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Mot de la présidente

2017-05-25
L’assemblée générale annuelle des membres du CERIU a eu lieu le jeudi 20 avril 2017 chez Bell, de la rue Beaver hall à Montréal. C’est avec enthousiasme que je vous invite à consulter le rapport annuel qui a été présenté lors de cette rencontre. Il confirme le dynamisme qui s’est opéré durant 2016 au CERIU. De même, le comité de gouvernance du CERIU a présenté des modifications aux règlements généraux, préalablement entérinés par les membres du conseil d’administration lors de la rencontre du 22 septembre 2016. Ces nouveaux règlements sont maintenant en vigueur. Vous pouvez les consulter sur le lien suivant. Il y a eu peu de mouvement au sein des représentants pour les 4 catégories de membres du conseil d’administration. Je souligne le départ à la retraite de M. Jean-Pierre Villeneuve de l’INRS-ETE et je profite de l’occasion pour lui réitérer nos plus chaleureux remerciements pour toutes ses années d’implication au sein du conseil d’administration et du comité exécutif du CERIU. C’est avec plaisir que nous accueillons Mme Sophie Villeneuve représenter l’INRS-ETE au CA et au CE.

Stantec grand gagnant du prix d'Infrastructures urbaines de l'AFG

2017-05-25
La SQI désirait construire une nouvelle gare fluviale à Lévis afin d’accueillir adéquatement le nombre grandissant de passagers empruntant la traverse. Stantec a conçu un plan de réaménagement des infrastructures du site en prévision de la construction du nouveau bâtiment, tout en maintenant les opérations pendant les travaux. Grâce à une fluidité améliorée, les usagers bénéficient aujourd’hui d’installations plus accessibles et sécuritaires, améliorant la qualité de leur expérience de transport. Pour lire l'article intégral, cliquez ici  

Des solutions pour améliorer l’état des voies cyclables

2017-05-24
Le CERIU est heureux d’annoncer la publication du Guide d’auscultation des voies cyclables en revêtement souple. Ce Guide apporte plusieurs pistes de solutions à un enjeu important de sécurité et de mobilité, principalement en cette période estivale : l’état des voies cyclables. Pour M. Pierre Gauthier, chargé de projet au CERIU « l’élaboration de ce guide d’auscultation des voies cyclables constitue une partie importante de la gestion des actifs afin d’assurer la pérennité d’une infrastructure qui est très utile aux nombreux cyclistes et autres utilisateurs des municipalités. » Ce Guide sera apprécié des gestionnaires, concepteurs et du personnel des travaux publics à la recherche d’outils pour uniformiser les méthodes d’auscultation tout en proposant une procédure de diagnostic des défauts et problématiques pour appliquer les bonnes solutions adaptées aux voies cyclables en revêtement souple hors rue et intégrées à la chaussée. Celui-ci propose pour guider les municipalités : une procédure pour réaliser une démarche d’auscultation, un tableau illustré des types de dégradations des voies cyclables, un tableau illustré des types d’anomalies de sécurité et un exemple de fiche d’inspections visuelles des voies cyclables. Le CERIU remercie les partenaires financiers pour leur appui : la Ville de Montréal, la Ville de Québec, la municipalité de Saint-Charles-Borromée, ainsi que l’Association des constructeurs de routes et des grands travaux du Québec (ACRGTQ). Le CERIU est reconnaissant de l’apport exceptionnel des membres du comité de travail qui ont accepté de partager leur expertise et les remercie de leur générosité pour les photos et nombreux documents qui ont permis de bonifier ce guide. Pour toutes questions : Maéva Ambros, ing. jrChargée de projetsMaeva.ambros@ceriu.qc.ca

Place à la mise au banc d’essai du Guide de surveillance des travaux d’infrastructures municipales

