Congrès INFRA 2020
30 novembre au 2 décembre - Édition virtuelle
Biographie des conférenciers
M. Alexandre Baker détient une maîtrise en Aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Il possède également un baccalauréat de l’Université d’Ottawa avec spécialisation en Études de l’environnement et concentration en Géographie. Il travaille depuis 2009 à titre de conseiller en environnement à la Ville de Québec où il intervient dans différents dossiers en lien avec les milieux hydriques, la gestion durable des eaux de pluie et les pratiques d’urbanisme durable. Auparavant, il a œuvré au sein d’une firme de génie-conseil, d’établissements d’enseignement, de la fonction publique et d’organismes à but non lucratif en environnement.
William Verge est diplômé de l’Université Laval en génie civil, concentration « Environnement et ressources hydriques. Depuis 2008, il œuvre au sein d’Agiro comme chargé de projets. Parmi ses réalisations, on compte plusieurs projets d’optimisation de la gestion des eaux pluviales et de contrôle de l’érosion des sols. Il a conçu des guides à l’intention des professionnels sur les bonnes pratiques dans la lutte à l’érosion, l’imperméabilisation des sols et la gestion du ruissellement urbain. Il a géré plusieurs projets de limnologie et de restauration d’habitats. Il a complété en 2020 une maîtrise de recherche en sciences de l’eau (M.Sc) à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Son projet de recherche portait sur l’élaboration d’un programme de suivi des ouvrages de gestion des eaux pluviales à l’échelle du bassin versant du lac Saint-Charles à Québec.
Résumé de conférence
Le lac Saint-Charles est le principal réservoir d’eau potable de la Ville de Québec. Les études scientifiques révèlent un état préoccupant et une eutrophisation accélérée. Les impacts de l’urbanisation sont identifiés comme les accélérateurs de cette détérioration de la qualité de l’eau. Depuis 2010, un suivi de 37 affluents du lac est réalisé. En 2016, 57% des affluents démontrent une problématique liée à l’anthropisation. L’eau de ruissellement de ces affluents est qualifiée de douteuse ou mauvaise. Face à ces constats, la protection de cette ressource en eau devient essentielle. L’amélioration de la qualité de l’eau de ruissellement rejetée au lac par les affluents fut privilégiée. Pour ce faire, la Ville implante différentes pratiques de gestion optimales dans les sous-bassins des affluents les plus dégradés afin de diminuer la quantité d’eau de ruissellement produite (infiltration), de ralentir son écoulement (rétention) et de réduire sa charge polluante (traitement). À ce jour, 9 projets d’infrastructures vertes ont été réalisés dont près de 2 500 mètres de noues de biorérention végétalisée. Afin d’évaluer l’atteinte des objectifs de ces projets, un suivi de la qualité de l’eau des affluents du lac Saint-Charles est maintenu. Puis, un programme de suivi de la performance hydraulique et environnementale de l’eau de ruissellement ainsi qu’un programme de suivi du substrat et des végétaux sont en élaboration. Étant préoccupée par la dégradation de la qualité de l’eau brute, la Ville de Québec entend réaliser d’autres projets de cette nature sur l’ensemble du territoire de l’aire d’alimentation de sa principale prise d’eau potable.