Congrès INFRA 2018
19 au 21 novembre
Biographie du conférencier
Pascal AUSSANT est Ingénieur Chercheur à RICE (Research & Innovation Center for Energy) au sein de GRTgaz.
Responsable du projet "Travaux Ingénierie & Intégrité Polymères", il est en charge des problématiques telles que le développement de nouvelles techniques de pose de réseaux, l'inspection télévisuelle en charge des réseaux, l'utilisation de remblais recyclés ou alternatifs, ..., ainsi que des problématiques liées à l'intégrité des réseaux Polyéthylène et Polymères.
Résumé de conférence
À partir de 2019, la nouvelle réglementation française dite « anti-endommagement » vise à réduire les accidents et endommagements des réseaux enterrés lors de chantier grâce à un rééquilibrage des responsabilités entre le maître d’ouvrage, l’exploitant et l’exécutant des travaux. Cela impacte directement les exploitants en ce qui concerne le géoréférencement de leurs réseaux avec une précision de 40 cm. Il s’agit par exemple de GRDF qui exploite actuellement 192 100 km de canalisations. D’après les experts géomètres, pour obtenir un tel niveau de précision, il est nécessaire de repérer sur site les ouvrages enterrés avec une précision inférieure à 15 cm maximum au niveau de la prise de mesure. À l’heure actuelle, aucune technique universelle ne permet de localiser facilement et très précisément dans les 3 directions de l’espace les ouvrages enterrés. Le projet GeoBot a été conçu dans l’objectif de développer une sonde miniature motorisée qui pourrait localiser des canalisations en polyéthylène de faible diamètre (diamètres internes de 50 mm) avec une précision inférieure à 15 cm. La sonde sera constituée de gyromètres et d’accéléromètres, technologies précises ayant une faible dérive spatiale, mais qui nécessitent un recalage par radiolocalisation pour permettre un géoréférencement sur une longue distance (distance visée pour le trajet aller de la sonde : 500 m, voire 1 km). La sonde devra pouvoir être insérée et récupérée dans la canalisation en charge via un seul point d’accès à l’aide d’un sas d’introduction. Les données de la sonde seront traitées par un logiciel, puis récupérées et directement déversées dans un Système d’Information Géographique (SIG). Le projet a été monté en partenariat avec les Ateliers Laumonier (expertise robotique), Sysnav (expertise capteurs et mesures), le laboratoire INRIA (expertise radiolocalisation), Geoconcept (expertise SIG), FRIATEC (expertise sas) et Engie Crigen et RICE GRTgaz (pilotage projet et représentant end-user).