2017-05-24
Le Guide de surveillance des travaux d’infrastructures municipales sur lequel le CERIU travaille en étroite collaboration avec des municipalités, organismes, entrepreneurs, firmes de génie-conseil sera testé par cinq municipalités. Chacune des municipalités le mettra à l’épreuve sur des chantiers très complémentaires de manière à valider des travaux ayant des caractéristiques différentes : budgets, type de travaux, infrastructures concernées, acteurs impliqués, etc. Les participants testeront les outils fournis par le CERIU durant la période estivale ce qui les mènera à faire un bilan sur leur expérience en septembre. Le document comportera de nombreux formulaires à utiliser sur chantier, ainsi qu’un guide établissant les bonnes pratiques. Il contiendra ainsi toutes les informations pour s’imposer comme un outil de référence auprès de toutes les personnes impliquées dans les travaux municipaux. (Lire l’article du 30 janvier 2017) Les précieux commentaires des participants permettront de bonifier la version préliminaire du Guide et de proposer un outil complet qui sera présenté lors du congrès INFRA du CERIU du 4 au 6 décembre au palais des congrès de Montréal. 

Comment garder un œil attentif sur l’état de nos bâtiments municipaux ?

2017-05-24
Une première rencontre du comité de travail sur la « Gestion des bâtiments municipaux » s'est déroulée en mai avec la participation des représentants de municipalités de différentes tailles intéressés à dresser un portrait global de leurs besoins et préciser les bonnes pratiques à adopter en ce domaine. Premier constat, les municipalités québécoises sont devenues familières avec les pratiques de collecte, d'analyse et de mise à jour des données sur l’état de leurs infrastructures à l’aide du plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. Malheureusement, un tel suivi n’est pas une pratique courante pour les bâtiments municipaux. De plus, bien souvent les municipalités ayant peu de ressources attribuent la gestion des bâtiments municipaux au département des travaux publics qui doit déjà s’assurer du bon état des infrastructures souterraines et de surface. Ceux-ci se retrouvent donc à devoir conjuguer avec de nombreuses priorités. Mais surtout, un frein important est le manque évident de bonnes pratiques reconnues. En effet, comme il n’existe présentement aucune méthodologie commune aux municipalités pour gérer l’état de leurs bâtiments municipaux, il n’est pas simple d’en implanter une sans connaître les étapes à réaliser. Le réflexe de certains intervenants sera de soulever qu'il existe plusieurs logiciels de gestion des bâtiments municipaux sur le marché, mais il ne suffit pas d’implanter un logiciel dans une municipalité pour assurer une bonne gestion de ces actifs. Il est nécessaire de réfléchir en amont à la méthodologie à adopter pour s’assurer de collecter les bonnes données de qualité et les maintenir à jour selon les ressources disponibles. Gardez donc l’œil ouvert, le Guide méthodologique des bâtiments municipaux devrait être disponible début 2018!  Pour toutes questions : Maéva Ambros, ing. jrChargée de projetsMaeva.ambros@ceriu.qc.ca  

Sondage sur les pratiques d'excavation sécuritaires en hiver

2017-05-24
Aidez-nous à dresser un portrait des pratiques d’excavation sécuritaires en hiver au Québec et à définir les meilleures façons de faire en répondant au sondage avant le 26 mai 2017. Lien vers le sondage 

Pratiques d'excavation sécuritaire en hiver

2017-05-24
Le 3 mai dernier s’est déroulé le démarrage du projet portant sur les pratiques d’excavation sécuritaire en hiver. Pour le comité de travail, piloté par Luu Mai, chargé de projet du CERIU, Mme Salamatou Modieli, coordonnatrice des projets du CERIU et Mme Nathalie Moreau, directrice générale d’Info-Excavation, il s’agissait d’une des étapes déterminantes pour assurer l’orientation des travaux qui vise essentiellement à recenser les meilleures pratiques d’excavation en hiver, d'ici et d'ailleurs, et à proposer une bonne pratique pour le Québec. Pour le CERIU la mise en application d’une pratique homogène et adaptée d’excavation en hiver aiderait les différents partenaires à mieux partager l’emprise publique et à optimiser son utilisation de façon à diminuer les risques de bris d’infrastructures et à améliorer la sécurité des travailleurs et des citoyens.  Comme en témoignent quelque 150 réponses obtenues lors d’un sondage réalisé par le CERIU, cette problématique intéresse les intervenants en infrastructures du Québec. Soulignons que plus de 60 intervenants ont signifié leur intérêt à participer au comité de travail favorisant ainsi, la création d’un comité de spécialistes de haut calibre issus des municipalités du Québec, des entreprises de réseaux techniques urbains (RTU), des associations d’entrepreneurs et de travaux publics ainsi que des représentants des firmes de génie-conseil. Pour plus de détails sur l’évolution du projet, réalisé par le conseil permanent RTU, consultez l’adresse suivante : http://www.ceriu.qc.ca/projets/pratiques-excavation-securitaire-en-hiver

