Aller au contenu principal

Un programme de prévention convaincant : pas de nids-de-poule sur la chaussée neuve

2017-04-10
Le lundi 10 avril 2017 La Ville de Québec est fière de confirmer que la réfection de 226 km de chaussée en 2016 a permis d'éliminer avec succès les nids-de-poule sur ces segments. Pour maitriser le phénomène des nids-de-poule, inévitable chaque printemps, la Ville poursuit son plan d'action qui mise sur la prévention, la proactivité, la productivité et la collaboration. La prévention : la solutionLa prévention est l'action la plus efficace pour contrer les nids-de-poule. Empêcher leur formation donne aux usagers de la route un réseau routier de qualité, tout en diminuant les interventions de réparation ponctuelles faites par les équipes de la Ville. « Nous reconnaissons l'importance de la prévention pour contrer le phénomène des nids-de-poule, et c'est pourquoi nous poursuivrons en 2017 l'asphaltage des segments les plus touchés, de façon à améliorer le réseau routier et l'expérience de ses utilisateurs, a mentionné M. Jonatan Julien, vice-président du comité exécutif responsable des infrastructures et des travaux publics. Nous réaliserons cette année la réfection d'au moins 200 km de chaussée. » La proactivité guide les actionsLa Ville est maintenant dotée d'un outil GPS lui permettant de dresser un bilan exhaustif et précis des réparations de nids-de-poule effectuées par ses équipes. Auparavant comptabilisés manuellement, les nids-de-poule colmatés sont maintenant intégrés dans une base de données précisant leur localisation. Cette nouvelle méthode de comptabilisation des interventions confirme la proactivité de la Ville dans l'élimination des nids-de-poule. Les statistiques démontrent que 11 % des nids-de-poule réparés ont été signalés par les citoyens. Ce sont donc 89 % des nids-de-poule qui sont réparés de manière proactive par les équipes. La productivité : des équipes présentes sur le terrainEn période de pointe, la Ville déploie jusqu'à 20 équipes sur le terrain chaque jour. Ils peuvent épandre jusqu'à 60 tonnes d'asphalte pour colmater les nids-de-poule quotidiennement.  De plus, la Ville a ajouté dans ses rues les plus achalandées un véhicule mécanisé de réparation de nids-de-poule permettant des colmatages rapides, effectués par un seul employé. Ceci s'ajoute aux efforts des employés en période printanière.  La Ville souhaite de plus poursuivre la réduction de son délai d'intervention pour la réparation des nids-de-poule signalés par les citoyens. En 2015, le délai moyen d'intervention était en moyenne de 3 jours. La Ville s'était alors fixé comme cible de réduire ce délai à 1,5 jour d'ici 2017. Le délai d'intervention moyen est actuellement de 1,75 jour. Ce délai représente le temps écoulé entre la saisie du signalement et la fermeture de la demande dans le système de gestion, une fois la réparation faite. Un travail de collaboration de chaque instantLa Ville invite les citoyens à signaler les nids-de-poule repérés sur la chaussée. Ce travail de collaboration permet d'améliorer la qualité du réseau routier et de faciliter son entretien. La façon la plus simple et rapide de signaler un nid-de-poule consiste à remplir une demande d'intervention sur le site Internet de la Ville au ville.quebec.qc.ca. Les citoyens peuvent également composer le 311 pour le signalement.Vous pouvez consulter l'annexe (PDF : 1,4 Mo). Pour plus d'informations: Organisation: Ville de QuébecAdresse: 2, rue des Jardins, H.V.Québec, QuébecCanada, G1R 4S9www.ville.quebec.qc.ca

