C’est en mai 1991, dans la foulée du cri d’alarme lancé par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et la naissance d’une Coalition canadienne pour la réhabilitation des infrastructures que l’idée de mettre en place un centre dédié à cet objectif a germé. Initié par la Ville de Montréal, en association avec l’Institut de recherche en construction (IRC) du Centre national de recherches Canada (CNRC), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), et le Centre des grands projets, un colloque, intitulé La réhabilitation des infrastructures urbaines, un partenariat technologique, a réuni en mai 1991 plus de 200 participants qui ont conclu en la nécessité de créer un centre de liaison et de transfert, afin de réunir les forces de tous les intervenants (municipaux, privés, universitaires) et de s’attaquer à l’énorme tâche du rattrapage de la réhabilitation des infrastructures urbaines.

Source : Un bilan de vingt ans d’activités novatrices, Alain Soucy, membre gouverneur du CERIU , 2015

À l’aide du financement de 43 organismes associés au projet, une étude de faisabilité réalisée par le Consortium Innovitech-SNC-Pluram recommande la création du CERIU avec la mission suivante :

Mettre en œuvre toute action de sensibilisation, de formation, de diffusion des connaissances et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques, afin de supporter la réhabilitation durable et économique des infrastructures urbaines, ainsi que la compétitivité des entreprises qui y œuvrent.»

Source : Un bilan de vingt ans d’activités novatrices, Alain Soucy, membre gouverneur du CERIU , 2015

C’est le 31 mars 1994, après trente mois d’efforts de concertation et de mobilisation des forces vives du milieu du génie urbain que le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) voit le jour, grâce au support financier de 
1 500 000 $ sur 2 ans reçus de Développement économique Canada (appelé à l'époque le Bureau fédéral de développement régional) et d’Innovatech-Grand Montréal.

Source : Un bilan de vingt ans d’activités novatrices, Alain Soucy, membre gouverneur du CERIU, 2015

Le CERIU organise la toute première édition de la Semaine des infrastructures urbaines. Cet événement sur cinq jours, devenu un incontournable et mieux connu par la suite sous le nom d’INFRA, constitue aujourd’hui l'évènement-phare du CERIU pour évaluer son rayonnement et son influence sur tous les intervenants du milieu municipal en matière de gestion des infrastructures urbaines.

La semaine des infrastructures urbaines connait un succès instantané avec plus de 500 délégués du Québec, des autres provinces, des États-Unis et de l’Europe).

Suite aux attentes exprimées par le milieu des infrastructures, que le BNQ et le CERIU unissaient leurs efforts pour créer le SATI, une société en nom collectif visant à offrir, sur les marchés québécois et canadien, un service d’élaboration d’avis techniques dans le secteur des infrastructures urbaines. À cette époque, aucun organisme canadien n’offrait un service d’évaluation similaire. En opération de 1996 à 2010.

Source : INFRASTRUCTURES, Montréal, CERIU, Vol. 9, N° 8 (décembre 2002-janvier 2003)

La semaine des infrastructures prend de l’ampleur avec plus de 700 participants. Le Prix du Ministère des Affaires municipales est instauré pour souligner le mérite des municipalités et entreprises ayant eu recours à des technologies novatrices en réhabilitation de leurs infrastructures.

Ce concours a été géré par le CERIU et ce, jusqu'en 2016.

Source : Bilan de vingt ans d’activités novatrices

Après plusieurs mois de recherche, de concertation et de validation, le centre est fier de publier « Les Classeurs du CERIU ». Les deux premiers titres portent sur les infrastructures souterraines et les chaussées. Ce sont des instruments de référence de premier plan, au langage uniformisé, et composés de fiches descriptives destinées aux donneurs d’ouvrages leur permettant de mieux apprivoiser les nouvelles technologies. Un glossaire est intégré à chacun des classeurs, de même qu’une liste des principaux fournisseurs des technologies présentées. Un manuel de standardisation relié aux observations des inspections télévisées dans les conduites d’égout est également produit.

