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Nomination au comité Logiciel de NASSCO

2017-03-20
Le CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Ronnie Flannery-Guy, représentant du CERIU auprès de NASSCO, à titre de responsable du comité Logiciel de NASSCO (National Association of Sewer Services Companies).  Ce comité de concertation travaille avec tous les fournisseurs de logiciels pour concevoir et réaliser le programme de certification des logiciels  afin qu’il soit uniforme et qu’il intègre les normes PACP®/ MACP® / LACP®. Ce groupe valide les  révisions, recommande des modifications et effectue les ajustements au besoin. Le CERIU en collaboration avec l’industrie du Québec, est en position d’influencer des décisions qui vont améliorer le programme de certification des logiciels.

Consultation publique - Norme 1809-300 Travaux de construction

2017-03-17
Le CERIU annonce que le projet de la révision de la norme 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout  du Bureau de normalisation du Québec (BNQ), sur lequel il est représenté par M. Joseph Loiacono, est rendu à l’étape de la consultation publique. Si vous êtes intéressé, on vous invite à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Les documents et toutes les informations supplémentaires sur le processus de consultation sont disponibles sur le site Internet du BNQ à l’adresse suivante: [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] 

Consultation publique BNQ P 1809-300-9

2017-03-13
Le BNQ est heureux de vous informer que le projet de norme P 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout est rendu à l'étape de la consultation publique. Au cours de cette étape, les personnes et organisations intéressées par le sujet sont invitées à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Nous vous invitons à consulter la section Consultations publiques de notre site Web [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] et à télécharger le projet de document ainsi que le formulaire de commentaires prévu à cet effet. Veuillez nous retourner vos commentaires à l’adresse secretariat.normalisation@bnq.qc.ca avant le 5 mai 2017. Afin d’éclairer le comité sur vos préoccupations et d’en assurer le traitement, il est important de noter que les commentaires doivent être accompagnés de justifications techniques. Nous vous prions d’utiliser le formulaire prévu à cet effet et de nous le transmettre en format Word. Seuls les commentaires soumis par l’entremise du formulaire seront compilés et retournés au comité pour examen.    

Nouveaux programmes pour aider à lutter contre le changement climatique et à renforcer la planification des infrastructures

2017-03-13
(02/02/2017)  Les investissements dans les infrastructures durables permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser une économie axée sur la croissance propre et de renforcer la classe moyenne en veillant à ce que les collectivités canadiennes soient des endroits où vivre sains et productifs. Aujourd'hui, l'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, et le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Clark Somerville, ont lancé deux nouveaux programmes pour lutter contre le changement climatique dans les collectivités et renforcer la planification et la prise de décisions relatives aux infrastructures. Le Programme Municipalités pour l'innovation climatique et le Programme de gestion des actifs municipaux, qui seront mis en œuvre par la FCM, permettront aux municipalités d'avoir accès à du financement, de la formation et des possibilités d'apprentissage afin d'accroître leur capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à renforcer leur résistance au changement climatique et à favoriser une meilleure planification et une meilleure gestion des infrastructures municipales. Des renseignements sur les programmes sont disponibles en ligne :  Programme Municipalités pour l'innovation climatique Programme de gestion des actifs municipaux  Citations « La plupart des infrastructures dont dépendent chaque jour les Canadiens, qu'il s'agisse de routes et de ponts ou de réseaux d'aqueduc et d'égout, appartiennent aux municipalités. Toutefois, bon nombre de ces administrations ont une capacité limitée quand il s'agit de lutter contre le changement climatique et de contribuer à la réduction de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre au Canada, ce qui constitue une priorité pour le gouvernement du Canada. Nous sommes heureux que la FCM se charge de la mise en œuvre de deux nouveaux programmes qui aideront les administrations locales dans leurs efforts visant à lutter contre le changement climatique et qu'elle les aide à prendre des décisions éclairées et fondées sur de saines pratiques de gestion des actifs en matière d'investissements dans les infrastructures. » L'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités « La FCM aide les collectivités à prospérer en s'occupant des priorités locales et nationales, ce qui comprend le changement climatique, la gestion des infrastructures et les investissements en infrastructure. À eux deux, le Programme de gestion des actifs municipaux et le Programme Municipalités pour l'innovation climatique procureront des avantages importants aux municipalités tandis qu'elles élaborent et mettent en œuvre des pratiques de gestion des infrastructures plus durables et qu'elles effectuent des investissements plus ambitieux dans des infrastructures résistantes au climat et à faibles émissions de carbone. » Clark Somerville, président de la Fédération canadienne des municipalités Faits en bref Dans le Budget 2016, on a annoncé qu'on effectuerait des investissements au cours des cinq prochaines années dans des infrastructures qui protègent les collectivités et appuient la transition continue du Canada vers une économie axée sur une croissance propre.Pour appuyer les efforts de première ligne des municipalités, le gouvernement fournit 75 millions de dollars à la FCM pour la mise en œuvre du Programme Municipalités pour l'innovation climatique.Le gouvernement a aussi octroyé 50 millions de dollars à la Fédération canadienne des municipalités pour l'établissement du Programme de gestion des actifs municipaux.Le gouvernement du Canada fournira plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans en financement d'infrastructure pour le transport en commun, les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les infrastructures de transport à l'appui du commerce, ainsi que les collectivités rurales et nordiques du Canada. Liens connexes Plan d'infrastructure de plus de 180 milliards de dollars du gouvernement du Canada Investissements fédéraux dans les infrastructures   

