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Réseau cyclable - La Ville accorde une contribution financière au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines

2017-03-01
Montréal, le 1er mars 2017 - Le comité exécutif (CE) de la Ville de Montréal a autorisé une contribution financière de 15 000 $ au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) pour l'élaboration du Guide d'auscultation pour les voies cyclables. La collaboration entre la Direction des transports de la Ville et l'un de comités de travail du CERIU, qui a débuté en septembre 2016, a pour objectif la production du Guide d'auscultation pour les voies cyclables, lequel : proposera une procédure d'auscultation des pistes cyclables; fournira de l'information sur l'utilisation de la technologie numérique pour les relevés; présentera une méthodologie pour traiter les données des relevés; et décrira le contenu d'une fiche d'inspection. Ce guide permettra ainsi une uniformisation des procédures d'auscultation et une meilleure connaissance de l'état des pistes cyclables. « Avec plus de 780 kilomètres de voies cyclables et plus d'un million de cyclistes, l'auscultation des infrastructures permettra d'assurer le confort et la sécurité des usagers. Offrir des infrastructures de qualité et bien entretenues est primordial pour notre Administration. Le guide d'auscultation spécifique pour les voies cyclables permettra à la Ville d'avoir une connaissance fine de l'état des pistes cyclables de l'agglomération et ainsi de prendre les actions nécessaires pour en assurer le maintien et l'entretien au niveau de qualité attendu des usagers », déclare le responsable des transports au comité exécutif, M. Aref Salem. Le Guide d'auscultation pour les voies cyclables sera publié au printemps prochain et présenté par le CERIU notamment lors du congrès INFRA 2017, qui se tiendra en décembre prochain, à Montréal. « Nous sommes constamment à améliorer nos façons de faire pour offrir un meilleur niveau de service aux cyclistes. Au-delà des aménagements cyclables, il devient impératif de doter d'un outil performant pour analyser l'état de la chaussée et ainsi s'assurer que le réseau existant est dans un état optimal », mentionne M. Marc-André Gadoury, responsable des dossiers vélo au sein de l'Administration Coderre. « L'auscultation adéquate de la chaussée cyclable ainsi que de meilleures pratiques d'analyse et de conception contribuent à une gestion responsable de nos ressources. La réalisation du guide d'auscultation des pistes cyclables répond à un besoin et permettra une meilleure gestion de notre réseau cyclable », ajoute M. Salem. Le Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines Fondé en 1994, le CERIU est un organisme sans but lucratif né du besoin de réhabiliter les infrastructures municipales de façon performante et à des coûts acceptables. Grâce à l'expertise variée de ses 170 membres organisationnels regroupant municipalités, entreprises, ministères, laboratoires et institutions d'enseignement et à son approche unique axée sur le partenariat et la concertation, le CERIU est le seul organisme à offrir une perspective intégrée de la problématique des infrastructures municipales. La Ville de Montréal est membre du CERIU depuis sa création et siège à son conseil d'administration. À ce titre, elle a déjà par le passé accordé d'autres contributions financières pour soutenir la production de guides et l'organisation du congrès (INFRA 2012 à 2016).  

