Biographies des conférenciers : Nathalie Oum, Ville de Montréal et Driss Ellassraoui, Ville de Montréal
Mme Nathalie Oum, ing., est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Électronique, d’Électrotechnique, d’Informatique, d’Hydraulique et de Télécommunications, de Toulouse (France), où elle reçoit son diplôme d’ingénieur en Hydraulique et Mécaniques des fluides, suivi d’un diplôme de maîtrise de l’École Polytechnique de Montréal soutenu par un rapport de recherche sur l’optimisation des plans de réhabilitation des réseaux d’eau. Elle se joint ensuite au Consortium CGT, où elle travaille au projet d’élaboration du Plan d’intervention des réseaux d’eau et de voirie de la Ville de Montréal (Ville). Suite à cela, elle intègre la Direction de la gestion stratégique des réseaux d’eau - Service de l’eau de la Ville où elle collabore dans l’élaboration du plan directeur de la gestion des actifs des réseaux d’eau secondaires. Passionnée par la Macro-économie appliquée à la gestion des infrastructures municipales, elle poursuit simultanément un doctorat à l’Université Concordia sur l’intégration des répercussions sociales et économiques des travaux dans la prise de décision pour le renouvellement des infrastructures.
M. Driss Ellassraoui,ing., est diplômé en génie civil de l’École Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat (Maroc) en 1996. Il a une vaste expérience dans le domaine des infrastructures municipales, acquise au Québec et ailleurs. Il a collaboré à la réalisation des plans d’intervention de plusieurs villes au Québec, et il a été responsable de nombreux projets de diagnostic des réseaux d’eau au Canada et aux États-Unis. Depuis 2010, il travaille à la Direction de la gestion stratégique des réseaux d’eau de la ville de Montréal, où il contribue à la gestion et au renouvellement des réseaux d’aqueduc et d’égout de la Ville.
Résumé de la conférence
Les réseaux d'eau ne sont pas éternels et subissent une dégradation progressive dans le temps à cause de plusieurs facteurs endogènes et exogènes. Cependant, cette dégradation peut être accélérée ou retardée selon les approches adoptées par les exploitants. L'approche classique consiste à renouveler, c'est-à-dire réhabiliter ou remplacer, les conduites d'eau potable à la fin de leur durée de service marquée par un taux de bris convenu ou par des besoins d'arrimage de travaux sur les infrastructures avoisinantes.
Cette approche conduit en général à une intervention prématurée sur les conduites d'eau potable, surtout dans le cas d'une politique basée sur un « certain » taux de bris acceptable, car bien souvent la structure de la conduite n'est pas finie. Cependant si les exploitants, plutôt qu'intervenir systématiquement à la fin de vie de service des conduites, contrôlaient le problème à la source en amenuisant les facteurs qui causent les bris d'aqueduc, les impacts économiques seraient notables pour les services d'eau.
Plusieurs techniques permettant de réduire le nombre de bris en contrôlant les facteurs de dégradation endogènes et exogènes ont vu le jour et ont été mises en application dans de nombreuses municipalités au monde. Cette présentation se veut un synopsis des applications de certaines techniques (ex.: protection cathodique, régulation de pression, etc.) dont les gestionnaires et ingénieurs municipaux peuvent tirer parti des succès et échecs afin d'économiser l'argent et le temps.