Infrastructures souterraines - Le rôle essentiel des municipalités en matière de prévention

2017-05-10
Le mercredi 10 mai 2017  Les dommages causés aux infrastructures souterraines peuvent être particulièrement irritants et coûteux, lorsque, par exemple, la fermeture de routes, la défectuosité des feux de circulation, l'interruption des services de télécommunication, d'électricité ou de gaz, occasionnées par des bris ont un impact direct sur la qualité de vie de ses citoyens. Partout dans les municipalités du Québec se trouvent des infrastructures souterraines invisibles qui assurent, entre autres, l'acheminement et le transport de l'énergie, des signaux de télévision et de télécommunications, de l'eau potable et des eaux usées. Encore aujourd'hui, ce sont plus de 4,5 bris qui ont lieu chaque jour dans la province. Nombreux sont les dommages qui auraient pu être évités, si une demande de localisation avait été faite auprès d'Info-Excavation afin de connaître l'emplacement des infrastructures souterraines. Aidez-nous à prévenir les dommages aux infrastructures souterraines pour protéger les travailleurs, les citoyens, l'environnement et l'accès aux services publics. Comme municipalité, vous pouvez faire la différence en terme de :•donneur d'ouvrage,•planificateur et exécutant de travaux d'excavation,•propriétaire d'infrastructures. Ensemble, nous pouvons améliorer la situation. Pour plus d'informations : info-ex.com  Pour plus d'informations: Organisation: Info-Excavation Adresse: 1600 Boul. Henri-Bourassa OuestMontréal, QuébecCanada, H3M 3E2www.info-ex.com     

Congrès INFRA 2017 du 4 au 6 décembre - L’appel aux conférenciers est lancé

2017-04-27
Montréal – C’est avec enthousiasme que le comité responsable du Congrès INFRA, organisé par le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), lance sur le thème Le patrimoine urbain : un enjeu de gestion durable des actifs l’appel aux conférenciers 2017. La présidente Mme Michèle St-Jacques, professeure titulaire de l’École de technologie supérieure, et le coprésident M. Sylvain Roy, chef de division de l’expertise et du soutien technique à la Ville de Montréal invitent les ingénieurs, urbanistes, technologues et gestionnaires ayant mis en œuvre des solutions et des outils pratiques pour faire face aux grands enjeux d’une saine gestion des actifs et d’un aménagement urbain durable à déposer une proposition de conférence avant le 2 juin prochain.  Le Congrès INFRA 2017, rassemblera plus de 1 500 professionnels, de tous les milieux, du 4 au 6 décembre, au Palais des congrès de Montréal. Nous y aborderons de nombreux sujets et présenterons de nombreuses études de cas issus du milieu municipal. Comment parvenir à maintenir et à améliorer notre patrimoine de manière à optimiser sa valeur et son développement pour les générations futures ? Comment peut-on répondre concrètement aux grands enjeux de densification, d’adaptation aux changements climatiques, de gestion de l’eau potable et des eaux pluviales et usées, de mobilité urbaine, de partage de l’espace urbain et de réforme des pratiques et des techniques dans un contexte de développement durable ? Quelles sont les meilleures pratiques de conception, d’entretien, d’aménagement et de gestion sur lesquelles les professionnels peuvent s’appuyer et s’inspirer ? Ce sont là quelques-uns des sujets qui viendront alimenter le congrès INFRA 2017. Téléchargez l’appel aux conférenciers Congrès INFRA 2017 CERIU Fondé en 1994, le CERIU est un organisme sans but lucratif né du besoin de réhabiliter les infrastructures municipales de façon performante et à des coûts acceptables. Il veille à mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Source et information Stéphanie BoivinCoordonnatrice en communication, CERIUTél. : 438 497-6677    Courriel : stéphanie.boivin@ceriu.qc.cawww.ceriu.qc.ca