Projet de loi no 122 - AFG dépose un mémoire

2017-02-15
Montréal, le 15 février 2017 L’AFG présente ses recommandations pour changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal L’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) propose de changer le mode d’octroi des contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’AFG a fait cette suggestion hier soir dans le cadre des consultations particulières sur le projet de loi no 122, Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs. « Depuis 2002, les contrats de services professionnels d’ingénierie dans le domaine municipal sont presque toujours attribués au plus bas soumissionnaire, au détriment de la qualité, a souligné André Rainville, président-directeur général de l’AFG. Cette dynamique laisse peu de place à l’innovation et à l’optimisation des projets. Au contraire, pour obtenir des contrats les firmes sont incitées à réduire leur prestation de services au strict minimum, ce qui entraîne alors des risques sur les coûts de possession et la qualité. » Dans sa version actuelle, le projet de loi no 122 n’apporte pas de véritables solutions à une situation problématique qui perdure depuis bientôt 15 ans. Dans l’optique d’accorder une plus grande autonomie aux municipalités, qui est l’objet ce projet de loi, l’AFG recommande de permettre l’utilisation d’un mode de sélection basée uniquement sur la qualité pour les contrats de services professionnels dans le domaine municipal. L’Association a également soumis dans son mémoire des exemples de formules qui intègrent un critère « prix », mais qui favorisent néanmoins une plus grande qualité que la formule proposée par le projet de loi. Finalement, l’AFG recommande d’élaborer un guide pour les municipalités, similaire à ce qui se fait déjà par le gouvernement avec le Passeport Entreprises, afin d’appuyer les municipalités dans la mise en place des meilleurs processus d’octroi de contrats, et de favoriser une plus grande concurrence et l’accès aux marchés publics municipaux aux PME. CLIQUEZ ICI pour consulter le mémoire de l’AFG sur le projet de loi no 122  À propos de l’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) Fondée en 1974, l'Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) regroupe des firmes de toutes les tailles, présentes dans toutes les régions du Québec et qui emploient la majorité de la main-d’œuvre dans le secteur du génie-conseil. Ces firmes multidisciplinaires ou spécialisées offrent une gamme variée de services professionnels à des clients publics et privés dans de nombreux domaines. Renseignements :Pierre NadeauDirecteur des communications514.871.2229, poste 28pnadeau@afg.quebec

Gestion des chantiers : Montréal veut mettre fin au chaos

2017-02-10
Édition du 10 février 2017 Source: La Presse / Pierre-André Normandin Afin de débloquer ses artères souvent encombrées de cônes, la Ville de Montréal compte revoir de fond en comble sa façon d’autoriser les entreprises comme Bell et Hydro-Québec à faire des travaux sur son territoire. Un guichet unique veillera désormais à une meilleure coordination. Pour éviter des problèmes fréquents de coordination, Montréal a entrepris en 2013 de revoir ses pratiques.Après avoir étudié les façons de faire de Toronto, Québec, Boston et New York, un comité a recommandé de mettre en place un guichet unique pour autoriser les travaux sur les « réseaux techniques urbains ». Il s’agit d’entreprises comme Bell, Vidéotron, Hydro-Québec et Gaz Métro qui possèdent des câbles ou conduites sous les rues de Montréal. La Ville dit avoir beaucoup travaillé à coordonner les chantiers de ses propres services, mais qu’elle doit désormais se pencher sur ceux des entreprises. Le guichet unique aura ainsi pour mandat d’éviter les chantiers entrant en conflit les uns avec les autres.  Autre changement majeur, Montréal veut aussi facturer aux entreprises le coût de la détérioration prématurée des rues que leurs travaux occasionnent. Chaque tranchée creusée fragilise la chaussée, réduisant sa durée de vie utile. L’eau s’infiltre en effet dans les incisions faites dans le bitume, ce qui contribue à la prolifération des nids-de-poule. Outre un guichet unique, Montréal prévoit produire des guides afin de préciser les façons de procéder pour creuser dans les rues de la métropole et comment bien colmater les trous. La Ville prévient également qu’elle compte désormais évaluer le travail effectué et pourrait ainsi demander des correctifs. Montréal a aussi l’intention de développer un outil informatique pour suivre à la trace les travaux des tiers dans ses rues et ainsi avoir une meilleure connaissance de ce qui se trouve sous ses chaussées. Plusieurs chantiers de la Ville ont en effet été retardés après la découverte de câbles ou conduites qui n’apparaissent pas sur les plans.  Pour lire l'article intégral, cliquez ici  

Changements climatiques : entrevue avec Dominique Paquin, Ouranos

2017-02-03
Entrevue avec Dominique Paquin La vulnérabilité des infrastructures urbaines aux changements climatiques? « L'hiver devient moins froid. C'est une impression qui est fondée. » Les températures du mois de janvier ont été anormalement douces : de 3 à 7 degrés au-dessus de la normale. Dominique Paquin, spécialiste en simulations et analyses climatiques pour le consortium Ouranos, explique que le réchauffement climatique en est la cause principale et que cela influence la vulnérabilité des infrastructures urbaines.  Pour écouter l'entrevue intégrale, cliquez ici Source: Radio-Canada.ca Gravel le matin

Du verre recyclé pour isoler nos rues?