La ville rapiécée

2017-03-13
Mario Girard  La Presse Je suis un grand marcheur. C’est ainsi que j’aime me déplacer la plupart du temps dans la ville. Pour les longues distances, je me transforme en sardine et je me glisse dans le métro. Et pour les grands trajets, je prends ma vieille Honda en souhaitant qu’elle ne me lâche pas au beau milieu de la 40. Marcher dans les rues de Montréal me permet de décrocher, d’écouter de la musique ou la radio, d’écrire (dans ma tête). Cela me donne surtout le loisir de regarder la ville sous toutes les coutures, de la trouver belle à en avoir des frissons ou de la trouver laide jusqu’au dégoût. Depuis des années, un truc me fascine autant qu’il me désole : la forte présence des bouts d’asphalte dans les trottoirs. Cette spécialité montréalaise est absolument ahurissante. C’est devenu tellement répandu qu’on ne s’en rend plus compte. Faites l’exercice et regardez où vous marchez ! Sur environ 200 mètres de trottoirs, vous allez rencontrer trois ou quatre rapiéçages d’asphalte. Comment naissent ces damiers hideux ? Des travailleurs, municipaux ou du secteur privé, débarquent un matin, font sauter le béton du trottoir pour y faire des travaux d’eau, d’électricité, de gaz ou de câblodistribution et repartent l’après-midi en remplissant le trou avec du bitume. S’il s’agissait de mesures temporaires, ça pourrait aller. Mais voilà, ces bouts d’asphalte restent là pendant des mois, voire des années. On en retrouve par centaines dans la ville. Cela contribue à faire de Montréal une ville négligée, une ville botchée, une ville rapiécée. Je suis très souvent témoin de ce rapiéçage. J’habite à deux pas de la rue Saint-Denis et j’ai remarqué que cette artère commerciale, qui fut le théâtre d’importants travaux en 2015 et 2016, a déjà commencé à être rapiécée. Six mois après un nouvel asphaltage en août dernier, de petites interventions ont eu lieu. Y a pas à dire, la beauté est vraiment éphémère. Ce rafistolage, qu’on retrouve dans les rues, les pistes cyclables et sur les trottoirs, est lié (en grande partie) à un manque de coordination de l’ensemble des travaux qui sont faits dans la ville. C’est donc en hurlant de joie que j’ai pris connaissance de la création d’un guichet unique pour coordonner l’ensemble des travaux faits sur le territoire de Montréal. Je salue la décision de l’administration Coderre, qui reprend le contrôle de la situation en centralisant les demandes émanant de la ville-centre, des arrondissements et des entreprises privées. La création de ce guichet devrait éviter une catastrophe comme celle du boulevard Saint-Laurent, qui a été éventré deux fois de suite en 2008 ; une première fois par la Ville pour des travaux de remplacement de la chaussée, des conduites souterraines et des trottoirs, et une deuxième fois par Gaz Métro pour le remplacement de ses propres conduites. En prenant connaissance de la création de ce système que les villes de Toronto (programme INview), Boston et New York ont déjà depuis quelques années, certains d’entre vous pourraient se dire : Quoi ? Ça n’existait pas déjà ? En fait, il y avait depuis deux ans à Montréal un système qui permettait de gérer les opérations de ces entreprises qu’on appelle les réseaux techniques urbains (RTU). Mais le nouveau système qui sera officiellement mis en place le 1er juin donnera plus de pouvoir à l’administration centrale. Celle-ci pourra faire attendre des travaux non urgents ou même facturer aux entreprises le coût de détérioration des rues que les travaux pourraient entraîner. Lors d’une entrevue hier, Lionel Perez, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, m’a assuré que le dialogue avec les RTU se déroulait très bien jusqu’à maintenant. En effet, les porte-parole de Bell, Gaz Métro et Hydro-Québec m’ont tous dit qu’ils saluaient l’arrivée de ce guichet. Chez Vidéotron, on m’a toutefois dit qu’on avait entendu parler de ce projet « dans l’actualité », mais que rien ne leur avait été « présenté plus concrètement ». On verra si ce nouveau système sera efficace et comblera tout le monde. On