LA RÉSEAUTIQUE SOUTERRAINE À MONTRÉAL D’HIER À DEMAIN

2017-04-06
ENTRETIEN AVEC SERGE BOILEAU, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES SERVICES ÉLECTRIQUES DE MONTRÉAL DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE Au début du XXe siècle, la prolifération de poteaux et de fils aériens augmentait sérieusement les dangers d’incendie à Montréal, sans parler de la nuisance visuelle qu’elle entraînait. C’est pourquoi la CSEM fut créée le 27 juin 1910, il y a un peu plus de cent ans, par décret gouvernemental de la province de Québec, à la suite des recommandations de la Ville de Montréal.  « Il y a eu deux rapports importants qui ont contribué à la décision de construire un réseau souterrain, explique Serge Boileau. En 1904, la Chambre de commerce de Montréal a commandé un rapport à un ingénieur des services électriques de Baltimore, Chas E. Phelps, sur la création d’un réseau de conduits souterrains à Montréal. » Le rapport fut d’ailleurs publié dans la Gazette municipale le 29 février 1904.  « En 1907, poursuit M. Boileau, la Canadian Fire Underwriter’s Association a aussi publié un rapport qui recommandait d’enfouir les fils dans le centre-ville et qui qualifiait Montréal de ville la plus dangereuse du Canada pour les risques d’incendie. Imaginez dix-sept compagnies d’électricité qui mettaient leurs poteaux où ils voulaient dans la ville. » Des problèmes économiques en découlaient, s’assurer devenait prohibitif ou impossible, les entreprises hésitaient à s’installer à Montréal. « La question de la sécurité éloignait les investisseurs, indique M. Boileau. » Mais la solution – l’enfouissement des fils – a pris du temps à s’imposer. « Il y avait des blocages, considère le président de la CSEM. Une autre étape importante a été la commission d’enquête sur les contrats publics créée en 1909, qui a montré que certains avaient un intérêt financier à ce que les choses ne changent pas. Dans le Québec d’alors, le propriétaire d’une compagnie d’électricité, l’échevin, le député provincial et le député fédéral pouvaient être une seule et même personne. Ajoutez à ce fond politique nébuleux, le fait que la municipalité n’avait pas le pouvoir de régler le problème. L’enfouissement des fils n’était pas de juridiction municipale, mais relevait des chartes provinciale et fédérale. » Un autre objectif d’importance, en plus des aspects économiques et sécuritaires, était la consolidation du marché de la distribution d’électricité : « Dix-sept compagnies, c’était trop, souligne le président. Le courant alternatif n’était pas implanté. Il fallait multiplier les centrales au charbon. Ce rôle d’intégrateur, la CSEM le joue encore aujourd’hui, mais d’une autre façon. Nous planifions toutes les activités dans le réseau, nous engageons nous-mêmes les entrepreneurs. Nous avons le plus grand réseau souterrain au Canada. » Plus d’un siècle d’enfouissement En 1913, la Commission a entrepris les travaux d’enfouissement des fils sur la plus importante artère commerciale de Montréal, la rue Sainte-Catherine, entre les rues Atwater et Papineau. Ce premier grand projet a été appelé le « Great White Way » à cause des nouveaux lampadaires électriques dont la lumière blanchâtre contrastait avec celle, bleutée, des anciens réverbères au gaz. Il fallait coordonner l’enfouissement de réseaux appartenant à une trentaine d’entreprises différentes (électricité, téléphonie,tramways, télégraphie, systèmes d’alarme, etc.). Et c’est finalement en 1915 que ce premier grand réseau souterrain de fils et de câbles est inauguré. « Avant 1929, on peut parler d’un âge d’or de l’enfouissement, remarque Serge Boileau; au début, il fallait tout inventer. Les cols bleus concevaient des nouveaux outils pour travailler dans les conduits. » Encore maintenant, beaucoup d’ingéniosité est exigée pour faire face à toute éventualité : « Je peux donner un exemple, ajoute le président, celui des seringues rouillées dans les puits d’accès. Des gens se sont blessés. On a inventé un panier de récupération que l’on installe dans les puits. On a récolté jusqu’à 10 000 seringues dans un arrondissement! » De 1929 à 1945, il y a eu une baisse dans les activités d’enfouissement : « On complétait des bouts de réseau, commente le président. Les ressources étaient limitées pendant la crise, alors que de 1939 à 1945, elles allaient d’abord à l’effort de guerre. De 1945 à 1959, ça reprend un peu. L’étalement urbain commence. Il y a plus de véhicules. Il faut élargir les rues. Les poteaux sont encore en pleine rue. La CSEM est critiquée. Les années 1960 et 1970, ce sont les grands projets: le boulevard Métropolitain, Expo 67, l’autoroute Décarie, les Jeux olympiques de 1976. Tous ces projets ont exigé que l’on enfouisse les fils. Dans les années 1980, Hydro-Québec constate que les lignes à 12 kV ne suffisent plus. Il fallait les remplacer par des lignes à 25 kV. Toutle réseau souterrain du centre-ville devait être refait. Le maire Jean Drapeau a alors décidé de faire d’une pierre deux coups et d’en profiter pour embellir la Ville. » Conséquemment, en 1983, une entente est signée entre Hydro-Québec et la Ville de Montréal prévoyant la reconstruction de plus de 150 km de réseau souterrain et l’enfouissement de 100 km supplémentaires. L’entente avec Hydro était d’environ 600 millions de dollars, une grosse somme pour l’époque. « De 1980 à 2010, continue M. Boileau, on assiste à une prolifération des entreprises dans le domaine de la téléphonie. On passe alors de 19 à 50 usagers. Aujourd’hui, nous sommes rendus à 55 usagers et à 80 utilisateurs. »  Les usagers, ce sont Hydro-Québec et les entreprises de télécommunications comme Vidéotron ou Bell. Quant aux utilisateurs, il s’agitd’organismes qui font un usage du réseau limité dans le temps, et qui n’appartiennent pas au domaine des télécoms ou du transport d’électricité (le MTQ par exemple).   « L’utilisateur paye plus cher, note M. Boileau, car son utilisation est limitée dans le temps; utilisateurs et usagers ont chacun des contrats spécifiques. » Montréal, ville intelligente Montréal veut être la ville la plus intelligente du monde (voir : villeintelligente.montreal.ca/ stratégie). Qu’est-ce qu’une ville intelligente (smart city en anglais)? Parmi les diverses conceptions de la notion de ville intelligente, l’une d’elle se dégage pour les autorités en place : « Les villes intelligentes devraient être perçues comme des systèmes de personnes qui interagissent avec et à l’aide de flux d’énergie, de matériaux, de services et de financement, afin de catalyser le développement économique durable, la résilience et une qualité de vie élevée. Ces flux d’énergie et d’interactions deviennent intelligents grâce à une utilisation stratégique de l’information, de l’infrastructure communicationnelle et des services, dans le cadre d’un processus de planification et de gestion urbaine transparent répondant aux besoins sociaux et économiques d’une société » (European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities - Strategic Implementation Plan, 2013). L’un des préalables pour pouvoir devenir une « ville intelligente » est de développer le réseau de télécommunications urbaines multiservices à très haut débit, ce qui implique plus de fibre optique. Cela signifie notamment que l’on intègre les réseaux de télécommunications à la planification urbaine, en particulier dans le cadre du plan d’urbanisme et, dès maintenant, aux chartes de projets. Mais Montréal a commencé depuis un bon moment sa conversion au numérique : « Il y a 12 ans, commente SergeBoileau, Hydro-Québec occupait plus de 70 % du réseau. Aujourd’hui, son taux d’occupation est de 60 %. Ce sont les télécoms qui ont pris la place. Dans le plan de déploiement de cette ville intelligente, il faudra tenir compte de l’impact sur le réseau souterrain. Il faut un plan intégrateur. Montréal est en avance grâce en particulier à la disponibilité de son réseau souterrain. D’ailleurs la fibre optique prend beaucoup moins de place. Les conduits, il n’y a pas si longtemps, étaient gros comme un poing, aujourd’hui, ils sont gros comme le petit doigt. » M. Boileau souligne aussi la fiabilité de la fibre optique : « Pour la transmission de données continue, il faut de la stabilité. La fibre optique est de loin préférable au sans-fil en termes de stabilité. Nous allons davantage vers la miniaturisation et la fibre optique que vers les bandes passantes aériennes. » Le passé est garant de l’avenir : « Nos 23 millions de mètres de conduits continueront d’être entretenus. Le modèle va rester. Le réseau va rester,même si la façon de l’utiliser peut changer », conclut Serge Boileau.  Source: Revue Électricité Québec Édition Mars/avril 2017 Volume 64, N.2Article publié avec l’autorisation du Magazine Constas Québec