Les classeurs du CERIU ont été créés en 1997 et ont subi une première mise à jour en 2002. Ces fiches seront mises à jour de nouveau en 2024. 

Source : Bilan des 20 ans, Alain Soucy, février 2015.

À cause de son immense popularité, la Semaine des infrastructures déménage au Palais des congrès de Montréal et devient INFRA en 1997. C’est le vocable encore utilisé aujourd’hui.  Avec plus de 80 conférences, près de 1000 participants et 50 exposants, le congrès du CERIU devient un incontournable, gage de la réussite du CERIU.

Source : Bilan de vingt ans d’activités novatrices, Alain Soucy, membre gouverneur

Les Prix Reconnaissance du CERIU honorent ses membres dans les catégories municipal, corporatif et institutionnel.
59 prix ont été remis depuis leur création. Voir la page des Prix Reconnaissance

Les Prix Hommage, quant à eux, honorent ses bénévoles dans les catégories Ambassadeur et gouverneur.
Depuis leur création, 18 ambassadeurs ont été nommés et 6 gouverneurs. Voir les lauréats ambassadeurs et gouverneurs.

Les Réseaux techniques urbains (RTU) représentent l’ensemble des réseaux, souterrains ou aériens, de télécommunications et d’énergies - les réseaux de gaz, d’électricité et de chauffage urbain. Anciennement, ils étaient appelés Utilités publiques

Lors de ces rencontres, les représentants des entreprises RTU, des municipalités, du MTMD, des entreprises de construction, des firmes de génie-conseil et autres collaborateurs discutent des enjeux d’occupation et d’intervention dans l’espace public. Les solutions sont proposées sous forme de guides, de rapports techniques, de formations ou autre supports. Ces documents sont élaborés de façon consensuelle pour être utilisables à l’échelle du Québec, tels que le Formulaire de consentement municipal/MTQ ou le Guide des bonnes pratiques pour la réalisation de tranchées ou encore récemment la signature de la Déclaration de principes pour une gestion concertée des espaces publics. 

Départ de M. Claude Lefebvre, fondateur et premier président du CERIU pendant plus de 10 ans en incluant son rôle au Comité provisoire de la gestation du centre. Comme il en faisait allusion dans son discours d’adieu, il fut en somme le père du CERIU à qui il a su guider ses premiers pas avec clairvoyance, constance et détermination. Il quitte le CERIU en laissant derrière lui de nombreux projets à réaliser, dont les travaux reliés au Guide national des infrastructures pour lequel il fort débattu. Il est remplacé par M. Gilles Vaillancourt, maire de la ville de Laval.

Source : Bilan de vingt ans d’activités novatrices, Alain Soucy

Vignette : M. Claude Lefebvre, 2002.

Une plateforme pour la coordination des travaux, initiée par les partenaires autour du CERIU. Elle a été hébergée par la Ville de Montréal avant de passer sous  la gestion d'Info-Excavation en 2019.

Dans son dépliant, on dit que : « L'info-RTU facilite l'échange structuré d'informations entre les divers intervenants responsables d'un projet affectant les réseaux techniques mais aussi à informer les gestionnaires des autres services notamment les services policiers, d'incendie, d'ambulanciers et de gestion des mesures d'urgence des entraves possibles en raison des interventions réalisées sur les réseaux. »

Depuis 2008, le Prix Relève du CERIU vise à célébrer la relève des étudiants en ingénierie, en urbanisme ou autres domaines connexes et qui est passionnée par les infrastructures urbaines.

Le Prix Relève accorde un prix à un étudiant universitaire qui a réalisé et complété un projet de recherche appliquée. 

Un jury, composé de spécialistes du domaine des infrastructures municipales, examinera chaque candidature et les évaluera selon les conditions d’admissibilité, les objectifs et les critères d’évaluation spécifiés dans le formulaire de candidatures.

Voir les lauréats du Prix Relève. 

