INFRA 2014
1er au 3 décembre, Palais des Congrès, Montréal
Biographie du conférencier : André Laperrière, Hydro-Québec
André Laperrière a obtenu une Baccalauréat en ingénierie de l'Université Laval en 1981 et une Maîtrise de l'Université d'Ottawa en 1983. Avant de joindre l'Institut de recherche d'Hydro-Québec en 1988, il a œuvré au sein du Chalk River Nuclear Laboratories (CRNL) de l'Énergie Atomique du Canada (EACL) dans le département Advanced Project and Reactor Physics ainsi que Advanced Engineering Branch. Il a aussi travaillé dans le département d'ingénierie de la compagnie Canadian Aviation Electronics (CAE) et également effectué des études de perfectionnement au Renssalear Polytechnic Institute (RPI) à Troy. André a été impliqué dans plusieurs comités techniques de l’ACNOR (Association canadienne de normalisation) tout en étant un aviseur technique sénior pour Hydro-Québec. André représente le Canada au niveau de la Division 4 de la Commission Internationale de l'Éclairage (CIE) sur l'éclairage routier.
Résumé de la conférence
La technologie, bien qu’elle puisse susciter beaucoup d’intérêt, apporte en même temps de nouveaux défis. De nombreuses questions se posent par l’usager éventuel à savoir si elle rencontrera ses attentes. Récemment, la technologie DEL (diode électroluminescente) a fait son apparition pour l’éclairage routier en remplacement de la technologie conventionnelle de lampes à décharge Haute Pression Sodium (HPS).
Devant la multitude de produits disponibles, il devient difficile de faire un choix « éclairé ». C’est dans ce contexte qu’un projet a eu lieu avec la Ville de Laval qui désire remplacer des luminaires de rue existants HPS de lampes de 100 Watts. La Ville de Laval a soumis une fiche technique des exigences techniques à partir desquelles divers produits ont été soumis et achetés par la municipalité. Hydro-Québec par l’entremise de son laboratoire de recherche le LTE (Laboratoire des Technologies de l’énergie) a participé au projet et l’étude
Pour évaluer ces produits, diverses options s’avèrent possibles. Une option consiste à installer les luminaires dans divers quartiers résidentiels et à mesurer les performances sur le terrain afin de comparer les performances. Toutefois cette option n’a pas été retenue compte tenu qu’il s’avère difficile de contrôler les paramètres expérimentaux, des variantes pouvant exister parmi diverses installations. On n’a qu’à penser à la lumière parasite, des espacements entre les luminaires différents, de la végétation, …de quoi embrouiller la situation.
Conséquemment, on a préconisé une évaluation en laboratoire de la performance des luminaires. Ces mêmes luminaires ont également été installés sur le terrain afin de procéder à une analyse qualitative de la performance. Cette présentation vise à présenter la méthodologie et les résultats dans le cadre d’une politique de développement durable.