Congrès INFRA 2019
2 au 4 décembre
Biographie des conférenciers
Après avoir fait une formation en bâtiment et travaux publics – technologie du génie civil aux 2IEs, au Burkina Faso. Tapsinou Diallo a obtenu un baccalauréat en génie urbain (option développent urbain) et une maîtrise en administration des affaires à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. En 2018, il a également obtenu une maîtrise en gestion des infrastructures urbaines à l’ÉTS, Université du Québec. Il a débuté sa carrière professionnelle en 1998, au Sénégal dans des bureaux d’ingénierie qui œuvrent dans les études, l’inspection et la surveillance des travaux, de projets d’infrastructures publics, comme chargé de projets, de2005 à 2012. Actuellement, il travaille au Ministère des Transports du Québec (MTQ) comme adjoint aux gérants de projets
Dorothy Prunyer est titulaire d’un Baccalauréat en génie industriel de l’université de Concordia et possède une maîtrise en gestion des infrastructures urbaines de l’École Technologie Supérieure (ETS) et un Baccalauréat en mathématique-statistique de l’Université de Montréal (UDM). Après quelques années à la Société de Transport de Montréal (STM) dans la division Exploitation et Équipements fixes de l’ingénierie métro à titre d’ingénieure industrielle, elle a rejoint en 2019 l’équipe performance opérationnelle et gestion des actifs chez EXO comme coordonnatrice gestion des actifs.
Résumé de conférence
Ce projet a permis à deux étudiants à la maîtrise en gestion des infrastructures de se greffer à l’équipe de projet travaillant à la réalisation du plan de gestion des bâtiments (PGB) d’une ville de la grande région métropolitaine. L’étude qu’ils ont réalisée visait à prendre en compte les aspects environnementaux dans le plan de gestion des actifs.
L’étude des impacts environnementaux (ÉIE) incluse au PGB a permis d’identifier et d’évaluer les impacts réels générés sur les principales composantes du milieu entre autres, la pollution de l’eau, du sol, et la production des GES d’apporter des mesures d’atténuation et de bonification des effets de ces impacts et la formulation des recommandations d’intervention pour intégrer les aspects environnementaux dans gestion du cycle des actifs
Du point de vue environnemental, l’EIE a montré que les variantes remplacement et exploitation d’actifs génèrent de nombreux impacts négatifs sur les composantes du milieu. Certains de ces impacts négatifs ont une importance forte, avec une pondération globale maximale de 27, tandis que d’autres ont une importance de faible à moyenne, avec une pondération globale de 1 à 3.La plupart de ces impacts négatifs ont des impacts résiduels d’une importance faible, avec une pondération globale de 1, à l’exception de certains impacts négatifs qui, malgré les mesures d’atténuation, ont des impacts résiduels d’importance moyenne avec une pondération globale de 6.
Plusieurs recommandations ont été adressées à la ville participante et pourraient s’appliquer à toutes les municipalités désireuses d’adopter une approche de gestion des actifs innovante et durable en internalisant les coûts des impacts environnementaux de leurs projets, notamment à travers une approche de gestion écologique de l’eau, de l’air, de l’énergie, des matières résiduelles et des matières dangereuses.
Cette étude environnementale accompagne un plan d’intervention qui résulte des étapes suivantes : la mise à jour de l’inventaire grâce à une collecte de données ; l’évaluation de la condition d’état de chaque actif, par le biais d’une inspection, la déduction du déficit de maintien d’actifs et des opportunités d’investissement.