Congrès INFRA 2019
2 au 4 décembre
Biographie des conférenciers
Monsieur Jean-François Lussier s’est joint à l’équipe CIMA+ en 2012. Ingénieur civil de formation, il est également détenteur d’une maîtrise en administration des affaires (MBA). Durant son cursus universitaire, monsieur Lussier a suivi des cours spécialisés dans le domaine de la gestion des ressources hydriques à l’École Nationale du Génie de l’eau et de l’Environnement (ENGEES) de Strasbourg, en France. Monsieur Lussier possède plus de 7 ans d’expérience dans le domaine des ressources hydriques.
Madame Marie-Ève Larouche est diplômée de l’Université Laval en génie des eaux et d’une Maîtrise en administration des affaires (M.B.A.) en sciences et génie de l’UQAM. Au cours de son cursus universitaire, madame Larouche s’est démarquée par son implication en tant que présidente de l’Association des étudiants en génie des eaux de l’Université de Laval (AGEX), mais également en tant que membre étudiant du comité de programme de Génie des eaux. Madame Larouche occupe un poste d’ingénieure junior au sein du département d’Infrastructures de CIMA+, au service d’hydraulique et d’hydrologie à Montréal, depuis avril 2018.
Résumé de conférence
L’accroissement de la population urbaine, entraîne pour la plupart des municipalités et villes québécoises, un besoin de développement et/ou de redéveloppement du territoire. En ajoutant à cela les changements climatiques et en considérant la capacité limitée ou déjà insuffisante des infrastructures souterraines en place, ceci peut causer tout un casse-tête aux ingénieurs municipaux. Ceux-ci doivent jongler avec les projets d’étalement urbain et de densification de leur territoire, tout en assurant un degré de protection des habitations et infrastructures et en étant confrontés aux exigences environnementales en matière de contrôle des surverses d’eaux usées aux milieux récepteurs. Des solutions couramment utilisées et ayant fait leurs preuves sont bien connues des ingénieurs municipaux, comme le décroisement des réseaux unitaires ou les bassins de rétention. Certains aménagements gagnent quant à eux en popularité et de plus en plus de réalisations sont exécutées avec succès sur le territoire québécois, comme les toits verts, les jardins de pluie et les bassins multifonctionnels. Ces dernières peuvent toutefois s’avérer non-applicables sur certains territoires et les approches possibles peuvent, en apparence, sembler aller à l’encontre du principe de développement durable, malgré les gains environnementaux et sociaux possibles. Cette problématique est particulièrement vraie pour les grandes villes québécoises fortement urbanisées, où une plus grande complexité de recherche de solutions ou de leur mise en place est présente.
Basée sur des mises en situation réelles, cette présentation vise à éclairer l’auditoire sur les problématiques observées dans certaines grandes villes québécoises quant à la gestion des eaux pluviales et sanitaires, de présenter l’éventail de solutions d’ingénierie étudiées et d’expliquer le cheminement ayant permis de statuer sur les avantages et inconvénients de mettre en place les solutions retenues.