Les investissements publics dans les infrastructures municipales représentent, depuis les cinq dernières années, plus de 4 milliards de dollars par an. Les travaux réalisés sur les réseaux de conduites souterraines à l’aide des techniques de réhabilitation y contribuent pour une partie qui, selon les intervenants du domaine, croîtra au cours des prochaines années.
Ces techniques moins invasives et ayant un impact financier global moins important que le remplacement conventionnel permettent d’augmenter la durée de vie des conduites et d’optimiser ainsi les coûts sur le cycle de vie. Toutefois, ces techniques sont trop récentes pour que nous puissions nous prononcer sur leur comportement à long terme.
Cette étude sur le suivi de la performance des projets de réhabilitation des conduites d’eau potable et des conduites et regards d’égout a été réalisée pour répondre à cette question. Deux techniques ont été évaluées pour les conduites d’eau potable : le revêtement projeté à l’époxy et le chemisage structural, deux techniques ont été évaluées pour les conduites d’égout : le colmatage et injection et le chemisage structural et finalement, trois techniques ont été évaluées pour les regards d’égout : le colmatage et injection, les revêtements projetés à base de mortier ou de résines et polymères et le chemisage.
Des essais destructifs prescrits par la norme ASTM F1216 et des essais non destructifs, principalement des analyses d’inspections télévisées, ont été réalisés sur les échantillons obtenus auprès des villes partenaires de l’étude. Les objectifs de nombre d’échantillons pour les tests destructifs n’ont pas été atteints, car il a été difficile de convaincre les villes de les prélever dans leurs rues.
L'Université Concordia et l'École Polytechnique de Montréal ont analysé les résultats de tests de laboratoire destructifs et non destructifs réalisés sur des échantillons prélevés sur des réhabilitations par des méthodes sans tranchée issus de municipalités du Québec. Une synthèse des résultats de ces études propose des recommandations aux autorités municipales et gouvernementales.
OBJECTIFS :
- Déterminer les perspectives d’avenir des réhabilitations sans tranchée
- Rassurer les intervenants sur les techniques de réhabilitation sans tranchée
- Identifier les améliorations à apporter aux procédures de suivi de nouvelles technologies au niveau des infrastructures d’eau potable et d’égout
SUPERVISÉ PAR
Jean-Paul Landry, Cité de Dorval et conseil permanent infrastructures souterraines
MANDATÉ PAR :
Richard Bergeron, MAMROT