Congrès INFRA 2019
2 au 4 décembre
Biographie des conférenciers
Benoit Grondin est gradué en génie civil de l’université de Sherbrooke. Il possède plus de 20 années d’expérience en gestion et en réhabilitation d’infrastructures municipales. Actuellement chargé de projet à la Ville de Montréal au sein de la division de la réalisation des travaux, il est un membre actif dans les activités du comité ad hoc sur l’inspection des égouts du CERIU et agit comme formateur CERIU/PACP NASSCO.
Driss Ellassraoui, est diplômé en génie civil de l’École Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat (Maroc) en 1996. Il a une vaste expérience dans le domaine des infrastructures municipales, acquise au Québec et ailleurs. Il a collaboré à la réalisation des plans d’intervention de plusieurs villes au Québec, et il a été responsable de nombreux projets de diagnostic des réseaux d’eaux au Canada et au États-Unis. Depuis 2010, il travaille à la Direction des réseaux d’eau de la ville de Montréal, où il contribue à la gestion et au renouvellement des réseaux d’aqueduc et d’égout de la Ville. Il est également membre du comité CÉRIU-NASSCO, et président du Conseil permanent des infrastructures souterraines (CPISO) de CERIU.
Résumé de conférence
Selon la norme BNQ 1809-300/2018, l’inspection télévisée des conduites d’égout et des regards nouvellement installés fait partie des tests requis pour valider la conformité de ces ouvrages tant à la réception provisoire que la réception définitive. Ces inspections doivent être réalisées selon les exigences du programme CERIU/NASSCO (PACP/MACP), norme BNQ 3680-125/2013.
Toujours selon la norme BNQ 1809-300/2018, les cotes PACP des défauts observés ne devraient pas être utilisées seules comme critère de rejet ou d’acceptation des conduites d’égout, et qu’il est recommandé à l’ingénieur surveillant de prendre de tenir compte de d’autres éléments dans son analyse entre autre, le matériau des conduites, la nature du défaut relevé, sa cause, ses répercussions sur l’intégrité structurale, son étendue et sa répétition.
À l’exception de certains défauts ou l’impact sur l’intégrité structural est très évident et ne requiert pas de démonstration tel que des trous, bris etc., il demeure d’autres défauts qui suscitent des questionnements et problématiques, pour les différents parties prenantes (donneurs d’ouvrages, surveillants, entrepreneurs, etc.) quand il vient le moment de se prononcer sur l’acceptabilité des travaux.
Le donneur d’ouvrage a la responsabilité de s’assurer que les défauts constatés n’auraient pas d’impacts significatifs sur la durabilité des ouvrages et sur le coût d’entretien et de maintien de ces actifs durant leur cycle de vie.
Un comité de la Ville de Montréal a œuvré pour élaborer des barèmes et des critères d’acceptation et de refus des défauts rencontrés lors de l’inspection télévisée des conduites neuves.
Nous proposons durant cette présentation d’expliquer les résultats du travail de ce comité, tels que les critères d’acceptation, les barèmes lors de la répétitions des anomalies etc., y compris les types de travaux de réparation acceptés ainsi que d’autres avenus possibles tel que la réfaction pour compenser les ouvrages acceptés avec réparations.
Ces critères pourront être ajoutés dans les devis techniques des municipalités et Villes.