Congrès INFRA 2018
19 au 21 novembre
Biographie des conférenciers
Au sein du Service de l’eau de la Ville de Montréal, M. Alain Charron occupe depuis 4 ans le poste de chef de projet et responsable de la division études et plan directeur. Il est responsable de gérer les activités menant à l’élaboration d’un plan directeur de drainage et de collecte des eaux usées pour la Ville de Montréal.
M. Charron possède près de 30 ans d’expérience en hydrologie urbaine et en gestion de grands réseaux de collecte et d’interception. Avant de se joindre à la Ville de Montréal, il a œuvré dans le domaine du génie-conseil avec des réalisations et études pour de nombreuses villes et municipalités au Québec, au Canada, aux États-Unis de même qu’en France.
Formation
- M. Sc., sciences de l'eau, Institut national de la recherche scientifique, Québec (1990)
- B. Sc. A., génie civil, Université Laval, Québec (1986)
Anais Linard: En tant qu'ingénieure junior au sein du Service de l’eau de la Ville de Montréal, Mme Linard participe au développement de la réglementation et des standards en matière de pratiques de gestion optimale des eaux pluviales et d'implantation d'infrastructures vertes.
Avant de se joindre à la Ville de Montréal, elle a travaillé dans le domaine du génie-conseil en France après l'obtention, en 2012, de son diplôme d'ingénieure en génie des eaux de l'Université de Strasbourg.
Intriguée par les enjeux inhérents au milieu urbain, elle a repris, en 2015, des études au Québec dans le cadre d’une maîtrise en urbanisme, à l’Université de Montréal : cela a été l'occasion pour elle de conjuguer aux études urbaines son intérêt pour la gestion des eaux pluviales, sous la forme d'un stage au sein du Service de l'eau de la Ville de Montréal. La conférence d'aujourd'hui en expose les résultats.
Résumé de conférence
Cette présentation fait état d’une étude réalisée dans le cadre d’un stage au Service de l’eau de la Ville de Montréal. Elle met en exergue les caractéristiques physiques, fonctionnelles et juridiques du milieu urbain influençant l’implantation de trois PGO, à savoir les toits verts, les cellules de biorétention et les pavés perméables. Elle analyse, dans un premier temps, les possibilités qu’offrent les sols en place pour de l’infiltration, à partir de l’exploitation des rapports géotechniques de près de 500 forages dans le centre-ville de Montréal, et fait état de contraintes hydrogéologiques variables. L’étude s’intéresse, ensuite, au potentiel d’implantation des trois PGOs à l’échelle de deux sous-bassins de drainage, présentant au moins un potentiel d’infiltration. L’implantation est évaluée à la lumière de paramètres techniques issus de la littérature sur les PGOs, ainsi que de facteurs urbanistiques tels que l’usage du sol, la propriété, le taux d’implantation du bâti prescrit dans la règlementation et le statut patrimonial.