Rapport d’étape sur le Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec

2017-03-21
Le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), dévoile le Rapport d’étape sur l’état des infrastructures en eau des municipalités du Québec. Ce rapport d’étape, réalisé dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales, du Fonds Chantiers Canada-Québec, donne un aperçu de l’état de l’ensemble des infrastructures municipales en eau et de la voirie au-dessus des réseaux, au Québec. Ce rapport d’étape est basé sur les données recueillies et validées d’un échantillon représentatif de 100 municipalités. Toutefois, d’ici la fin de l’année 2017, un portrait avec les données de près de 700 municipalités sera complété. Les résultats obtenus ont fait l’objet de présentations et de discussions dans le cadre d’un comité de suivi, qui inclut des représentants des villes de Québec, Montréal et Laval, de l’Association des ingénieurs municipaux du Québec (AIMQ), de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (ADGMQ), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). À propos La mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information Claude Bruxelle, ing. Ph. D. Directeur de projets Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec 514 848-9885 poste 269 514 914-0808 claude.bruxelle@ceriu.qc.ca    

Nouveau Guide pour une conception intégrée de la gestion des eaux pluviales

2017-03-20
Montréal - Le CERIU, grandement engagé pour la saine gestion des infrastructures municipales,  est très fier de dévoiler son nouveau Guide d’intégration de la gestion durable des eaux pluviales dans l’aménagement d’un site qui vise à aider les urbanistes, architectes-paysagistes, ingénieurs et biologistes à comprendre rapidement toutes les dimensions d’une conception intégrée lors du processus d’élaboration d’un plan de gestion durable des eaux pluviales.  L’approche multidisciplinaire de ce Guide s’adresse à toutes personnes ressources qui cherchent à optimiser les interventions, identifier les règlements traitant de l’aménagement du territoire, lister les principes d’aménagement recommandés selon le type de développement et illustrer les pratiques pour une gestion optimale des eaux pluviales lors de l’aménagement du territoire. Il se présente sous forme de fiches s’appuyant sur des figures, tableaux et organigrammes pour illustrer et synthétiser l’information pour une conception intégrée et documenter des actions que la ville doit réaliser. Plusieurs autres documents ont déjà été produits à l’échelle nationale pour traiter de la gestion des eaux pluviales. Notamment le guide La gestion durable des eaux de pluie d'un site externe réalisé en 2010 par le MAMOT ainsi que le Guide de gestion des eaux pluviales d'un site externe réalisé conjointement par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et le MAMOT en 2011 (mis à jour en 2014). À proposCe guide a été réalisé par le CERIU avec l’appui financier des villes de Montréal, Québec, Granby, Rivière-du-Loup, Repentigny et de Saint-Charles-Borromée, de l’entreprise Soleno, du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. La mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information :Stéphanie BoivinCoordonnatrice aux communications 514 848-9885, poste 270stephanie.boivin@ceriu.qc.ca  Pour information ou soutien technique :Maéva AmbrosCoordonnatrice de projet514 848-9885, poste 228maeva.ambros@ceriu.qc.ca