L'INRS s'associe à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu pour développer un outil d'analyse et de gestion du risque d'inondation

2017-04-24
Alors que le nombre d'inondations majeures augmente constamment, il n'existe à ce jour aucun outil opérationnel de cartographie et d'analyse du risque lié aux inondations. Une lacune que l'équipe des professeurs Karem Chokmani et Monique Bernier du Centre Eau Terre Environnement de l'INRS est en voie de combler avec le développement d'un nouvel outil de gestion et d'analyse du risque d'inondation, appelé GARI. Ce projet bénéficie d'un important financement gouvernemental de près d'un million de dollars, dont 900 000 $ provenant du Programme canadien pour la sûreté et la sécurité dirigé par le Centre des sciences pour la sécurité de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC CSS), en partenariat avec Sécurité publique Canada. GARI aura d'importantes retombées en matière de sécurité civile, car il permettra d'intervenir de façon plus efficace avant et pendant l'inondation. « Plusieurs régions du Canada sont aux prises avec des inondations chaque année et celles-ci peuvent avoir des répercussions socio-économiques importantes », dit Mark Williamson, directeur général, RDDC CSS. « Nous sommes fiers d'appuyer ce projet qui aura d'importantes retombées en matière de sécurité civile, car il permettra d'intervenir de façon plus efficace avant et pendant d' éventuelles inondations. » Se présentant sous la forme d'une application intégrée à un système d'information géographique (SIG), cet outil sera composé de modules opérationnels de cartographie et de caractérisation qui permettront de visualiser et d'analyser en mode préparatoire et opérationnel le risque lié aux inondations. GARI donnera accès à des informations détaillées en temps réel sur : Le risque d'inondationL'état de la situation réelleL'étendue des dommages réels et potentiels pour les populations, les bâtiments et infrastructuresS'arrimant aux travaux en cours à l'INRS sur la cartographie dynamique des risques d'inondations en zones urbaines, ce projet  fournira un appui à la décision de première importance pour la prévention, la préparation et l'intervention des organisations municipales et gouvernementales face aux risques d'inondation. « GARI permettra d'améliorer les opérations d'évacuation de la population, ainsi que la protection et la surveillance des infrastructures physiques lorsque survient une inondation », précise le professeur Chokmani. Cet outil, qui aidera les collectivités à mieux se préparer aux situations d'urgence, sera  d'abord testé et validé sur le territoire de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il sera par la suite appliqué à d'autres bassins au Canada soumis aux risques d'inondation. Partenaires du projet GARI : Rôles Détenant une expertise reconnue en développement d'outils SIG opérationnels, en hydrologie et en télédétection, l'équipe du professeur Chokmani travaillera en étroite collaboration avec : La Commission géologique du Canada - chargée de mettre en œuvre le projet et de répondre à toutes les questions touchant les aspects administratifs et scientifiques du projet, conjointement avec l'INRS,La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu - utilisateur final à l'échelle localeLe ministère de la Sécurité publique du Québec - utilisateur potentiel à l'échelle régionale et provincialeSécurité publique Canada - conseiller et fournisseur d'imagerie satelliteEnvironnement Canada et le ministère du Développement durable de l'environnement et de la lutte aux changements climatiques - conseillers en modélisations hydrologique et hydrodynamique Pour plus d'informations: Organisation: Ville de Saint-Jean-sur-RichelieuAdresse: 188, rue Jacques-Cartier NordSaint-Jean-sur-Richelieu, QuébecCanada, J3B 7B2www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca        

Le choix de la méthode d’inspection télévisée des réseaux d’égouts : un impact sur la capacité financière des municipalités