verra aussi si la ville perdra enfin ses patchs. En agissant ainsi, l’administration Coderre envoie un message clair à l’ensemble des partenaires. Mais elle prête également flanc aux critiques des observateurs. Lorsqu’on éventrera une rue deux fois de suite, on saura précisément qui blâmer. La ville trouée Nous voici rendus à la période de l’année où circuler en voiture dans les rues de Montréal donne l’impression d’être des personnages du film La nuit de Varennes. Nous roulons dans des carrosses comme au temps de Louis XVI. J’ai pu ressentir il y a quelques jours ce que nos ancêtres ont connu au XVIIIe siècle en empruntant ma voiture pour faire une course à l’autre bout de la ville. Il n’y a pas que la grippe qui est forte cette année, les nids-de-poule le sont aussi. J’ai remonté ma vitre de peur d’être éjecté de ma voiture. Depuis des années, on se demande à qui ou à quoi attribuer la présence de ces nids-de-poule qui, bon an, mal an, atteignent le chiffre mirobolant de 90 000 par année à Montréal. La mauvaise qualité de l’asphalte ? L’aplomb des chaussées ? Le sous-financement ? La négligence ? La compétence des entreprises engagées ? Avez-vous remarqué que depuis quelque temps, on ne parle plus de ces causes ? On ne fait que mettre en cause le mercure qui joue au yo-yo. D’ailleurs, ce sont les météorologues qui commentent l’état des nids-de-poule, pas les spécialistes du bitume ou de la construction des routes. Je trouve que les soubresauts de la météo ont le dos large. Ils sont maintenant les uniques responsables de ce fléau. Encore une fois, on vit avec cela sans se poser de questions et on fait du rapiéçage pour gagner du temps. Au fond, je m’énerve pour rien. Je devrais faire preuve de patience. Selon les experts qui s’intéressent au réchauffement climatique, la température devrait augmenter d’environ 4 °C d’ici à la fin du siècle. À ce rythme-là, dans 250 ans, nous aurons des hivers chauds qui ne créeront plus de fluctuations de température. Bref, ça sera la fin des nids-de-poule ! Et dites-vous que si les experts se trompent, à bord de nos voitures volantes, on ne sentira plus les trous dans les rues.  

Optimiser le processus de validation des données de vos plans d'intervention avec l'application DIAGNOSTICPI

2017-03-03
Le CERIU (Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines), grandement engagé pour la saine gestion des infrastructures municipales, est très fier de dévoiler la nouvelle application Web DiagnosticPI conçue pour fournir un support à la détection d’erreurs ou d’anomalies contenues dans les données des plans d’intervention des municipalités du Québec. L’application DiagnosticPI a été développée lors de la réalisation du Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec (PIEMQ) par le CERIU, pour faciliter le traitement des données des plans d’intervention fournis par les municipalités. DiagnosticPI, une plateforme Web, s’adresse principalement aux gestionnaires municipaux, à leurs consultants et à toutes personnes ressources devant produire ou mettre à jour un plan d’intervention en référence au Guide d’élaboration d’un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. L’application se veut un outil sécuritaire et simple à utiliser, offrant la possibilité de procéder à la validation des données du fichier excel du plan d’intervention (annexes 1 à 5 du guide). L’utilisation de cet outil n’est pas une exigence du Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) ni une garantie de l’acceptation du plan d’intervention. Toutefois, cet outil peut s’avérer utile aux municipalités souhaitant valider la qualité de leurs données et ainsi faciliter la production ou la mise à jour de leur plan d’intervention. À propos Le PIEMQ est réalisé par le CERIU dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales (PRADIM), du Fonds Chantiers Canada-Québec - volet Recherche et Planification. La  mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information : Pour information ou soutien technique : Camille Fauchon 514 848-9885, poste 272 infrastructures@ceriu.qc.ca