Nomination au comité Logiciel de NASSCO

2017-03-20
Le CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Ronnie Flannery-Guy, représentant du CERIU auprès de NASSCO, à titre de responsable du comité Logiciel de NASSCO (National Association of Sewer Services Companies).  Ce comité de concertation travaille avec tous les fournisseurs de logiciels pour concevoir et réaliser le programme de certification des logiciels  afin qu’il soit uniforme et qu’il intègre les normes PACP®/ MACP® / LACP®. Ce groupe valide les  révisions, recommande des modifications et effectue les ajustements au besoin. Le CERIU en collaboration avec l’industrie du Québec, est en position d’influencer des décisions qui vont améliorer le programme de certification des logiciels.

Consultation publique - Norme 1809-300 Travaux de construction

2017-03-17
Le CERIU annonce que le projet de la révision de la norme 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout  du Bureau de normalisation du Québec (BNQ), sur lequel il est représenté par M. Joseph Loiacono, est rendu à l’étape de la consultation publique. Si vous êtes intéressé, on vous invite à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Les documents et toutes les informations supplémentaires sur le processus de consultation sont disponibles sur le site Internet du BNQ à l’adresse suivante: [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] 

Consultation publique BNQ P 1809-300-9

2017-03-13
Le BNQ est heureux de vous informer que le projet de norme P 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout est rendu à l'étape de la consultation publique. Au cours de cette étape, les personnes et organisations intéressées par le sujet sont invitées à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Nous vous invitons à consulter la section Consultations publiques de notre site Web [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] et à télécharger le projet de document ainsi que le formulaire de commentaires prévu à cet effet. Veuillez nous retourner vos commentaires à l’adresse secretariat.normalisation@bnq.qc.ca avant le 5 mai 2017. Afin d’éclairer le comité sur vos préoccupations et d’en assurer le traitement, il est important de noter que les commentaires doivent être accompagnés de justifications techniques. Nous vous prions d’utiliser le formulaire prévu à cet effet et de nous le transmettre en format Word. Seuls les commentaires soumis par l’entremise du formulaire seront compilés et retournés au comité pour examen.    

Nouveaux programmes pour aider à lutter contre le changement climatique et à renforcer la planification des infrastructures

2017-03-13
(02/02/2017)  Les investissements dans les infrastructures durables permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser une économie axée sur la croissance propre et de renforcer la classe moyenne en veillant à ce que les collectivités canadiennes soient des endroits où vivre sains et productifs. Aujourd'hui, l'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, et le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Clark Somerville, ont lancé deux nouveaux programmes pour lutter contre le changement climatique dans les collectivités et renforcer la planification et la prise de décisions relatives aux infrastructures. Le Programme Municipalités pour l'innovation climatique et le Programme de gestion des actifs municipaux, qui seront mis en œuvre par la FCM, permettront aux municipalités d'avoir accès à du financement, de la formation et des possibilités d'apprentissage afin d'accroître leur capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à renforcer leur résistance au changement climatique et à favoriser une meilleure planification et une meilleure gestion des infrastructures municipales. Des renseignements sur les programmes sont disponibles en ligne :  Programme Municipalités pour l'innovation climatique Programme de gestion des actifs municipaux  Citations « La plupart des infrastructures dont dépendent chaque jour les Canadiens, qu'il s'agisse de routes et de ponts ou de réseaux d'aqueduc et d'égout, appartiennent aux municipalités. Toutefois, bon nombre de ces administrations ont une capacité limitée quand il s'agit de lutter contre le changement climatique et de contribuer à la réduction de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre au Canada, ce qui constitue une priorité pour le gouvernement du Canada. Nous sommes heureux que la FCM se charge de la mise en œuvre de deux nouveaux programmes qui aideront les administrations locales dans leurs efforts visant à lutter contre le changement climatique et qu'elle les aide à prendre des décisions éclairées et fondées sur de saines pratiques de gestion des actifs en matière d'investissements dans les infrastructures. » L'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités « La FCM aide les collectivités à prospérer en s'occupant des priorités locales et nationales, ce qui comprend le changement climatique, la gestion des infrastructures et les investissements en infrastructure. À eux deux, le Programme de gestion des actifs municipaux et le Programme Municipalités pour l'innovation climatique procureront des avantages importants aux municipalités tandis qu'elles élaborent et mettent en œuvre des pratiques de gestion des infrastructures plus durables et qu'elles effectuent des investissements plus ambitieux dans des infrastructures résistantes au climat et à faibles émissions de carbone. » Clark Somerville, président de la Fédération canadienne des municipalités Faits en bref Dans le Budget 2016, on a annoncé qu'on effectuerait des investissements au cours des cinq prochaines années dans des infrastructures qui protègent les collectivités et appuient la transition continue du Canada vers une économie axée sur une croissance propre.Pour appuyer les efforts de première ligne des municipalités, le gouvernement fournit 75 millions de dollars à la FCM pour la mise en œuvre du Programme Municipalités pour l'innovation climatique.Le gouvernement a aussi octroyé 50 millions de dollars à la Fédération canadienne des municipalités pour l'établissement du Programme de gestion des actifs municipaux.Le gouvernement du Canada fournira plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans en financement d'infrastructure pour le transport en commun, les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les infrastructures de transport à l'appui du commerce, ainsi que les collectivités rurales et nordiques du Canada. Liens connexes Plan d'infrastructure de plus de 180 milliards de dollars du gouvernement du Canada Investissements fédéraux dans les infrastructures   