2017-04-18
Le 22 mars 2017, la réalisation du nouveau Guide d’inspection télévisée des réseaux d’égouts a été amorcée, sous la direction du CERIU, financé par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) et avec la participation des villes de Québec, Montréal, Dollard-des-Ormeaux ainsi que des firmes Can-Explore et Aqua Data. L’objectif de ce guide est d’aider les municipalités à optimiser leurs investissements en matière d’auscultation des réseaux d’égouts, tout en leur permettant de s’assurer de répondre adéquatement aux exigences gouvernementales. Règle d’or d’une saine gestion des infrastructures municipales, il est incontournable pour une municipalité d’avoir une juste connaissance de l’état de ses infrastructures. C’est pourquoi, au Québec, l’inspection télévisée des conduites d’égouts est considérée comme une étape essentielle à la réalisation d’un plan d’intervention pour le renouvellement des infrastructures et les conduites d’égout qui auront atteint 50 ans d’ici les 10 prochaines années devront être inspectées. Le choix de la méthode d’inspection télévisée est un élément prioritaire à considérer en matière de saine gestion. En effet, toutes les méthodes ne répondent pas aux mêmes objectifs, et n’ont pas les mêmes coûts, explique Benoit Grondin, chargé de projet au CERIU. « Au Québec, deux méthodes d’inspection télévisée des réseaux d’égouts sont priorisées, il y a l’inspection par caméra autotractée (CCTV) et celle par caméra à téléobjectif (ZOOM). Le coût d’une inspection par caméra autotractée est significativement plus important que celui de la caméra à téléobjectif, essentiellement parce qu’elle requiert le nettoyage de la conduite au préalable. » Aussi, les municipalités doivent développer la meilleure stratégie et cibler les conduites à inspecter en priorité. « La mise en application des recommandations de ce guide fera économiser les municipalités du Québec. D’autant plus que les experts s’entendent pour dire que dans la plupart des cas, quand vient le moment d’établir les interventions à réaliser sur les conduites d’égouts, une inspection de plus de 5 ans ne devrait pas être utilisée. En effet, selon les conditions, le risque que l’état de l’infrastructure se soit détérioré est important. Ce guide proposera notamment une méthodologie appuyée sur un exemple concret, des recommandations quant au contexte d’application des méthodes et des règles sur le contrôle de la qualité des résultats » conclut Benoit Grondin.   Pour information: Salamatou Modieli, ing., M. ing. Coordonnatrice de projets Responsable du conseil permanent RTU et du programme CERIU-NASSCO –PACP® / MACP®. 514 848-9885 poste 236 salamatou.modieli@ceriu.qc.ca

Un document à surveiller : le Manuel de calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales

2017-04-10
Le ministère du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a rendu public le Manuel de calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales pour lequel plusieurs membres du CERIU et de Réseau environnement ont été invités à commenter à l’automne 2016.  Celui-ci a pour objectif « d’établir les règles et critères de calcul et de conception d’ouvrages de gestion des eaux pluviales qui doivent être suivis pour obtenir une soustraction au processus préalable d’autorisation du Ministère pour des travaux d’installation et de prolongement d’égouts pluviaux. » . Ce Manuel s’inscrit dans le projet de loi no 102, intitulé « Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement afin de moderniser le régime d’autorisation environnementale et modifiant d’autres dispositions législatives notamment pour réformer la gouvernance du Fonds vert » adopté par l’Assemblée nationale. Pour plus d’information sur la LQE modifiée, voir : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/autorisations/index.htm Pour consulter le Manuel : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/pluviales/index.htm

Un programme de prévention convaincant : pas de nids-de-poule sur la chaussée neuve

