INFRA 2014
1er au 3 décembre, Palais des Congrès, Montréal
Biographie du conférencier : Denis Lachance, LVM
Monsieur Denis Lachance est diplômé à l'Université Laval depuis 1996. Il détient un baccalauréat en génie civil ainsi qu'une maitrise en géotechnique routière. Il œuvre depuis 17 années dans le domaine du génie civil et plus particulièrement dans le domaine des chaussées. En tant qu'ingénieur chargé de projets en gestion de chaussées, il a participé à plus de 200 études de niveau réseau et de niveau projet pour plusieurs municipalités du Québec, pour le MTQ et pour différents clients institutionnels et privés. Il a principalement travaillé sur le dimensionnement de chaussées flexibles, rigides et gravelées pour différentes utilisations (municipales, MTQ, aéroportuaires, transports hors¬ norme, chemins miniers, chemins pour construction de parcs d'éoliennes, dépôts à neige, aires de manœuvre, etc.). Il a de plus réalisé plusieurs plans directeurs de réfection de stationnements et participé à plusieurs plans de gestion des chaussées de niveau réseau pour plusieurs municipalités du Québec.
Résumé de la conférence
En considérant les budgets souvent très limités des municipalités pour la réfection de leurs chaussées et le rapport coût-bénéfice de ces réfections, une méthodologie est proposée afin de limiter les cas où une réfection d'envergure (reconstruction) est requise. Pour y arriver, des relevés et analyses des dégradations reliées au gel sur les chaussées sont proposés afin de pouvoir envisager des réfections de surface dans le cas où les dégradations reliées au gel sont peu significatives. Un cas concret (réfection du rang Saint-Joseph à Girardville, Québec) est présenté afin d'illustrer la méthodologie proposée. Les intrants disponibles lors d'une étude de réfection de chaussée sont habituellement principalement les suivants :
- Forages géotechniques et essais de laboratoire;
- Données de trafic.
La présentation montre que les municipalités auraient grand intérêt à intégrer la connaissance de l'effet du gel sur leurs chaussées prévues en réfection par le relevé des dégradations reliées au gel en deux moments de l'année, soit lorsque la chaussée est complètement gelée (fin février/début mars) et lorsque la chaussée est complètement dégelée. De par la connaissance de cet intrant supplémentaire au dimensionnement, il serait possible de réduire de façon significative le nombre de chaussées nécessitant des travaux d'envergure (reconstruction) et de mettre les sommes nécessaires pour des reconstructions là où c'est vraiment nécessaire.