La ville rapiécée

2017-03-13
Mario Girard  La Presse Je suis un grand marcheur. C’est ainsi que j’aime me déplacer la plupart du temps dans la ville. Pour les longues distances, je me transforme en sardine et je me glisse dans le métro. Et pour les grands trajets, je prends ma vieille Honda en souhaitant qu’elle ne me lâche pas au beau milieu de la 40. Marcher dans les rues de Montréal me permet de décrocher, d’écouter de la musique ou la radio, d’écrire (dans ma tête). Cela me donne surtout le loisir de regarder la ville sous toutes les coutures, de la trouver belle à en avoir des frissons ou de la trouver laide jusqu’au dégoût. Depuis des années, un truc me fascine autant qu’il me désole : la forte présence des bouts d’asphalte dans les trottoirs. Cette spécialité montréalaise est absolument ahurissante. C’est devenu tellement répandu qu’on ne s’en rend plus compte. Faites l’exercice et regardez où vous marchez ! Sur environ 200 mètres de trottoirs, vous allez rencontrer trois ou quatre rapiéçages d’asphalte. Comment naissent ces damiers hideux ? Des travailleurs, municipaux ou du secteur privé, débarquent un matin, font sauter le béton du trottoir pour y faire des travaux d’eau, d’électricité, de gaz ou de câblodistribution et repartent l’après-midi en remplissant le trou avec du bitume. S’il s’agissait de mesures temporaires, ça pourrait aller. Mais voilà, ces bouts d’asphalte restent là pendant des mois, voire des années. On en retrouve par centaines dans la ville. Cela contribue à faire de Montréal une ville négligée, une ville botchée, une ville rapiécée. Je suis très souvent témoin de ce rapiéçage. J’habite à deux pas de la rue Saint-Denis et j’ai remarqué que cette artère commerciale, qui fut le théâtre d’importants travaux en 2015 et 2016, a déjà commencé à être rapiécée. Six mois après un nouvel asphaltage en août dernier, de petites interventions ont eu lieu. Y a pas à dire, la beauté est vraiment éphémère. Ce rafistolage, qu’on retrouve dans les rues, les pistes cyclables et sur les trottoirs, est lié (en grande partie) à un manque de coordination de l’ensemble des travaux qui sont faits dans la ville. C’est donc en hurlant de joie que j’ai pris connaissance de la création d’un guichet unique pour coordonner l’ensemble des travaux faits sur le territoire de Montréal. Je salue la décision de l’administration Coderre, qui reprend le contrôle de la situation en centralisant les demandes émanant de la ville-centre, des arrondissements et des entreprises privées. La création de ce guichet devrait éviter une catastrophe comme celle du boulevard Saint-Laurent, qui a été éventré deux fois de suite en 2008 ; une première fois par la Ville pour des travaux de remplacement de la chaussée, des conduites souterraines et des trottoirs, et une deuxième fois par Gaz Métro pour le remplacement de ses propres conduites. En prenant connaissance de la création de ce système que les villes de Toronto (programme INview), Boston et New York ont déjà depuis quelques années, certains d’entre vous pourraient se dire : Quoi ? Ça n’existait pas déjà ? En fait, il y avait depuis deux ans à Montréal un système qui permettait de gérer les opérations de ces entreprises qu’on appelle les réseaux techniques urbains (RTU). Mais le nouveau système qui sera officiellement mis en place le 1er juin donnera plus de pouvoir à l’administration centrale. Celle-ci pourra faire attendre des travaux non urgents ou même facturer aux entreprises le coût de détérioration des rues que les travaux pourraient entraîner. Lors d’une entrevue hier, Lionel Perez, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, m’a assuré que le dialogue avec les RTU se déroulait très bien jusqu’à maintenant. En effet, les porte-parole de Bell, Gaz Métro et Hydro-Québec m’ont tous dit qu’ils saluaient l’arrivée de ce guichet. Chez Vidéotron, on m’a toutefois dit qu’on avait entendu parler de ce projet « dans l’actualité », mais que rien ne leur avait été « présenté plus concrètement ». On verra si ce nouveau système sera efficace et comblera tout le monde. On verra aussi si la ville perdra enfin ses patchs. En agissant ainsi, l’administration Coderre envoie un message clair à l’ensemble des partenaires. Mais elle prête également flanc aux critiques des observateurs. Lorsqu’on éventrera une rue deux fois de suite, on saura précisément qui blâmer. La ville trouée Nous voici rendus à la période de l’année où circuler en voiture dans les rues de Montréal donne l’impression d’être des personnages du film La nuit de Varennes. Nous roulons dans des carrosses comme au temps de Louis XVI. J’ai pu ressentir il y a quelques jours ce que nos ancêtres ont connu au XVIIIe siècle en empruntant ma voiture pour faire une course à l’autre bout de la ville. Il n’y a pas que la grippe qui est forte cette année, les nids-de-poule le sont aussi. J’ai remonté ma vitre de peur d’être éjecté de ma voiture. Depuis des années, on se demande à qui ou à quoi attribuer la présence de ces nids-de-poule qui, bon an, mal an, atteignent le chiffre mirobolant de 90 000 par année à Montréal. La mauvaise qualité de l’asphalte ? L’aplomb des chaussées ? Le sous-financement ? La négligence ? La compétence des entreprises engagées ? Avez-vous remarqué que depuis quelque temps, on ne parle plus de ces causes ? On ne fait que mettre en cause le mercure qui joue au yo-yo. D’ailleurs, ce sont les météorologues qui commentent l’état des nids-de-poule, pas les spécialistes du bitume ou de la construction des routes. Je trouve que les soubresauts de la météo ont le dos large. Ils sont maintenant les uniques responsables de ce fléau. Encore une fois, on vit avec cela sans se poser de questions et on fait du rapiéçage pour gagner du temps. Au fond, je m’énerve pour rien. Je devrais faire preuve de patience. Selon les experts qui s’intéressent au réchauffement climatique, la température devrait augmenter d’environ 4 °C d’ici à la fin du siècle. À ce rythme-là, dans 250 ans, nous aurons des hivers chauds qui ne créeront plus de fluctuations de température. Bref, ça sera la fin des nids-de-poule ! Et dites-vous que si les experts se trompent, à bord de nos voitures volantes, on ne sentira plus les trous dans les rues.  

