Congrès INFRA 2019
2 au 4 décembre
Biographie des conférenciers
Luc Forcier: Directeur général et secrétaire-trésorier depuis plus de 30 ans à la Municipalité de Verchères. Gestionnaire généraliste qui dirige une petite équipe dévouée et dynamique. Membre de l'ADMQ et de l'ADGMQ.
Martin Massicotte: Urbaniste depuis plus de 30 ans à Verchères. Membre de l'ordre et accompagnateur de jeunes urbaniste pour l'ordre. Au fil des années , M. Massicotte a aussi pris charge du suivi des installations d'eau potable et d'eau usée et des différents rapports à soumettre aux différents Ministère.
Résumé de conférence
Suite à la prise de connaissance de l'état de nos infrastructures, à la disponibilité des programmes et à une priorisation des actions, la Municipalité a été en mesure d'améliorer de façon significative sa performance.
Nous avions des problèmes importants de stabilité de notre réseau d'eau potable et des travaux en 2007 et 2009 ont permis de régler cette problématique, tout en nous permettant de renouveler des réseaux en mauvais état.
Voici une série d'éléments qui ont participé à ce changement important:
• Participation aux campagnes d’économie d’eau potable de Réseau Environnement depuis des années.
• Participation au dossier des indicateurs de gestion, d’où le cumul de l’information sur nos consommations et prise de conscience de la problématique.
• Limite de production de notre usine de filtration, jusqu’en 2013. Problème en été.
• Volonté d’améliorer notre réseau d’aqueduc. Pression, débit, stabilité, protection incendie.
• Participation à la rédaction du guide de gestion des actifs réalisé par le CERIU, le MAMH et les associations municipales.
• Programmes d’aide financière permettant la réalisation de travaux de réfection de nos infrastructures. Par contre, reddition de compte beaucoup trop complexe.
• Schéma incendie – mesure des débits et pression des bornes incendies et mise en place d’un programme d’entretien et de vérification annuel des bornes mais aussi des vannes sur le réseau (manipulation, réparation au besoin).
• Travaux à l’usine de filtration d’eau potable et augmentation de la capacité de pompage.
• Amélioration du réseau et de la capacité de pompage a fait ressortir d’autres problématiques, comme les coups de bélier pouvant être provoqués par les pompiers lors d’une utilisation du réseau et de la fermeture sans précaution de celui-ci. Micro-fuites ont ressorties.
• Validation des débits de nuit qui ont permis de trouver d’autres problématiques sur le réseau.
• Mise en place des compteurs dans les commerces. Ceux-ci ont éliminé les airs climatisés et frigos à eau.
• Travail de toute l’équipe en lien avec la volonté d’agir sur l’amélioration de notre réseau.
• Validation auprès de notre population lors d’une consultation avec un groupe cible de différents âges et groupe de la municipalité. Présentation des coûts d’un jeu d’eau, mais surtout des quantités importantes d’eau consommées. Les gens nous ont dit que cela n’avait pas de bon sens de gaspiller l’eau avec un projet de jeu d’eau.
• Nous constatons un changement de mentalité dans la population qui est plus sensible à l’importance de ne pas gaspiller l’eau et la folie du gazon jaune en été est un peu moins présente.
Difficultés :
• Pour une municipalité comme la nôtre, avec ressources restreintes et plus généralistes que spécialisées, difficile de compléter toutes les compilations exigées par le gouvernement.
• Même si nous sommes convaincus du bien fondé de suivre l’état de nos réseaux , nous considérons que les compilations sont souvent trop pointues au niveau des données à compléter.