2017-04-10
Le lundi 10 avril 2017 La Ville de Québec est fière de confirmer que la réfection de 226 km de chaussée en 2016 a permis d'éliminer avec succès les nids-de-poule sur ces segments. Pour maitriser le phénomène des nids-de-poule, inévitable chaque printemps, la Ville poursuit son plan d'action qui mise sur la prévention, la proactivité, la productivité et la collaboration. La prévention : la solutionLa prévention est l'action la plus efficace pour contrer les nids-de-poule. Empêcher leur formation donne aux usagers de la route un réseau routier de qualité, tout en diminuant les interventions de réparation ponctuelles faites par les équipes de la Ville. « Nous reconnaissons l'importance de la prévention pour contrer le phénomène des nids-de-poule, et c'est pourquoi nous poursuivrons en 2017 l'asphaltage des segments les plus touchés, de façon à améliorer le réseau routier et l'expérience de ses utilisateurs, a mentionné M. Jonatan Julien, vice-président du comité exécutif responsable des infrastructures et des travaux publics. Nous réaliserons cette année la réfection d'au moins 200 km de chaussée. » La proactivité guide les actionsLa Ville est maintenant dotée d'un outil GPS lui permettant de dresser un bilan exhaustif et précis des réparations de nids-de-poule effectuées par ses équipes. Auparavant comptabilisés manuellement, les nids-de-poule colmatés sont maintenant intégrés dans une base de données précisant leur localisation. Cette nouvelle méthode de comptabilisation des interventions confirme la proactivité de la Ville dans l'élimination des nids-de-poule. Les statistiques démontrent que 11 % des nids-de-poule réparés ont été signalés par les citoyens. Ce sont donc 89 % des nids-de-poule qui sont réparés de manière proactive par les équipes. La productivité : des équipes présentes sur le terrainEn période de pointe, la Ville déploie jusqu'à 20 équipes sur le terrain chaque jour. Ils peuvent épandre jusqu'à 60 tonnes d'asphalte pour colmater les nids-de-poule quotidiennement.  De plus, la Ville a ajouté dans ses rues les plus achalandées un véhicule mécanisé de réparation de nids-de-poule permettant des colmatages rapides, effectués par un seul employé. Ceci s'ajoute aux efforts des employés en période printanière.  La Ville souhaite de plus poursuivre la réduction de son délai d'intervention pour la réparation des nids-de-poule signalés par les citoyens. En 2015, le délai moyen d'intervention était en moyenne de 3 jours. La Ville s'était alors fixé comme cible de réduire ce délai à 1,5 jour d'ici 2017. Le délai d'intervention moyen est actuellement de 1,75 jour. Ce délai représente le temps écoulé entre la saisie du signalement et la fermeture de la demande dans le système de gestion, une fois la réparation faite. Un travail de collaboration de chaque instantLa Ville invite les citoyens à signaler les nids-de-poule repérés sur la chaussée. Ce travail de collaboration permet d'améliorer la qualité du réseau routier et de faciliter son entretien. La façon la plus simple et rapide de signaler un nid-de-poule consiste à remplir une demande d'intervention sur le site Internet de la Ville au ville.quebec.qc.ca. Les citoyens peuvent également composer le 311 pour le signalement.Vous pouvez consulter l'annexe (PDF : 1,4 Mo). Pour plus d'informations: Organisation: Ville de QuébecAdresse: 2, rue des Jardins, H.V.Québec, QuébecCanada, G1R 4S9www.ville.quebec.qc.ca