Optimiser le processus de validation des données de vos plans d'intervention avec l'application DIAGNOSTICPI

2017-03-03
Le CERIU (Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines), grandement engagé pour la saine gestion des infrastructures municipales, est très fier de dévoiler la nouvelle application Web DiagnosticPI conçue pour fournir un support à la détection d’erreurs ou d’anomalies contenues dans les données des plans d’intervention des municipalités du Québec. L’application DiagnosticPI a été développée lors de la réalisation du Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec (PIEMQ) par le CERIU, pour faciliter le traitement des données des plans d’intervention fournis par les municipalités. DiagnosticPI, une plateforme Web, s’adresse principalement aux gestionnaires municipaux, à leurs consultants et à toutes personnes ressources devant produire ou mettre à jour un plan d’intervention en référence au Guide d’élaboration d’un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. L’application se veut un outil sécuritaire et simple à utiliser, offrant la possibilité de procéder à la validation des données du fichier excel du plan d’intervention (annexes 1 à 5 du guide). L’utilisation de cet outil n’est pas une exigence du Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) ni une garantie de l’acceptation du plan d’intervention. Toutefois, cet outil peut s’avérer utile aux municipalités souhaitant valider la qualité de leurs données et ainsi faciliter la production ou la mise à jour de leur plan d’intervention. À propos Le PIEMQ est réalisé par le CERIU dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales (PRADIM), du Fonds Chantiers Canada-Québec - volet Recherche et Planification. La  mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information : Pour information ou soutien technique : Camille Fauchon 514 848-9885, poste 272 infrastructures@ceriu.qc.ca

Nomination de Jean Carrier à titre de président du conseil permanent - Infrastructures de surface

2017-03-02
Le conseil d’administration du CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Jean Carrier, ingénieur à la ville de Montréal, comme nouveau président du conseil permanent – infrastructures de surface. M. Carrier succède à M. France Bernard, également de la ville de Montréal, qui a assumé ce poste pendant plusieurs années. Nous lui transmettons nos plus sincères remerciements pour son implication. Jean Carrier est gradué en génie civil de l’École Polytechnique de Montréal et possède une maîtrise en réhabilitation des infrastructures urbaines de la même université. Fort d’une expérience de plus de 23 ans dans le domaine des infrastructures routières, il a participé à la réalisation de nombreux projets d’évaluation de réseaux routiers et à l’implantation de systèmes de gestion des chaussées pour différentes administrations routières. À l’emploi de la Ville de Montréal comme chef de division, ses principales responsabilités concernent la gestion des actifs routiers et d’ouvrages d’art soit plus de 4000 km de chaussées, 6700 km de trottoirs ainsi que 500 ponts et structures connexes.