Nomination de Jean Carrier à titre de président du conseil permanent - Infrastructures de surface

2017-03-02
Le conseil d’administration du CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Jean Carrier, ingénieur à la ville de Montréal, comme nouveau président du conseil permanent – infrastructures de surface. M. Carrier succède à M. France Bernard, également de la ville de Montréal, qui a assumé ce poste pendant plusieurs années. Nous lui transmettons nos plus sincères remerciements pour son implication. Jean Carrier est gradué en génie civil de l’École Polytechnique de Montréal et possède une maîtrise en réhabilitation des infrastructures urbaines de la même université. Fort d’une expérience de plus de 23 ans dans le domaine des infrastructures routières, il a participé à la réalisation de nombreux projets d’évaluation de réseaux routiers et à l’implantation de systèmes de gestion des chaussées pour différentes administrations routières. À l’emploi de la Ville de Montréal comme chef de division, ses principales responsabilités concernent la gestion des actifs routiers et d’ouvrages d’art soit plus de 4000 km de chaussées, 6700 km de trottoirs ainsi que 500 ponts et structures connexes.

Le Guide d'auscultation des voies cyclables cité en exemple dans La Presse+

2017-03-02
Il y a quelques mois, le CERIU a entamé la réalisation d'un Guide entièrement dédié à l'auscultation des voies cyclables tout en poursuivant, avec ses collaborateurs, les efforts pour assurer le soutien financier de sa réalisation. Aujourd'hui, ses efforts portent fruit avec la parution de l'article « Des chercheurs au chevet des pistes cyclables» de Pierre-André Normandin de La Presse +. Celui-ci y souligne l'importance de l'initiative du CERIU à l’heure où les villes multiplient les projets de pistes cyclables. Comme souligné par Maéva Ambros, chargée de projets au CERIU, « les chercheurs veulent développer un outil pour évaluer l’état de leurs voies, car les défauts dans la chaussée peuvent rapidement représenter un problème de sécurité pour les cyclistes. « Un pneu de vélo n’a pas la même capacité à supporter un choc qu’une roue de voiture ». En outre, M. Marc-André Gadoury, élu responsable du réseau cyclable de Montréal,  a annoncé récemment que la Ville versera 15 000 $ au projet, soit environ la moitié du budget. Les villes de Québec et Saint-Charles-Borromée, ainsi que l’Association des constructeurs de routes et des grands travaux du Québec couvriront une autre partie. Le CERIU est toujours à la recherche de financement pour mener à bien les travaux. Par ailleurs, le comité de travail du CERIU prévoit lancer un deuxième volet, suite logique de leurs travaux, dans lequel ils élaboreront un guide pour assurer l’entretien des pistes cyclables visant à mieux définir comment on gère les données et quelles sont les meilleures techniques pour intervenir.  Lire l'article dans La Presse+ Consultez le sommaire de projet Pour plus d'information : Maéva Ambros, chargée de projets, CERIU514 848-9885 poste 228

Réseau cyclable - La Ville accorde une contribution financière au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines

2017-03-01
Montréal, le 1er mars 2017 - Le comité exécutif (CE) de la Ville de Montréal a autorisé une contribution financière de 15 000 $ au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) pour l'élaboration du Guide d'auscultation pour les voies cyclables. La collaboration entre la Direction des transports de la Ville et l'un de comités de travail du CERIU, qui a débuté en septembre 2016, a pour objectif la production du Guide d'auscultation pour les voies cyclables, lequel : proposera une procédure d'auscultation des pistes cyclables; fournira de l'information sur l'utilisation de la technologie numérique pour les relevés; présentera une méthodologie pour traiter les données des relevés; et décrira le contenu d'une fiche d'inspection. Ce guide permettra ainsi une uniformisation des procédures d'auscultation et une meilleure connaissance de l'état des pistes cyclables. « Avec plus de 780 kilomètres de voies cyclables et plus d'un million de cyclistes, l'auscultation des infrastructures permettra d'assurer le confort et la sécurité des usagers. Offrir des infrastructures de qualité et bien entretenues est primordial pour notre Administration. Le guide d'auscultation spécifique pour les voies cyclables permettra à la Ville d'avoir une connaissance fine de l'état des pistes cyclables de l'agglomération et ainsi de prendre les actions nécessaires pour en assurer le maintien et l'entretien au niveau de qualité attendu des usagers », déclare le responsable des transports au comité exécutif, M. Aref Salem. Le Guide d'auscultation pour les voies cyclables sera publié au printemps prochain et présenté par le CERIU notamment lors du congrès INFRA 2017, qui se tiendra en décembre prochain, à Montréal. « Nous sommes constamment à améliorer nos façons de faire pour offrir un meilleur niveau de service aux cyclistes. Au-delà des aménagements cyclables, il devient impératif de doter d'un outil performant pour analyser l'état de la chaussée et ainsi s'assurer que le réseau existant est dans un état optimal », mentionne M. Marc-André Gadoury, responsable des dossiers vélo au sein de l'Administration Coderre. « L'auscultation adéquate de la chaussée cyclable ainsi que de meilleures pratiques d'analyse et de conception contribuent à une gestion responsable de nos ressources. La réalisation du guide d'auscultation des pistes cyclables répond à un besoin et permettra une meilleure gestion de notre réseau cyclable », ajoute M. Salem. Le Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines Fondé en 1994, le CERIU est un organisme sans but lucratif né du besoin de réhabiliter les infrastructures municipales de façon performante et à des coûts acceptables. Grâce à l'expertise variée de ses 170 membres organisationnels regroupant municipalités, entreprises, ministères, laboratoires et institutions d'enseignement et à son approche unique axée sur le partenariat et la concertation, le CERIU est le seul organisme à offrir une perspective intégrée de la problématique des infrastructures municipales. La Ville de Montréal est membre du CERIU depuis sa création et siège à son conseil d'administration. À ce titre, elle a déjà par le passé accordé d'autres contributions financières pour soutenir la production de guides et l'organisation du congrès (INFRA 2012 à 2016).  

Projet de loi no 122 - AFG dépose un mémoire

2017-02-15
Montréal, le 15 février 2017 L’AFG présente ses recommandations pour changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal L’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) propose de changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’AFG a fait cette suggestion hier soir dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi no 122, Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs. « Depuis 2002, les contrats de services professionnels d’ingénierie dans le domaine municipal sont presque toujours attribués au plus bas soumissionnaire, au détriment de la qualité, a souligné André Rainville, président-directeur général de l’AFG. Cette dynamique laisse peu de place à l’innovation et à l’optimisation des projets. Au contraire, pour obtenir des contrats les firmes sont incitées à réduire leur prestation de services au strict minimum, ce qui entraîne alors des risques sur les coûts de possession et la qualité. » Dans sa version actuelle, le projet de loi no 122 n’apporte pas de véritables solutions à une situation problématique qui perdure depuis bientôt 15 ans. Dans l’optique d’accorder une plus grande autonomie aux municipalités, qui est l’objet ce projet de loi, l’AFG recommande de permettre l’utilisation d’un mode de sélection basée uniquement sur la qualité pour les contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’Association a également soumis dans son mémoire des exemples de formules qui intègrent un critère « prix », mais qui favorisent néanmoins une plus grande qualité que la formule proposée par le projet de loi. Finalement, l’AFG recommande d’élaborer un guide pour les municipalités, similaire à ce qui se fait déjà par le gouvernement avec le Passeport Entreprises, afin d’appuyer les municipalités dans la mise en place des meilleurs processus d’octroi de contrats, et de favoriser une plus grande concurrence et l’accès aux marchés publics municipaux aux PME. CLIQUEZ ICI pour consulter le mémoire de l’AFG sur le projet de loi no 122  À propos de l’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) Fondée en 1974, l'Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) regroupe des firmes de toutes les tailles, présentes dans toutes les régions du Québec et qui emploient la majorité de la main-d’œuvre dans le secteur du génie-conseil. Ces firmes multidisciplinaires ou spécialisées offrent une gamme variée de services professionnels à des clients publics et privés dans de nombreux domaines. Renseignements :Pierre NadeauDirecteur des communications514.871.2229, poste 28pnadeau@afg.quebec