LA RÉSEAUTIQUE SOUTERRAINE À MONTRÉAL D’HIER À DEMAIN

2017-04-06
ENTRETIEN AVEC SERGE BOILEAU, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES SERVICES ÉLECTRIQUES DE MONTRÉAL DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE Au début du XXe siècle, la prolifération de poteaux et de fils aériens augmentait sérieusement les dangers d’incendie à Montréal, sans parler de la nuisance visuelle qu’elle entraînait. C’est pourquoi la CSEM fut créée le 27 juin 1910, il y a un peu plus de cent ans, par décret gouvernemental de la province de Québec, à la suite des recommandations de la Ville de Montréal.  « Il y a eu deux rapports importants qui ont contribué à la décision de construire un réseau souterrain, explique Serge Boileau. En 1904, la Chambre de commerce de Montréal a commandé un rapport à un ingénieur des services électriques de Baltimore, Chas E. Phelps, sur la création d’un réseau de conduits souterrains à Montréal. » Le rapport fut d’ailleurs publié dans la Gazette municipale le 29 février 1904.  « En 1907, poursuit M. Boileau, la Canadian Fire Underwriter’s Association a aussi publié un rapport qui recommandait d’enfouir les fils dans le centre-ville et qui qualifiait Montréal de ville la plus dangereuse du Canada pour les risques d’incendie. Imaginez dix-sept compagnies d’électricité qui mettaient leurs poteaux où ils voulaient dans la ville. » Des problèmes économiques en découlaient, s’assurer devenait prohibitif ou impossible, les entreprises hésitaient à s’installer à Montréal. « La question de la sécurité éloignait les investisseurs, indique M. Boileau. » Mais la solution – l’enfouissement des fils – a pris du temps à s’imposer. « Il y avait des blocages, considère le président de la CSEM. Une autre étape importante a été la commission d’enquête sur les contrats publics créée en 1909, qui a montré que certains avaient un intérêt financier à ce que les choses ne changent pas. Dans le Québec d’alors, le propriétaire d’une compagnie d’électricité, l’échevin, le député provincial et le député fédéral pouvaient être une seule et même personne. Ajoutez à ce fond politique nébuleux, le fait que la municipalité n’avait pas le pouvoir de régler le problème. L’enfouissement des fils n’était pas de juridiction municipale, mais relevait des chartes provinciale et fédérale. » Un autre objectif d’importance, en plus des aspects économiques et sécuritaires, était la consolidation du marché de la distribution d’électricité : « Dix-sept compagnies, c’était trop, souligne le président. Le courant alternatif n’était pas implanté. Il fallait multiplier les centrales au charbon. Ce rôle d’intégrateur, la CSEM le joue encore aujourd’hui, mais d’une autre façon. Nous planifions toutes les activités dans le réseau, nous engageons nous-mêmes les entrepreneurs. Nous avons le plus grand réseau souterrain au Canada. » Plus d’un siècle d’enfouissement En 1913, la Commission a entrepris les travaux d’enfouissement des fils sur la plus importante artère commerciale de Montréal, la rue Sainte-Catherine, entre les rues Atwater et Papineau. Ce premier grand projet a été appelé le « Great White Way » à cause des nouveaux lampadaires électriques dont la lumière blanchâtre contrastait avec celle, bleutée, des anciens réverbères au gaz. Il fallait coordonner l’enfouissement de réseaux appartenant à une trentaine d’entreprises différentes (électricité, téléphonie,tramways, télégraphie, systèmes d’alarme, etc.). Et c’est finalement en 1915 que ce premier grand réseau souterrain de fils et de câbles est inauguré. « Avant 1929, on peut parler d’un âge d’or de l’enfouissement, remarque Serge Boileau; au début, il fallait tout inventer. Les cols bleus concevaient des nouveaux outils pour travailler dans les conduits. » Encore maintenant, beaucoup d’ingéniosité est exigée pour faire face à toute éventualité : « Je peux donner un exemple, ajoute le président, celui des seringues rouillées dans les puits d’accès. Des gens se sont blessés. On a inventé un panier de récupération que l’on installe dans les puits. On a récolté jusqu’à 10 000 seringues dans un arrondissement! » De 1929 à 1945, il y a eu une baisse dans les activités d’enfouissement : « On complétait des bouts de réseau, commente le président. Les ressources étaient limitées pendant la crise, alors que de 1939 à 1945, elles allaient d’abord à l’effort de guerre. De 1945 à 1959, ça reprend un peu. L’étalement urbain commence. Il y a plus de véhicules. Il faut élargir les rues. Les poteaux sont encore en pleine rue. La CSEM est critiquée. Les années 1960 et 1970, ce sont les grands projets: le boulevard Métropolitain, Expo 67, l’autoroute Décarie, les Jeux olympiques de 1976. Tous ces projets ont exigé que l’on enfouisse les fils. Dans les années 1980, Hydro-Québec constate que les lignes à 12 kV ne suffisent plus. Il fallait les remplacer par des lignes à 25 kV. Toutle réseau souterrain du centre-ville devait être refait. Le maire Jean Drapeau a alors décidé de faire d’une pierre deux coups et d’en profiter pour embellir la