Congrès Infra 2017
4 au 6 décembre
Biographie du conférencier
Ingénieur, diplômé de l’Université de Sherbrooke, Daniel Langlais est impliqué dans plusieurs activités reliées au développement et à la promotion des normes dans de nombreux secteurs d’activités au Québec, au Canada et sur la scène internationale. Il est au service du BNQ depuis 1993.
Il a coordonné les travaux du comité de normalisation qui a élaboré le contenu technique de la norme sur le Contrôle de la pollution lumineuse. Il a été responsable de l’élaboration de normes dont certaines sont des premières mondiales dans plusieurs champs d’application allant de sujets techniques comme la qualité du biométhane extrait des biogaz à des sujets organisationnels comme la santé en milieu de travail.
Il agit présentement comme administrateur du comité canadien sur la fabrication additive (impression 3D) chargé de représenter les positions canadiennes sur le comité ISO-ASTM responsable de ce champ d’application.
Résumé de conférence
L’industrialisation de la société et l’expansion des activités humaines nocturnes, jumelées à la disponibilité abondante d’énergie abordable et d’éléments d’éclairage à faible consommation énergétique ont entrainé le déploiement à grande échelle des systèmes d’éclairage. Ceci a pu occasionner dans certains cas des effets nuisibles ou incommodants pour l’humain, les écosystèmes ou la qualité du ciel étoilé, ce que l’on appelle la « pollution lumineuse ».
Dans le but de promouvoir les bonnes pratiques d’éclairage qui contribuent à limiter la pollution lumineuse, la norme BNQ 4930-100 Éclairage extérieur – Contrôle de la pollution lumineuse a été élaborée en collaboration avec IDA Québec, la RICEMM, des ministères du gouvernement du Québec, Hydro-Québec et des acteurs de l’industrie de l’éclairage, des municipalités et du milieu scientifique.
Nous présenterons les exigences et les pratiques préconisées dans la norme et comment elles agissent en complément aux codes et aux normes couramment utilisés en matière d’éclairages publics et privés. Nous montrerons comment la norme préconise d’agir sur quatre facteurs qui caractérisent l’éclairage, en tenant compte à la fois des besoins et des contraintes propres à 4 zones d’éclairage rural et urbain, et à 17 applications d’éclairage typiques, dont l’éclairage routier, l’éclairage architectural et l’affichage lumineux. Nous donnerons également quelques exemples d’application de ces meilleures pratiques pour contrôler la pollution lumineuse.
Les concepteurs, propriétaires et gestionnaires de systèmes d’éclairage, les autorités municipales et provinciales ainsi que les organismes privés y trouveront des références techniques et de bonnes pratiques qui pourront guider leurs décisions en matière d’éclairage efficace et de contrôle de la pollution lumineuse.
« Lors de la publication, certaines exigences de la norme semblaient relativement contraignantes. Avec l’évolution rapide de la pratique et de la technologie, on constate que certaines de ces exigences deviennent déjà la référence du marché.» Patrick Martineau, Hydro-Québec, président du comité de normalisation.
Contrôler la pollution lumineuse ce n’est pas cesser d’éclairer, mais mieux éclairer.