Le Guide d'auscultation des voies cyclables cité en exemple dans La Presse+

2017-03-02
Il y a quelques mois, le CERIU a entamé la réalisation d'un Guide entièrement dédié à l'auscultation des voies cyclables tout en poursuivant, avec ses collaborateurs, les efforts pour assurer le soutien financier de sa réalisation. Aujourd'hui, ses efforts portent fruit avec la parution de l'article « Des chercheurs au chevet des pistes cyclables» de Pierre-André Normandin de La Presse +. Celui-ci y souligne l'importance de l'initiative du CERIU à l’heure où les villes multiplient les projets de pistes cyclables. Comme souligné par Maéva Ambros, chargée de projets au CERIU, « les chercheurs veulent développer un outil pour évaluer l’état de leurs voies, car les défauts dans la chaussée peuvent rapidement représenter un problème de sécurité pour les cyclistes. « Un pneu de vélo n’a pas la même capacité à supporter un choc qu’une roue de voiture ». En outre, M. Marc-André Gadoury, élu responsable du réseau cyclable de Montréal,  a annoncé récemment que la Ville versera 15 000 $ au projet, soit environ la moitié du budget. Les villes de Québec et Saint-Charles-Borromée, ainsi que l’Association des constructeurs de routes et des grands travaux du Québec couvriront une autre partie. Le CERIU est toujours à la recherche de financement pour mener à bien les travaux. Par ailleurs, le comité de travail du CERIU prévoit lancer un deuxième volet, suite logique de leurs travaux, dans lequel ils élaboreront un guide pour assurer l’entretien des pistes cyclables visant à mieux définir comment on gère les données et quelles sont les meilleures techniques pour intervenir.  Lire l'article dans La Presse+ Consultez le sommaire de projet Pour plus d'information : Maéva Ambros, chargée de projets, CERIU514 848-9885 poste 228

Réseau cyclable - La Ville accorde une contribution financière au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines

2017-03-01
Montréal, le 1er mars 2017 - Le comité exécutif (CE) de la Ville de Montréal a autorisé une contribution financière de 15 000 $ au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) pour l'élaboration du Guide d'auscultation pour les voies cyclables. La collaboration entre la Direction des transports de la Ville et l'un de comités de travail du CERIU, qui a débuté en septembre 2016, a pour objectif la production du Guide d'auscultation pour les voies cyclables, lequel : proposera une procédure d'auscultation des pistes cyclables; fournira de l'information sur l'utilisation de la technologie numérique pour les relevés; présentera une méthodologie pour traiter les données des relevés; et décrira le contenu d'une fiche d'inspection. Ce guide permettra ainsi une uniformisation des procédures d'auscultation et une meilleure connaissance de l'état des pistes cyclables. « Avec plus de 780 kilomètres de voies cyclables et plus d'un million de cyclistes, l'auscultation des infrastructures permettra d'assurer le confort et la sécurité des usagers. Offrir des infrastructures de qualité et bien entretenues est primordial pour notre Administration. Le guide d'auscultation spécifique pour les voies cyclables permettra à la Ville d'avoir une connaissance fine de l'état des pistes cyclables de l'agglomération et ainsi de prendre les actions nécessaires pour en assurer le maintien et l'entretien au niveau de qualité attendu des usagers », déclare le responsable des transports au comité exécutif, M. Aref Salem. Le Guide d'auscultation pour les voies cyclables sera publié au printemps prochain et présenté par le CERIU notamment lors du congrès INFRA 2017, qui se tiendra en décembre prochain, à Montréal. « Nous sommes constamment à améliorer nos façons de faire pour offrir un meilleur niveau de service aux cyclistes. Au-delà des aménagements cyclables, il devient impératif de doter d'un outil performant pour analyser l'état de la chaussée et ainsi s'assurer que le réseau existant est dans un état optimal », mentionne M. Marc-André Gadoury, responsable des dossiers vélo au sein de l'Administration Coderre. « L'auscultation adéquate de la chaussée cyclable ainsi que de meilleures pratiques d'analyse et de conception contribuent à une gestion responsable de nos ressources. La réalisation du guide d'auscultation des pistes cyclables répond à un besoin et permettra une meilleure gestion de notre réseau cyclable », ajoute M. Salem. Le Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines Fondé en 1994, le CERIU est un organisme sans but lucratif né du besoin de réhabiliter les infrastructures municipales de façon performante et à des coûts acceptables. Grâce à l'expertise variée de ses 170 membres organisationnels regroupant municipalités, entreprises, ministères, laboratoires et institutions d'enseignement et à son approche unique axée sur le partenariat et la concertation, le CERIU est le seul organisme à offrir une perspective intégrée de la problématique des infrastructures municipales. La Ville de Montréal est membre du CERIU depuis sa création et siège à son conseil d'administration. À ce titre, elle a déjà par le passé accordé d'autres contributions financières pour soutenir la production de guides et l'organisation du congrès (INFRA 2012 à 2016).  

