Congrès INFRA 2018
19 au 21 novembre
Biographie des conférenciers
Ingénieure et physicienne de formation, Michèle St-Jacques compte parmi ses champs d’activités les matériaux routiers, la sécurité routière, les routes et les aménagements routiers. Professeure titulaire au département de génie de la construction de l’ÉTS depuis 1998, Michèle St-Jacques a été directrice du département de 2005 à 2010 et est maintenant directrice du programme de Maîtrise en génie – concentration en Gestion des infrastructures urbaines.
Francis St-Pierre est titulaire d’une maîtrise en génie avec une concentration en gestion des infrastructures urbaines et il est ingénieur en circulation. Il est responsable de la gestion de la mobilité et de la gestion des impacts sur plusieurs chantiers routiers dans la grande région de Montréal. Francis St-Pierre a développé une expertise en mobilité et en gestion des impacts grâce à son implication dans des projets d’envergure, tels que les projets de réfection de l’échangeur Turcot, de transformation de l’autoroute Bonaventure et de revitalisation de l’avenue Laurier.
Résumé de conférence
Depuis quelques années, les photos radars sont apparus un peu partout sur la planète. Est-ce qu'ils sont juste une source de revenus supplémentaires? Ou est-ce qu'ils sont vraiment efficaces au niveau de la sécurité routière? Certains cinémomètres photographiques se retrouvent en alignement droit et d'autres aux feux rouges. Sont-ils nécessaires tous les deux? Au Québec, 51 appareils de contrôle sont actuellement installés. Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (2017) précise que la vitesse élevée sur la route est responsable de 37 % des décès et que les accidents avec blessures à une intersection représentent 25 % de l’ensemble des accidents avec blessures. Devrait-il y avoir plus de photos radars au Québec? Mais, avant tout, est-ce que les québécois sont favorables à avoir des photos radars au Québec?