Le CERIU obtient les droits des protocoles d’inspection télévisée des réseaux d’égouts PACP/MACP/LACP de NASSCO et devient le détenteur exclusif de la licence en français au Québec.

L’opérateur / analyste qui se fait certifier par le CERIU reçoit une carte de certification avec un numéro de certification unique.

Lancement de l’idée de la création d’un Observatoire, à la suite de la Signature de la Déclaration de principes pour une gestion concertée des espaces publics de plusieurs organismes publics, parapublics et associatifs.

Voir la page de la Déclaration. 

Les protocoles d’inspection télévisée des réseaux d’égouts PACP/MACP/LACP deviennent obligatoires au Québec. Plus de 300 personnes ont été certifiées CERIU / NASSCO à ce jour. 

Le CERIU débute le projet du Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec (PIEMQ) dans le cadre du Programme de recherche appliquée pour le développement des infrastructures municipales (PRADIM) financé par les gouvernements provincial et fédéral. D’autres subventions du gouvernement du Québec permettront de poursuivre le développement de la connaissance de ces infrastructures.

En bref, le CERIU recueille auprès des municipalités du Québec des données qui lui permettent de structurer et de consolider les connaissances relatives au parc d’infrastructures municipales d’eau. Le CERIU complète la banque de données relative au PIEMQ et en fait la mise à jour. Le premier rapport a été publié en 2017. À CONFIRMER

Le conseil permanent Gestion des infrastructures change de nom pour Gestion des actifs afin de refléter ses orientations. Le CERIU avec ses publications et formations couvre de plus en plus d’actifs urbains : bâtiments, voies cyclables, parcs, etc.

Leaders et représentants dans le domaine de la gestion d’actifs municipaux sur les comités nationaux depuis 2016.

Le CERIU obtient une première subvention de la Fédération Canadienne des municipalités (FCM) dans le cadre du Programme de gestion des actifs municipaux (PGAM) afin de sensibiliser les municipalités québécoises à la gestion d’actifs. D'autres subventions suivront jusqu’en 2024.

Signature du livre d'Or de la Ville de Montréal pour souligner les 25 ans du CERIU, en compagnie de (de gauche à droite): Serge Boileau (anciennement président de la Commission des Services électriques de Montréal (CSEM), Chantal Morissette, directrice Service de l’eau, Ville de Montréal, Catherine Lavoie, pdg du CERIU et Sylvain Ouellet, conseiller municipal, Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.

Mission : L’Observatoire sur la gestion intégrée de l’espace public urbain a pour mission d’exercer une vigie et d’identifier, de prioriser et de réaliser en partenariat des mandats de recherche sur les meilleures pratiques de gestion et d’intervention en matière d’espace public urbain afin qu’il soit adapté aux besoins évolutifs des différents usagers.

Les partenaires fondateurs sont les suivants : Ville de Montréal, Ville de Laval, Ville de Québec, Ville de Repentigny et l'Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Voir la page de l'Observatoire. 

De 2021 à 2023, le CERIU reçoit un financement important du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) afin d’outiller les municipalités pour la réalisation d’un plan de gestion des actifs en eau (PGA-Eau). Le travail effectué avec de nombreux intervenants municipaux mènera à la publication des outils en décembre 2023.

Voir la page des outils pour la réalisation d'un plan de gestion des actifs municipaux en eau (PGA-eau)

Les fiches du CERIU à contenu commandité ont été lancées en 2022 pour favoriser et mettre en valeur les produits et procédés des fournisseurs de service.

Ces fiches présentent un produit, un processus ou une innovation. Le partenaire rempli le gabarit recto-verso (chaque zone comporte un nombre maximal de mots) et il envoie les visuels (photos et logos en HD ) selon les formats demandés.
 
Une fois les contenus approuvés par le partenaire, le CERIU produit une mise en page professionnelle et met la fiche en ligne dans une section spéciale sur son site. Il lance ensuite une campagne pour faire la promotion de la fiche sur ses différentes plateformes.
 

Voir la trousse média.