Projet de loi no 122 - AFG dépose un mémoire

2017-02-15
Montréal, le 15 février 2017 L’AFG présente ses recommandations pour changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal L’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) propose de changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’AFG a fait cette suggestion hier soir dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi no 122, Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs. « Depuis 2002, les contrats de services professionnels d’ingénierie dans le domaine municipal sont presque toujours attribués au plus bas soumissionnaire, au détriment de la qualité, a souligné André Rainville, président-directeur général de l’AFG. Cette dynamique laisse peu de place à l’innovation et à l’optimisation des projets. Au contraire, pour obtenir des contrats les firmes sont incitées à réduire leur prestation de services au strict minimum, ce qui entraîne alors des risques sur les coûts de possession et la qualité. » Dans sa version actuelle, le projet de loi no 122 n’apporte pas de véritables solutions à une situation problématique qui perdure depuis bientôt 15 ans. Dans l’optique d’accorder une plus grande autonomie aux municipalités, qui est l’objet ce projet de loi, l’AFG recommande de permettre l’utilisation d’un mode de sélection basée uniquement sur la qualité pour les contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’Association a également soumis dans son mémoire des exemples de formules qui intègrent un critère « prix », mais qui favorisent néanmoins une plus grande qualité que la formule proposée par le projet de loi. Finalement, l’AFG recommande d’élaborer un guide pour les municipalités, similaire à ce qui se fait déjà par le gouvernement avec le Passeport Entreprises, afin d’appuyer les municipalités dans la mise en place des meilleurs processus d’octroi de contrats, et de favoriser une plus grande concurrence et l’accès aux marchés publics municipaux aux PME. CLIQUEZ ICI pour consulter le mémoire de l’AFG sur le projet de loi no 122  À propos de l’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) Fondée en 1974, l'Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) regroupe des firmes de toutes les tailles, présentes dans toutes les régions du Québec et qui emploient la majorité de la main-d’œuvre dans le secteur du génie-conseil. Ces firmes multidisciplinaires ou spécialisées offrent une gamme variée de services professionnels à des clients publics et privés dans de nombreux domaines. Renseignements :Pierre NadeauDirecteur des communications514.871.2229, poste 28pnadeau@afg.quebec

Gestion des chantiers : Montréal veut mettre fin au chaos

2017-02-10
Édition du 10 février 2017 Source: La Presse / Pierre-André Normandin Afin de débloquer ses artères souvent encombrées de cônes, la Ville de Montréal compte revoir de fond en comble sa façon d’autoriser les entreprises comme Bell et Hydro-Québec à faire des travaux sur son territoire. Un guichet unique veillera désormais à une meilleure coordination. Pour éviter des problèmes fréquents de coordination, Montréal a entrepris en 2013 de revoir ses pratiques.Après avoir étudié les façons de faire de Toronto, Québec, Boston et New York, un comité a recommandé de mettre en place un guichet unique pour autoriser les travaux sur les « réseaux techniques urbains ». Il s’agit d’entreprises comme Bell, Vidéotron, Hydro-Québec et Gaz Métro qui possèdent des câbles ou conduites sous les rues de Montréal. La Ville dit avoir beaucoup travaillé à coordonner les chantiers de ses propres services, mais qu’elle doit désormais se pencher sur ceux des entreprises. Le guichet unique aura ainsi pour mandat d’éviter les chantiers entrant en conflit les uns avec les autres.  Autre changement majeur, Montréal veut aussi facturer aux entreprises le coût de la détérioration prématurée des rues que leurs travaux occasionnent. Chaque tranchée creusée fragilise la chaussée, réduisant sa durée de vie utile. L’eau s’infiltre en effet dans les incisions faites dans le bitume, ce qui contribue à la prolifération des nids-de-poule. Outre un guichet unique, Montréal prévoit produire des guides afin de préciser les façons de procéder pour creuser dans les rues de la métropole et comment bien colmater les trous. La Ville prévient également qu’elle compte désormais évaluer le travail effectué et pourrait ainsi demander des correctifs. Montréal a aussi l’intention de développer un outil informatique pour suivre à la trace les travaux des tiers dans ses rues et ainsi avoir une meilleure connaissance de ce qui se trouve sous ses chaussées. Plusieurs chantiers de la Ville ont en effet été retardés après la découverte de câbles ou conduites qui n’apparaissent pas sur les plans.  Pour lire l'article intégral, cliquez ici  

2024 © CERIU | Plan de site