Gestion des chantiers : Montréal veut mettre fin au chaos

2017-02-10
Édition du 10 février 2017 Source: La Presse / Pierre-André Normandin Afin de débloquer ses artères souvent encombrées de cônes, la Ville de Montréal compte revoir de fond en comble sa façon d’autoriser les entreprises comme Bell et Hydro-Québec à faire des travaux sur son territoire. Un guichet unique veillera désormais à une meilleure coordination. Pour éviter des problèmes fréquents de coordination, Montréal a entrepris en 2013 de revoir ses pratiques.Après avoir étudié les façons de faire de Toronto, Québec, Boston et New York, un comité a recommandé de mettre en place un guichet unique pour autoriser les travaux sur les « réseaux techniques urbains ». Il s’agit d’entreprises comme Bell, Vidéotron, Hydro-Québec et Gaz Métro qui possèdent des câbles ou conduites sous les rues de Montréal. La Ville dit avoir beaucoup travaillé à coordonner les chantiers de ses propres services, mais qu’elle doit désormais se pencher sur ceux des entreprises. Le guichet unique aura ainsi pour mandat d’éviter les chantiers entrant en conflit les uns avec les autres.  Autre changement majeur, Montréal veut aussi facturer aux entreprises le coût de la détérioration prématurée des rues que leurs travaux occasionnent. Chaque tranchée creusée fragilise la chaussée, réduisant sa durée de vie utile. L’eau s’infiltre en effet dans les incisions faites dans le bitume, ce qui contribue à la prolifération des nids-de-poule. Outre un guichet unique, Montréal prévoit produire des guides afin de préciser les façons de procéder pour creuser dans les rues de la métropole et comment bien colmater les trous. La Ville prévient également qu’elle compte désormais évaluer le travail effectué et pourrait ainsi demander des correctifs. Montréal a aussi l’intention de développer un outil informatique pour suivre à la trace les travaux des tiers dans ses rues et ainsi avoir une meilleure connaissance de ce qui se trouve sous ses chaussées. Plusieurs chantiers de la Ville ont en effet été retardés après la découverte de câbles ou conduites qui n’apparaissent pas sur les plans.  Pour lire l'article intégral, cliquez ici  

Changements climatiques : entrevue avec Dominique Paquin, Ouranos

2017-02-03
Entrevue avec Dominique Paquin La vulnérabilité des infrastructures urbaines aux changements climatiques? « L'hiver devient moins froid. C'est une impression qui est fondée. » Les températures du mois de janvier ont été anormalement douces : de 3 à 7 degrés au-dessus de la normale. Dominique Paquin, spécialiste en simulations et analyses climatiques pour le consortium Ouranos, explique que le réchauffement climatique en est la cause principale et que cela influence la vulnérabilité des infrastructures urbaines.  Pour écouter l'entrevue intégrale, cliquez ici Source: Radio-Canada.ca Gravel le matin

Du verre recyclé pour isoler nos rues?