Ville. » Conséquemment, en 1983, une entente est signée entre Hydro-Québec et la Ville de Montréal prévoyant la reconstruction de plus de 150 km de réseau souterrain et l’enfouissement de 100 km supplémentaires. L’entente avec Hydro était d’environ 600 millions de dollars, une grosse somme pour l’époque. « De 1980 à 2010, continue M. Boileau, on assiste à une prolifération des entreprises dans le domaine de la téléphonie. On passe alors de 19 à 50 usagers. Aujourd’hui, nous sommes rendus à 55 usagers et à 80 utilisateurs. »  Les usagers, ce sont Hydro-Québec et les entreprises de télécommunications comme Vidéotron ou Bell. Quant aux utilisateurs, il s’agitd’organismes qui font un usage du réseau limité dans le temps, et qui n’appartiennent pas au domaine des télécoms ou du transport d’électricité (le MTQ par exemple).   « L’utilisateur paye plus cher, note M. Boileau, car son utilisation est limitée dans le temps; utilisateurs et usagers ont chacun des contrats spécifiques. » Montréal, ville intelligente Montréal veut être la ville la plus intelligente du monde (voir : villeintelligente.montreal.ca/ stratégie). Qu’est-ce qu’une ville intelligente (smart city en anglais)? Parmi les diverses conceptions de la notion de ville intelligente, l’une d’elle se dégage pour les autorités en place : « Les villes intelligentes devraient être perçues comme des systèmes de personnes qui interagissent avec et à l’aide de flux d’énergie, de matériaux, de services et de financement, afin de catalyser le développement économique durable, la résilience et une qualité de vie élevée. Ces flux d’énergie et d’interactions deviennent intelligents grâce à une utilisation stratégique de l’information, de l’infrastructure communicationnelle et des services, dans le cadre d’un processus de planification et de gestion urbaine transparent répondant aux besoins sociaux et économiques d’une société » (European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities - Strategic Implementation Plan, 2013). L’un des préalables pour pouvoir devenir une « ville intelligente » est de développer le réseau de télécommunications urbaines multiservices à très haut débit, ce qui implique plus de fibre optique. Cela signifie notamment que l’on intègre les réseaux de télécommunications à la planification urbaine, en particulier dans le cadre du plan d’urbanisme et, dès maintenant, aux chartes de projets. Mais Montréal a commencé depuis un bon moment sa conversion au numérique : « Il y a 12 ans, commente SergeBoileau, Hydro-Québec occupait plus de 70 % du réseau. Aujourd’hui, son taux d’occupation est de 60 %. Ce sont les télécoms qui ont pris la place. Dans le plan de déploiement de cette ville intelligente, il faudra tenir compte de l’impact sur le réseau souterrain. Il faut un plan intégrateur. Montréal est en avance grâce en particulier à la disponibilité de son réseau souterrain. D’ailleurs la fibre optique prend beaucoup moins de place. Les conduits, il n’y a pas si longtemps, étaient gros comme un poing, aujourd’hui, ils sont gros comme le petit doigt. » M. Boileau souligne aussi la fiabilité de la fibre optique : « Pour la transmission de données continue, il faut de la stabilité. La fibre optique est de loin préférable au sans-fil en termes de stabilité. Nous allons davantage vers la miniaturisation et la fibre optique que vers les bandes passantes aériennes. » Le passé est garant de l’avenir : « Nos 23 millions de mètres de conduits continueront d’être entretenus. Le modèle va rester. Le réseau va rester,même si la façon de l’utiliser peut changer », conclut Serge Boileau.  Source: Revue Électricité Québec Édition Mars/avril 2017 Volume 64, N.2Article publié avec l’autorisation du Magazine Constas Québec

Rapport d’étape sur le Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec

2017-03-21
Le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), dévoile le Rapport d’étape sur l’état des infrastructures en eau des municipalités du Québec. Ce rapport d’étape, réalisé dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales, du Fonds Chantiers Canada-Québec, donne un aperçu de l’état de l’ensemble des infrastructures municipales en eau et de la voirie au-dessus des réseaux, au Québec. Ce rapport d’étape est basé sur les données recueillies et validées d’un échantillon représentatif de 100 municipalités. Toutefois, d’ici la fin de l’année 2017, un portrait avec les données de près de 700 municipalités sera complété. Les résultats obtenus ont fait l’objet de présentations et de discussions dans le cadre d’un comité de suivi, qui inclut des représentants des villes de Québec, Montréal et Laval, de l’Association des ingénieurs municipaux du Québec (AIMQ), de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (ADGMQ), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). À propos La mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information Claude Bruxelle, ing. Ph. D. Directeur de projets Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec 514 848-9885 poste 269 514 914-0808 claude.bruxelle@ceriu.qc.ca