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Auteurs
Denis Courchesne, Info-Excavation
Catherine Houde, Gaz Métro
Collections
Conférences et présentations (INFRA)

INFRA 2015

30 novembre au 2 décembre
Centre des congrès de Québec, Québec
 
Titre anglais : Underground Infrastructure: Prevention and Safety
 
Biographies des conférenciers : Denis Courchesne, Info-Excavation et Catherine Houde, Gaz Métro
 

Détenteur d'un baccalauréat en gestion de système d'information des HEC de l'Université de Montréal, monsieur Denis Courchesne débute à Bell Canada en 1976. Après avoir évolué dans des postes opérationnels de direction, il devient directeur régional pour le soutien du réseau extérieur, du budget provincial et des groupes d'approvisionnement. Ces dernières années, il est directeur régional pour les relations avec les tiers et la négociation de contrats partenaires. En parallèle et depuis 1994, il a représenté son entreprise au sein du conseil d'administration d'Info-Excavation à titre de vice-président et comme président à compter de 2007. Il prendra sa retraite de Bell Canada en 2011 pour occuper le poste de directeur de réingénierie du groupe des droits de passage et celui de l'ingénierie chez Telecon Design. En 2012 il accède au poste de président et chef de la direction chez Info-Excavation. 

Madame Catherine Houde est titulaire d’un Baccalauréat en communications de l’Université de Montréal, en plus d’un Master In International Business acquise à la Grenoble Graduate School of Business. Depuis près de quatre ans, elle occupe les fonctions de porte-parole et de conseillère aux affaires publiques de Gaz Métro. Elle s’intéresse particulièrement à la gestion d’enjeux de sécurité liés aux activités du distributeur gazier et aux démarches d’acceptabilité sociale de l’entreprise. Catherine siège aux comités éducation et communication-marketing d’Info-Excavation et de la Canadian Common Ground Alliance.

Résumé de la conférence

Les infrastructures souterraines sont vastes et variées. Les systèmes sanitaires, pluviaux et d'aqueduc; les réseaux d'éclairage, les télécommunications, l'électricité et les réseaux d'hydrocarbures ou gaziers peuplent notre sous-sol sans qu'ils soient visibles.

Les technologies nous permettent aujourd'hui de géolocaliser avec précision ces infrastructures, une localisation importante qui, si elle n'est pas faite, peut générer des coûts sociaux-économiques importants, sans parler des risques engendrés pour les citoyens. En effet, au Québec, il y a au moins cinq bris par jour, sans compter ceux causés aux réseaux municipaux, à un coût qui se chiffre à 100 millions de dollars par année. Ces coûts sont à ce point importants qu'une législation obligeant les entrepreneurs, municipalités et citoyens à faire localiser les infrastructures souterraines pourrait voir le jour, mieux vaut en comprendre les implications avant d'y être confrontée. C'est d'ailleurs payant d'effectuer des demandes de localisation comme le démontre le cas de la ville de Québec : avant, on comptait 200 bris par année, maintenant c'est seulement 20.

La localisation des infrastructures peut s'étendre au-delà des excavations quand vient le temps de parler de sécurité. En Amérique du Nord, depuis plusieurs années les entreprises de services publics utilisent une méthode par forage pour installer leurs canalisations. Cette technique, bien que peu coûteuse et rapide, peut engendrer des dommages aux conduites d'égout. C'est d'ailleurs un enjeu sur le réseau gazier, même au Québec. Lorsqu'un égout est traversé par une conduite de gaz naturel et que celle-ci est endommagée lors d'un nettoyage ou d'un déblocage, une fuite pourrait survenir et potentiellement causer un incendie. Une procédure existe, mieux vaut la connaître, c'est une question de sécurité.

 
 
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