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Auteurs
Benoît Courcelles, École Polytechnique de Montréal
Fatima-Zahra Haouzi, École Polytechnique de Montréal
Collections
Conférences et présentations (INFRA)
Projets expérimentaux et de recherches

Congrès Infra 2017

4 au 6 décembre

Biographies des conférenciers

Benoît Courcelles, ing., Ph.D., possède un baccalauréat en Génie Civil de l’École Nationale des Ponts et Chaussées (Paris), une Maîtrise ès Sciences Appliquées en géotechnique de l’École Polytechnique de Montréal, ainsi qu’un Doctorat de l’École Centrale Paris en traitement des eaux souterraines. Actuellement professeur à l’École Polytechnique de Montréal, ses travaux de recherche portent sur l’amélioration des performances géotechniques des sols par biocalcification, ainsi que sur le développement de procédés de traitement in situ, notamment les barrières perméables réactives pour la réhabilitation de sites contaminés.

Il travaille depuis plus de 13 ans sur des projets de géotechnique environnementale et possède une expertise en amélioration des sols en place, caractérisation et restauration de sites contaminés, ressource en eau et protection des nappes phréatiques. Ayant exercé à titre d’ingénieur d’études pour Soletanche-Bachy (Paris), puis à titre de consultant pour les compagnies Antea Group (Paris, La Réunion) et Envir-Eau (Montréal) avant son retour dans le monde académique, BenoîtCourcelles a participé à une centaine d’études et projets multidisciplinaires.

Ingénieure de l’École des mines de Douai en France, Fatima-Zahra Haouzi possède une expérience pratique enrichie par le biais de trois stages en chantiers de génie civil, dont un stage en construction de chaussées. Elle est Maître ès Sciences Appliquées en géotechnique, diplômée de l’École Polytechnique de Montréal en 2013. Son projet de maîtrise s’était alors articulé autour de l’étude du comportement mécanique des argiles. En 2014, Fatima-Zahra Haouzi a entamé un projet de doctorat axé sur l’amélioration des propriétés mécaniques et hydrauliques des sols par la technique de biocalcification sous la direction du professeur Courcelles. Ce projet, de caractère pluridisciplinaire, lui a permis d’approfondir ses connaissances dans différents domaines, à savoir la géotechnique environnementale, l’hydrogéologie, et la géochimie.

Résumé de conférence

Dans un contexte de développement durable, la recherche de solutions alternatives aux techniques de constructions traditionnelles fortement émettrices de CO2 est en plein essor. Parmi celles-ci, l’amélioration des sols en place par voie biologique a récemment fait son apparition, avec l’idée d’améliorer les performances mécaniques des sols grâce à la formation de précipités induits par l’activité bactérienne dans les sols.

Initié au début des années 2000 par plusieurs équipes de microbiologistes canadiennes, américaines et  australiennes, le procédé est maintenant passé dans les mains des géotechniciens dans le but de développer des lois de comportement pour le nouveau géo-matériau que constituent les sols traités et d’en déduire les applications possibles, telles la prévention de la liquéfaction, la lutte contre l’érosion interne et externe, la sécurisation de digues et barrages, la stabilisation de pentes, le renforcement de voiries ou encore le stockage géologique de CO2.

La présentation se concentrera sur l’application de la biocalcification au traitement des fondations et sous-fondations de chaussées dans un but d’amélioration de la capacité portante, notamment en période de dégel, et de lutte contre les détériorations de type « nids-de-poule » ou par érosion interne des fondations. 

La présentation visera à exposer le principe d’amélioration des sols par biocalcification, les conditions de mise en œuvre dans les chaussées, ainsi que certains résultats expérimentaux. Nous présenterons en particulier les résultats d’essais triaxiaux sur des échantillons traités, de cycles de gel-dégel, d’essais d’érosion sur matériaux de chaussées, ainsi qu’un test pilote sur une chaussée expérimentale réalisé au laboratoire de géotechnique de Polytechnique Montréal.

En conclusion, nous dresserons un portrait des perspectives, à la fois techniques et financières, concernant l’application de la technique dans le cadre de nouvelles constructions de chaussées ou de la réhabilitation de chaussées existantes.

 

 

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Quand les bactéries redéfinissent la géotechnique
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