2017-02-01
La rue Gatineau à Rouyn-Noranda sera le théâtre d'essai d'une nouvelle technologie développée par l'Université Laval et l'entreprise Cascades. L'inclusion de verre recyclé pourrait permettre de mieux isoler les routes contre le gel et ainsi leur assurer une meilleure longévité. Le directeur de la division des Travaux publics et services techniques de Rouyn-Noranda, Noël Lanouette, croit que le territoire de Rouyn-Noranda est le laboratoire idéal pour ce genre de projet. « Nous, on a un projet de faire un test, une planche d'essai sur la rue Gatineau à partir de l'été 2017. On leur a soumis ce projet-là où on retrouve les sols favorables à l'utilisation de ce matériel-là. Après cela, on va voir comment cela va fonctionner. » Technologie prometteuse Dans le cadre du projet pilote, l’isolant routier traditionnel sera remplacé par du « verre cellulaire ». Il s’agit de verre recyclé dans lequel de l’air a été injecté. Le verre cellulaire aurait l’apparence d’une pierre ponce. Selon le directeur du service technique de la Ville de Rouyn-Noranda, Pierre Moses, les avantages de cette nouvelle technologie pourraient être nombreux. «En termes de produit fini, il n'y a aucun problème pour l'environnement, et en plus, on peut enlever des matières avec lesquelles on ne sait pas quoi faire. On peut prolonger la vie de nos infrastructures, diminuer les coûts.»  - Pierre Moses  Il ajoute qu'un suivi rigoureux est fait afin d'être en mesure de déterminer les coûts comparatifs et les avantages. « Peut-être que c'est plus performant qu'on pensait en termes d'isolation. C'est des éléments qu'on va regarder avec l'Université Laval », explique-t-il. La ville a été sélectionnée pour réaliser le projet pilote à cause des grands froids qui frappent fréquemment la région en période hivernale. Cliquez ici pour accéder au lien cet l'article.  

Joignez un comité d’experts de l’excavation sécuritaire en hiver !

2017-01-31
Êtes-vous un spécialiste de l’excavation en sol gelé ? Le CERIU, en collaboration avec Info-Excavation, invite les spécialistes concernés par l’enjeu des bris d’infrastructures souterraines en période hivernale à participer au démarrage d’un comité d’experts d’ici le 28 février 2017. Le travail du comité vise à recenser les façons de faire d’ici et d’ailleurs pour développer l’expertise et les bonnes pratiques à appliquer au sein des municipalités du Québec. Les résultats de leurs travaux seront dévoilés dès 2018. Pour en savoir plus, communiquez avec Salamatou Modieli A. au téléphone 514-848-9885 poste 236 ou via courriel salamatou.modieli@ceriu.qc.ca ou consultez un descriptif du projet en cliquant ICI ou répondez au sondage d'intérêt en cliquant ICI   

La qualité des travaux municipaux : une question de surveillance?

