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Auteurs
François Larose, Ville de Gatineau
Nathalie Periche, Aqua Data
Collections
Conférences et présentations (INFRA)

INFRA 2016

21 au 23 novembre - Palais des congrès de Montréal

Biographie des conférenciers

Mme Nathalie Periche est ingénieure civile et possède 28 années d’expérience dans le diagnostic et la gestion des réseaux d’eau potable et d’égouts toujours chez Aqua Data. Elle possède un diplôme de 2e cycle dans la réhabilitation des infrastructures urbaines.  Mme Periche a été responsable de multiples projets de diagnostic de réseaux d’aqueduc et d’égouts et de plans d’intervention de réseaux d’aqueduc, d’égouts et de chaussées pour diverses municipalités, autant selon le Guide MAMOT 2005 qu’avec le Guide 2013. Elle a participé, entre autres, au développement de techniques de collecte de données, au développement du logiciel de gestion d’infrastructures aquaGEO et à la conception de programmes d’entretien de réseaux d’aqueduc, incluant le volet de programmes d’économie d’eau.  Elle est membre actif du CERIU, collaborant au sein du Conseil permanent de Gestion des infrastructures où elle s'est impliquée dans la rédaction du Guide d’élaboration d’un PI pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées et dans la rédaction du devis-type pour la réalisation de projets de PI.

M. François Larose est diplômé d’une technique en génie civil du Cégep de Sherbrooke, d’un baccalauréat en sciences appliquées de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en infrastructures urbaines de l’Université Laval.  Sa carrière l’a mené d’entreprises privées à divers ministères et finalement au monde municipal pour les Villes de St-Hilaire, Aylmer, et depuis maintenant 30 ans pour la Ville de Gatineau. Depuis 2007, il est coordonnateur à la planification des réseaux et responsable des plans directeurs.

Résumé de la conférence

Avec les exigences du plan d’intervention (PI) et les nouveaux programmes d’infrastructures, il y une grande demande d’inspection d’égouts par caméra.  Les compagnies, principalement de CCTV, se sont multipliées, donnant place à beaucoup d’improvisation et à la réalisation de travaux par des compagnies et du personnel peu ou pas expérimenté ou formé. La compétition fait en sorte que les prix sont très bas et que les entrepreneurs n’ont pas de marge de manœuvre, portant peu ou pas d’attention au contrôle qualité. Pour leur part, les villes ont l’obligation d’octroi au plus bas soumissionnaire; si elles n’ont pas prévu dans leur devis un encadrement approprié et/ou ne vérifient pas la qualité des travaux, les résultats ne seront pas à la hauteur des attentes et les recommandations d’ingénierie qui suivront pourront aussi se voir compromises.

Le milieu s’est organisé dans le passé pour standardiser le protocole d’analyse et de saisie de l’information. Le but avec la présentation est d’inciter le milieu à s’organiser pour améliorer le niveau de qualité des travaux chantier.  Nous croyons que dans une première étape, dans la conférence, nous pouvons donner les points saillants à prévoir dans les devis et dans les procédures de contrôle qualité, les pourquoi, les mécanismes disponibles et amener l’idée de créer un nouveau cours pour les opérateurs de caméra CCTV.

 De plus, présentement, la pratique courante lors de projets de remplacement ou de réhabilitation de conduites est d’inclure dans le mandat de l’entrepreneur les inspections CCTV et le rapport. On leur demande d’être juges et parties, ce qui ne sert pas les intérêts des villes.  Par le passé, les villes octroyaient de mandats séparés. Est-ce que les villes sont conscientes de risques qu’elles prennent? Où se trouve la Ville de Gatineau dans sa réflexion?

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