2017-02-01
La rue Gatineau à Rouyn-Noranda sera le théâtre d'essai d'une nouvelle technologie développée par l'Université Laval et l'entreprise Cascades. L'inclusion de verre recyclé pourrait permettre de mieux isoler les routes contre le gel et ainsi leur assurer une meilleure longévité. Le directeur de la division des Travaux publics et services techniques de Rouyn-Noranda, Noël Lanouette, croit que le territoire de Rouyn-Noranda est le laboratoire idéal pour ce genre de projet. « Nous, on a un projet de faire un test, une planche d'essai sur la rue Gatineau à partir de l'été 2017. On leur a soumis ce projet-là où on retrouve les sols favorables à l'utilisation de ce matériel-là. Après cela, on va voir comment cela va fonctionner. » Technologie prometteuse Dans le cadre du projet pilote, l’isolant routier traditionnel sera remplacé par du « verre cellulaire ». Il s’agit de verre recyclé dans lequel de l’air a été injecté. Le verre cellulaire aurait l’apparence d’une pierre ponce. Selon le directeur du service technique de la Ville de Rouyn-Noranda, Pierre Moses, les avantages de cette nouvelle technologie pourraient être nombreux. «En termes de produit fini, il n'y a aucun problème pour l'environnement, et en plus, on peut enlever des matières avec lesquelles on ne sait pas quoi faire. On peut prolonger la vie de nos infrastructures, diminuer les coûts.»  - Pierre Moses  Il ajoute qu'un suivi rigoureux est fait afin d'être en mesure de déterminer les coûts comparatifs et les avantages. « Peut-être que c'est plus performant qu'on pensait en termes d'isolation. C'est des éléments qu'on va regarder avec l'Université Laval », explique-t-il. La ville a été sélectionnée pour réaliser le projet pilote à cause des grands froids qui frappent fréquemment la région en période hivernale. Cliquez ici pour accéder au lien cet l'article.  

Joignez un comité d’experts de l’excavation sécuritaire en hiver !

2017-01-31
Êtes-vous un spécialiste de l’excavation en sol gelé ? Le CERIU, en collaboration avec Info-Excavation, invite les spécialistes concernés par l’enjeu des bris d’infrastructures souterraines en période hivernale à participer au démarrage d’un comité d’experts d’ici le 28 février 2017. Le travail du comité vise à recenser les façons de faire d’ici et d’ailleurs pour développer l’expertise et les bonnes pratiques à appliquer au sein des municipalités du Québec. Les résultats de leurs travaux seront dévoilés dès 2018. Pour en savoir plus, communiquez avec Salamatou Modieli A. au téléphone 514-848-9885 poste 236 ou via courriel salamatou.modieli@ceriu.qc.ca ou consultez un descriptif du projet en cliquant ICI ou répondez au sondage d'intérêt en cliquant ICI   

La qualité des travaux municipaux : une question de surveillance?

