INFRA 2015
Madame Nathalie Oum est ingénieure, diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Électronique, d’Électrotechnique, d’Informatique, d’Hydraulique et de Télécommunications de Toulouse (France), où elle reçoit son diplôme d’ingénieur en Hydraulique et Mécanique des fluides, suivi d’un diplôme de maîtrise de l’École Polytechnique de Montréal soutenu par un rapport de recherche sur l’optimisation des plans de réhabilitation des réseaux d’eau. Elle se joint ensuite au Consortium CGT, où elle travaille au projet d’élaboration du Plan d’intervention des réseaux d’eau et de voirie de la Ville de Montréal (Ville). Suite à cela, elle intègre le Service de l’eau de la Ville où elle collabore dans l’élaboration du plan directeur de la gestion des actifs des réseaux d’eau secondaires. Passionnée par la Macro-économie appliquée à la gestion des infrastructures municipales, elle poursuit simultanément un doctorat à l’Université Concordia sur l’intégration des répercussions sociales et économiques des travaux dans la prise de décision pour le renouvellement des infrastructures.
Monsieur Driss Ellassraoui est ingénieur, diplômé en génie civil de l’École Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat au Maroc en 1996. Il a une vaste expérience dans le domaine des infrastructures municipales, acquise au Québec et ailleurs. Il a collaboré à la réalisation des plans d’intervention de plusieurs villes au Québec, et il a été responsable de nombreux projets de diagnostic des réseaux d’eaux au Canada et aux États-Unis. Depuis 2010, il travaille à la Direction de la gestion stratégique des réseaux d’eau de la ville de Montréal, où il contribue à la gestion et au renouvellement des réseaux d’aqueduc et d’égout de la Ville.
Résumé de la conférence
Les ingénieurs municipaux sont souvent confrontés à la décision d'intervenir prématurément sur une conduite d'eau potable ou d'égout lorsque la chaussée requiert une reconstruction complète. Les interventions sur les actifs de l'eau sont en partie motivées par le fait qu'un bris ou effondrement de conduite survenant après la reconstruction de la voirie provoquerait une coupe dans la chaussée entraînant une accélération de la détérioration de cet actif, et une frustration des riverains face aux multiples interventions municipales sur un horizon de temps très court, donnant ainsi l'impression que les infrastructures sont gérées de manière inefficiente.
Ce compromis entre la gestion des risques de défaillances futures et les opportunités de coordination a été évalué d'un point de vue économique en comparant deux scénarios sur le cycle de vie des actifs :
- le statu quo
- l'arrimage avec les travaux de voirie
Les coûts prématurés d'intervenir sur les conduites versus les coûts de risques de défaillances sont estimés pour déterminer s'il est avantageux ou non de s'arrimer avec les travaux de voirie.