2017-01-30
Selon un comité d’une quarantaine d’experts multidisciplinaires du Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), il est important d’aider les municipalités à mieux encadrer les pratiques de surveillance de chantier. Dans les prochaines années, au Québec, les investissements dédiés aux infrastructures municipales se chiffreront en dizaines de milliards de dollars. Ces chiffres laissent présager que le nombre de chantiers municipaux n’est pas sur le point de diminuer.  Avec le soutien de son comité, le CERIU travaille à proposer des solutions et des outils dans un Guide qui répondra à cet enjeu. Le 31 janvier dernier s’est déroulée une rencontre de travail sur le « Guide de surveillance des travaux d’infrastructures municipales ». Julien Blancher, étudiant chargé de la rédaction, Julie Morin ing., chargée de projet et Maéva Ambros, ing. jr,  coordinatrice du projet, vous proposent un tour d’horizon de l’ensemble du projet :  Auteurs :
Julien Blancher, chargé de la rédaction : M. Blancher est candidat à la maîtrise en génie, concentration gestion des infrastructures urbaines, à l’ÉTS. Il réalise cette formation dans le cadre d'un double-diplôme avec l’École d'ingénieurs française des Arts et Métiers ParisTech. Dans le cadre de son projet de maîtrise, il travaille sur la réalisation du guide de surveillance de travaux d’infrastructures municipales.
Supervisé par Julie Morin, chargée de projet : Mme Morin est titulaire d’un baccalauréat en génie de la construction de l’ÉTS depuis 1995. Elle commence sa carrière sur les chantiers du côté de l’entrepreneur puis, quelques années plus tard, elle se joint à une firme de génie-conseil. Ses années d’expérience en ingénierie lui ont permis d’acquérir une solide expertise en matière de conception, surveillance et coordination de travaux incluant une expertise reconnue dans les domaines de la signalisation routière et de la gestion de la circulation. Elle est présentement directrice ingénierie et associée chez IGF axiom. Enfin, elle est formatrice pour l’AQTr et pour la formation sur la surveillance de travaux de l’OIQ.
Maéva Ambros, coordinatrice : Mme Ambros, ingénieure junior, est responsable du conseil permanent Infrastructures souterraines au CERIU. Celui-ci a pour objectif d’appuyer et de soutenir le développement de l’expertise et des meilleures pratiques en matière de développement durable pour les infrastructures municipales de surface, par des activités de normalisation, de diffusion, de formation, de recherche, de veille et de transfert technologique.
Pourriez-vous nous dresser le contexte de ce projet? (JB) Il existe de nombreuses disparités qui sont observables au niveau de la surveillance de chantier entre les différentes municipalités, mais aussi entre les différentes firmes de génie-conseil, ou même au sein d’une même organisation entre les différents surveillants employés. (JM) À mon sens, il existe un véritable manque d’information à ce sujet, les connaissances doivent être centralisées. Le Guide de surveillance de travaux d’infrastructures municipales semble être l’outil idéal pour y remédier. (MA) Dès 2013, le conseil permanent Infrastructures souterraines du CERIU a souligné le besoin grandissant d’un guide pouvant uniformiser les bonnes pratiques de surveillance pour