MONTESQUIEU-Bordeaux IV – obtenu en 2012. Monsieur Feldmann a été géologue dans un bureau d’études géophysiques de 1980 à 1987, puis géologue dans deux entreprises françaises de forage vertical, de 1987 à 1992. De 1992 à 2004, il a été entrepreneur de forage et managé une entreprise de forage dirigé. En parallèle, il a créé en 2003 la société FOREXI, bureau d’Études et d’Ingénierie spécialisée en travaux souterrains : études de sol, de faisabilité, micro-tunnelier et forage dirigé. Depuis cette date, M. FELDMANN travaille de manière régulière avec les principaux donneurs d’ordres institutionnels français et un certain nombre d’entrepreneurs français ou internationaux.
Résumé de la conférence
Les traversées sous voies ferrées s’inscrivent dans un contexte réglementaire fixé par la Société des Chemins de Fer Français (SNCF). Les opérations de franchissement sous les voies ferrées sont des opérations à risques susceptibles de remettre en cause la stabilité des voies. Afin de ne pas réduire le niveau de sécurité d’exploitation des installations ferroviaires et de ne pas perturber la régularité des circulations, le Département des Ouvrages d’Art de la SNCF impose au Maître d’Ouvrage des mesures de sécurité ferroviaire en phase conception ainsi qu’au Maître d’OEuvre et aux entreprises en phase réalisation.
Après l’ouverture d’une convention domaniale et d’une convention études et travaux, les services de la SNCF se prononcent techniquement sur la recevabilité du dossier de conception et plus particulièrement sur le contenu des études géologiques et géotechniques. Ces dernières doivent s’inscrire dans le cadre d’une norme (NF P 94-500) qui précise les différentes étapes à respecter et les missions que le géotechnicien ou le géologue doivent remplir. Ces études ont pour but d’appréhender les interactions entre le terrain et l’ouvrage qui doit être construit, qu’il s’agisse d’un forage dirigé, d’un microtunnelier ou d’un forage horizontal à la tarière.
Une analyse de risques liés aux travaux et à la sécurité ferroviaire ainsi qu’une évaluation des tassements permettront aux différents services de rédiger une Notice Particulière de Sécurité Ferroviaire (NPSF) après vérification de la compatibilité des travaux avec les contraintes de circulation des trains.
La plate-forme ferroviaire fera l’objet d’une auscultation par une méthode géophysique destinée à vérifier son intégrité avant et après les travaux. L’instrumentation de la plate-forme en phase travaux permettra de suivre l’évolution de la géométrie des rails. L’expérience acquise depuis plus de vingt ans a permis d’organiser la conception et la réalisation travaux et d’en réduire les risques.