2017-01-30
Selon un comité d’une quarantaine d’experts multidisciplinaires du Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), il est important d’aider les municipalités à mieux encadrer les pratiques de surveillance de chantier. Dans les prochaines années, au Québec, les investissements dédiés aux infrastructures municipales se chiffreront en dizaines de milliards de dollars. Ces chiffres laissent présager que le nombre de chantiers municipaux n’est pas sur le point de diminuer.  Avec le soutien de son comité, le CERIU travaille à proposer des solutions et des outils dans un Guide qui répondra à cet enjeu. Le 31 janvier dernier s’est déroulée une rencontre de travail sur le « Guide de surveillance des travaux d’infrastructures municipales ». Julien Blancher, étudiant chargé de la rédaction, Julie Morin ing., chargée de projet et Maéva Ambros, ing. jr,  coordinatrice du projet, vous proposent un tour d’horizon de l’ensemble du projet :  Auteurs :
Julien Blancher, chargé de la rédaction : M. Blancher est candidat à la maîtrise en génie, concentration gestion des infrastructures urbaines, à l’ÉTS. Il réalise cette formation dans le cadre d'un double-diplôme avec l’École d'ingénieurs française des Arts et Métiers ParisTech. Dans le cadre de son projet de maîtrise, il travaille sur la réalisation du guide de surveillance de travaux d’infrastructures municipales.
Supervisé par Julie Morin, chargée de projet : Mme Morin est titulaire d’un baccalauréat en génie de la construction de l’ÉTS depuis 1995. Elle commence sa carrière sur les chantiers du côté de l’entrepreneur puis, quelques années plus tard, elle se joint à une firme de génie-conseil. Ses années d’expérience en ingénierie lui ont permis d’acquérir une solide expertise en matière de conception, surveillance et coordination de travaux incluant une expertise reconnue dans les domaines de la signalisation routière et de la gestion de la circulation. Elle est présentement directrice ingénierie et associée chez IGF axiom. Enfin, elle est formatrice pour l’AQTr et pour la formation sur la surveillance de travaux de l’OIQ.
Maéva Ambros, coordinatrice : Mme Ambros, ingénieure junior, est responsable du conseil permanent Infrastructures souterraines au CERIU. Celui-ci a pour objectif d’appuyer et de soutenir le développement de l’expertise et des meilleures pratiques en matière de développement durable pour les infrastructures municipales de surface, par des activités de normalisation, de diffusion, de formation, de recherche, de veille et de transfert technologique.
Pourriez-vous nous dresser le contexte de ce projet? (JB) Il existe de nombreuses disparités qui sont observables au niveau de la surveillance de chantier entre les différentes municipalités, mais aussi entre les différentes firmes de génie-conseil, ou même au sein d’une même organisation entre les différents surveillants employés. (JM) À mon sens, il existe un véritable manque d’information à ce sujet, les connaissances doivent être centralisées. Le Guide de surveillance de travaux d’infrastructures municipales semble être l’outil idéal pour y remédier. (MA) Dès 2013, le conseil permanent Infrastructures souterraines du CERIU a souligné le besoin grandissant d’un guide pouvant uniformiser les bonnes pratiques de surveillance pour les municipalités. De cette manière, on limiterait les zones grises qui engendrent des discordances entre les parties prenantes. Après avoir sondé l’intérêt des acteurs du milieu qui ont répondu favorablement à ce projet, le CERIU travaille à présent avec IGF axiom pour développer un outil détaillé proposant des formulaires. Qu’est-ce qui vous motive dans ce projet? (JM) Ce projet va permettre l’homogénéisation des pratiques en matière de surveillance. À ce jour, les municipalités rencontrent de nombreuses difficultés dans la rédaction de leurs mandats et ces difficultés persistent lors de la réalisation de la surveillance puisque le plan de surveillance est très rarement exigé à l’ingénieur responsable de la surveillance de travaux. (JB) Il est également très stimulant de voir que ce Guide correspond aux demandes de plusieurs municipalités qui avaient l’intention de rédiger des documents semblables. De plus, de nombreux acteurs des chantiers d’infrastructures municipales sont présents dans le comité de travail (municipalités, entrepreneurs, firmes de génie-conseil, etc.), et travaillent de concert pour la réussite de ce projet. Quels sont les principaux défis qui sont à relever lors de la rédaction du guide ? (JM) Le défi principal autour de la rédaction de ce guide est que le contenu, les formulaires et les outils proposés soient fonctionnels, simples et clairs afin de permettre leurs utilisations, tout en restant les plus exhaustifs possible. (MA) Nous souhaitons recevoir l’avis d’un grand nombre d’acteurs du milieu afin de produire un document en phase et adapté à la réalité des municipalités. Pour cela, nos participants, déjà fortement occupés, nous accordent du temps pour partager leur expertise. C’est donc un beau défi que de se coordonner tous ensemble pour élaborer ce Guide.   En attendant la publication du Guide, auriez-vous des documents en lien avec ce projet à conseiller ? (JB) Il est possible de trouver de nombreuses informations et outils utiles dans le « Guide de surveillance des travaux » de l’Ordre des ingénieurs du Québec ou le « Guide de surveillance - Chantiers d’infrastructures de transport » du Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.  Le Guide du CERIU permettra de répondre aux enjeux municipaux. Qui sont les contributeurs de ce projet? (MA) Nos contributeurs financiers sont la Ville de Montréal, la Ville de Québec, la Ville de Repentigny, IGF axiom, l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (MTMDET) et le MITACS. Quelles sont les prochaines étapes pour ce projet ? (MA) Nous travaillons présentement à la rédaction du Guide et à l’élaboration des formulaires. Nous aimerions beaucoup tester avec quelques municipalités cet été le processus de surveillance et les formulaires proposés dans le Guide. Cela nous permettra de faire des ajustements à l’automne et présenter le Guide finalisé au Congrès INFRA du CERIU qui se déroulera du 4 au 6 décembre au Palais des congrès de Montréal.   Vous faites partie d’une ville et aimeriez participer au projet pilote cet été pour tester le Guide et nous faire part de vos commentaires ? Veuillez contacter Mme Ambros, maeva.ambros@ceriu.qc.ca Pour toutes questions sur ce projet, vous pouvez contacter Mme Maéva Ambros à son adresse courriel : maeva.ambros@ceriu.qc.ca