les municipalités. De cette manière, on limiterait les zones grises qui engendrent des discordances entre les parties prenantes. Après avoir sondé l’intérêt des acteurs du milieu qui ont répondu favorablement à ce projet, le CERIU travaille à présent avec IGF axiom pour développer un outil détaillé proposant des formulaires. Qu’est-ce qui vous motive dans ce projet? (JM) Ce projet va permettre l’homogénéisation des pratiques en matière de surveillance. À ce jour, les municipalités rencontrent de nombreuses difficultés dans la rédaction de leurs mandats et ces difficultés persistent lors de la réalisation de la surveillance puisque le plan de surveillance est très rarement exigé à l’ingénieur responsable de la surveillance de travaux. (JB) Il est également très stimulant de voir que ce Guide correspond aux demandes de plusieurs municipalités qui avaient l’intention de rédiger des documents semblables. De plus, de nombreux acteurs des chantiers d’infrastructures municipales sont présents dans le comité de travail (municipalités, entrepreneurs, firmes de génie-conseil, etc.), et travaillent de concert pour la réussite de ce projet. Quels sont les principaux défis qui sont à relever lors de la rédaction du guide ? (JM) Le défi principal autour de la rédaction de ce guide est que le contenu, les formulaires et les outils proposés soient fonctionnels, simples et clairs afin de permettre leurs utilisations, tout en restant les plus exhaustifs possible. (MA) Nous souhaitons recevoir l’avis d’un grand nombre d’acteurs du milieu afin de produire un document en phase et adapté à la réalité des municipalités. Pour cela, nos participants, déjà fortement occupés, nous accordent du temps pour partager leur expertise. C’est donc un beau défi que de se coordonner tous ensemble pour élaborer ce Guide.   En attendant la publication du Guide, auriez-vous des documents en lien avec ce projet à conseiller ? (JB) Il est possible de trouver de nombreuses informations et outils utiles dans le « Guide de surveillance des travaux » de l’Ordre des ingénieurs du Québec ou le « Guide de surveillance - Chantiers d’infrastructures de transport » du Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.  Le Guide du CERIU permettra de répondre aux enjeux municipaux. Qui sont les contributeurs de ce projet? (MA) Nos contributeurs financiers sont la Ville de Montréal, la Ville de Québec, la Ville de Repentigny, IGF axiom, l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (MTMDET) et le MITACS. Quelles sont les prochaines étapes pour ce projet ? (MA) Nous travaillons présentement à la rédaction du Guide et à l’élaboration des formulaires. Nous aimerions beaucoup tester avec quelques municipalités cet été le processus de surveillance et les formulaires proposés dans le Guide. Cela nous permettra de faire des ajustements à l’automne et présenter le Guide finalisé au Congrès INFRA du CERIU qui se déroulera du 4 au 6 décembre au Palais des congrès de Montréal.   Vous faites partie d’une ville et aimeriez participer au projet pilote cet été pour tester le Guide et nous faire part de vos commentaires ? Veuillez contacter Mme Ambros, maeva.ambros@ceriu.qc.ca Pour toutes questions sur ce projet, vous pouvez contacter Mme Maéva Ambros à son adresse courriel : maeva.ambros@ceriu.qc.ca

