La Ville de Québec a été avant-gardiste en adoptant, en 2007, les courbes IDF du climat futur pour la conception de ses infrastructures. Quinze ans plus tard une mise à jour est proposée en tenant compte des connaissances les plus à jour.
Dans le cadre du projet de Cartographie des zones inondables, piloté par la CM Québec, l’INRS (2021) a été mandaté pour mettre à jour les courbes IDF du climat actuel (1872-2019) de la région de Québec et proposer des majorations à considérer en tenant compte des changements climatiques. Dans cette étude diverses majorations ont été proposées en fonction de divers horizons dans le temps et de différents scénarios d’émissions futures de Gaz à Effets de Serres (GES).
La Ville de Québec a choisi le scénario intermédiaire (RCP 6.0) d’émissions futures de GES et l’horizon 2060-2080 pour déterminer les majorations à appliquer aux courbes IDF régionales du climat actuel.
L’utilisation des nouvelles courbes IDF du climat futur se traduit par une augmentation du cumul pluviométrique variant entre 6 à 10% par rapport aux courbes IDF du climat futur utilisées actuellement (2007) par la Ville de Québec.
L’impact de l’utilisation de ces nouvelles courbes sur la conception de nouveaux développements a également été évalué afin de se faire une idée sur une augmentation anticipée des coûts de projets. Considérant cinq (5) développements majeurs récemment réalisés dans la Ville de Québec, dans lesquels les anciennes pluies du climat futur ont été remplacées par les nouvelles, une majoration moyenne du coût global d'un projet d’environ 2% a été estimée. Cette dernière semble marginale et est essentiellement due à l’augmentation du volume de rétention. Trois pistes de solutions ont été proposées pour gérer l’augmentation des besoins en rétention occasionnés par l’utilisation des nouvelles courbes IDF du climat futur.