Éradiquer les nids-de-poule : une recette à trois ingrédients

2017-01-30
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PIERRE GAUTHIER, formateur au CERIU  Les municipalités sont actuellement confrontées à un problème majeur de dégradation de leur réseau routier. Cette situation est attribuable en bonne partie au vieillissement des chaussées, aux sévères effets environnementaux (gel et dégel) ainsi qu’à l’augmentation des charges et du trafic. Les chaussées se dégradent rapidement face à ces sollicitations. L’apparition d’innombrables nids-de-poule en témoigne. Ces trous dans la chaussée nécessitent un entretien palliatif coûteux d’année en année. Le premier ingrédient consiste en une saine gestion des actifs routiers par la mise en place d’un plan d’intervention. La dégradation normale d’une chaussée progresse lentement à ses débuts et s’accentue à partir du moment où elle a atteint une certaine condition, avant l’apparition de nids-de-poule. Durant cette période, les coûts d’intervention, pour remettre la chaussée en bon état, sont relativement bas. Dépassé ce stade, la chaussée se dégrade rapidement et le trop grand nombre de nids-de-poule, entre autres, nécessitent sa reconstruction dont les coûts associés sont d’environ quatre à cinq fois supérieures, à ceux de l’entretien préventif. Le plan d’intervention doit reposer, sur l’évaluation du seuil minimal acceptable avant d’atteindre une détérioration ou une dégradation importante de la chaussée. Ce seuil est évalué généralement à partir de banques de données sur l’état des infrastructures afin de sélectionner les chaussées ayant le meilleur potentiel pour une prolongation de leur durée de vie. Les programmes qui en découlent permettent d’intervenir au moment opportun à l’aide de techniques d’entretien préventif (traitement des fissures, réparation des lézardes, correction des endroits prévus pour l’écoulement des eaux, ainsi que des opérations de planage et de repavage), pour allonger le cycle de vie de ces infrastructures de surface. Le deuxième ingrédient se définit par la conception de structures de chaussée adaptées à notre contexte. Une grande partie des réseaux routiers au Québec sont composés de structures de chaussées flexibles qui ont été conçues selon d’anciennes méthodes empiriques. Face aux sollicitations causées par le trafic lourd, l’enrobé bitumineux de surface est souvent très sollicité par des efforts répétitifs, entraînant la rupture du revêtement bitumineux qui se fissure par fatigue. De plus, les contraintes transmises par les pneus des véhicules aux couches de matériaux granulaires ainsi qu’au sol support, engendrent leurs tassements qui se manifestent sous forme d’ornières à la surface de la chaussée. Par ailleurs, les conditions climatiques génèrent des variations importantes de la teneur en eau à l’intérieur du matériau granulaire et du sol support, surtout en période de dégel. Il en résulte l’affaiblissement de la capacité portante qui peut diminuer d’environ 35 à 40 %, par rapport à celle en période estivale. La conception des structures de chaussée doit se faire à l’aide d’une approche dite mécanistique. Cette approche permet de recréer le plus fidèlement possible le fonctionnement mécanique de la structure de chaussée. À l’aide de celle-ci, on détermine les sollicitations sous forme d’élongation en tension à la base des couches du revêtement ainsi que les déformations que subit le matériau granulaire de la chaussée et du sol support. Ces sollicitations sont par la suite comparées aux valeurs admissibles. Enfin, l’utilisation de matériaux traités (grave émulsion, grave bitume et grave ciment), qui comporte généralement des matériaux recyclés (ancien pavage et trottoirs désuets) apporte beaucoup d’avantages. Ils sont résistants, économiques et imperméables à l’eau, donc insensibles au gel. Le dernier ingrédient réside dans l’application des bonnes pratiques pour la réalisation et l’exécution des travaux. Dans plusieurs cas, les opérations pour la pose d’une colle entre la couche de base et la couche de roulement du revêtement bitumineux ne suivent pas les règles de l’art. La confection des joints entre les différentes lisières de pavage présente souvent des imperfections qui contribuent à la pénétration de l’eau dans la structure de la chaussée, à moyen terme. Finalement, il n’est pas rare de constater que la pose de l’enrobé bitumineux se fait par temps froid, ce qui affecte grandement sa qualité. Si vous voulez en apprendre davantage sur la recette proposée, nous vous invitons à suivre les cours de formation continue suivants: CoursInstitutionDateEndroitConception et dimensionnement de chaussées municipalesUniversité Laval16 et 17 février 2017QuébecCarrefour Perfectionnement Polytechnique2 et 3 mars 2017Montréal*Gestion des actifs urbains d’infrastructures de surfaceCentre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU)24 février 2017Montréal27 février 2017Québec * : Aussi offert en ligne au cours du mois de mars 2017

Une Rencontre des municipalités efficaces de catégorie internationale à Montréal

2017-01-13
Montréal, le 13 janvier 2017. De portée internationale pour sa 7e édition, la Rencontre des municipalités efficaces renseigne les décideurs et allie les solutions expérimentées dans le monde et celles développées au Québec. La Rencontre attend entre 300 et 400 participants et s’articulera autour de cette essentielle équation écoénergétique des villes et des territoires avec la philosophie des 3D - décarbonisation, digitalisation et décentralisation. L’honorable Denis Coderre, maire de Montréal, est le président d’honneur de la 7e Rencontre internationale des municipalités efficaces (RIME). « Aujourd’hui, des initiatives à petite et grande portée sont déjà en cours dans nombre de villes sur la planète. La cible est de résoudre cette équation et d’atteindre la nécessaire maîtrise de l’énergie qui placera nos sociétés urbaines sur la voie de la durabilité et de la résilience. Venir contribuer au débat, apporter ses solutions et des recommandations à cet événement organisé par l’AQME est une opportunité à ne pas manquer », soutient-il. Les gouvernements locaux dans la mire des solutions Décembre 2015 a été marqué par l’engagement politique planétaire à travers la COP21 (Paris, France) à résoudre les problèmes liés aux changements climatiques. La COP22 qui se déroulait à Marrakech (Maroc) avait comme défi le passage à l’action. Habitat III, une conférence organisée par l’ONU, vient de se clore à Quito en lançant le Nouvel agenda urbain. Monsieur Denis Coderre, maire de Montréal est clair sur le sujet. « Le fait marquant parmi ces rencontres est sans nul doute la reconnaissance du rôle primordial des gouvernements locaux pour faire face aux changements drastiques provoqués par les changements climatiques et les dégradations environnementales diverses. C’est indéniable ! » Jean Lacroix, PDG de l’AQME précise à cet effet que « le premier constat est que les modèles devront évoluer pour s’adapter, s’améliorer et s’optimiser afin de coupler maîtrise de l’énergie et intelligence des villes. Les solutions s’inscrivent dans le portefeuille d’innovation qui touche à la fois l’intégration technologique, les modèles d’affaires, la gouvernance, ainsi que des modèles financiers et d’investissement. » C’est dans cette lignée que Montréal sera l’hôte de  la 7e Rencontre internationale des municipalités efficaces le 21 et 22 mars 2017. Une Rencontre faite pour les municipalités La Rencontre se déroulera sous les thèmes de la résilience des villes, de la nouvelle économie verte en pleine ascension, et des modèles financiers qui permettront aux municipalités d’exercer leur nouveau rôle de leader territorial. Urbanisme et aménagement du territoire, transport, infrastructures, optimisation des consommations énergétiques, production d’énergie renouvelable, etc. seront traversés sous ces trois thèmes afin d’explorer les solutions offertes aux décideurs d’aujourd’hui. La rencontre des idées et des solutions sera le leitmotiv de l’événement dédié à la cause municipale et à la maîtrise de l’énergie. L’événement est présenté dans le cadre d’Americana, le Salon international des technologies environnementales organisé par Réseau Environnement, dont la grande thématique est De l’Innovation à l’action. Des partenaires impliqués La Rencontre internationale des municipalités efficaces est rendue possible grâce à de nombreux et précieux partenaires, dont ses principaux, sont : la Ville de Montréal, Fondaction CSN, Future Earth, Réseau environnement, Dunsky Expertise en Énergie et l’Institut EDDEC. À propos de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie Depuis 1985, l’AQME a fait des enjeux d’efficacité énergétique son cheval de bataille et elle est devenue aujourd’hui une référence incontournable en matière d’efficacité énergétique dans une perspective de développement durable. Il s'agit d'un organisme à but non lucratif, neutre, indépendant et privé qui rassemble aujourd’hui près de 800 membres provenant de tous les horizons. Tout en étant un carrefour d’intervenants qui mettent en commun leurs expériences et leurs connaissances, l'AQME œuvre activement à la promotion de l'efficacité énergétique en faisant la diffusion des meilleures pratiques et des innovations dans le domaine tout en aidant les utilisateurs d'énergie à entreprendre des projets. -30- Plus d’information : Marie-Eve PaquetResponsable des communications, AQMEmepaquet@aqme.org C. 514-618-5995T. 514-866-5584 poste 231

Réseau Environnement annonce la mise en place d’un système québécois de traçabilité des sols contaminés

2016-12-08
Montréal, le 7 décembre 2016 – À l’occasion du Colloque Sols et Eaux souterraines qui se déroule à Sherbrooke aujourd’hui, Réseau Environnement (RE) annonce la mise sur pied d’un système volontaire de traçabilité des sols contaminés. RE a lancé cette semaine la première étape de ce système, soit l’étude des modèles de traçabilité les plus performants à travers le monde. Dès juin 2017, les entreprises seront invitées à inscrire dans un registre, de manière volontaire, tout sol contaminé extrait et envoyé vers un centre de traitement ou dans un autre lieu. « Ce projet arrive d’une volonté du milieu de trouver des solutions à l’enfouissement illégal et à l’exportation hors Québec de nos sols contaminés. Le Québec a toute l’expertise nécessaire pour traiter les sols contaminés, que ce soit sur site ou encore dans la vingtaine de centres de traitement présents à travers la province », a affirmé Jean Lacroix, président-directeur général de Réseau Environnement. Réseau Environnement travaille depuis plusieurs années à trouver des solutions à la disposition illégale des sols contaminés et entend collaborer avec les partenaires de l’industrie ainsi que le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques dans l’élaboration du système de suivi. À propos de Réseau Environnement Réseau Environnement est un organisme à but non lucratif existant depuis plus de 50 ans et représente plus de 2 700 membres experts en environnement au Québec. Il est l’initiateur et l’organisateur d’AMERICANA, du Salon des technologies environnementales du Québec, publie le magazine Vecteur Environnement et prend position sur de nombreux dossiers dans les secteurs d’activités que sont l’Eau, l’Air et les Changements climatiques, les Matières résiduelles, les Sols et les Eaux souterraines, ainsi que la Biodiversité. - 30 - http://bit.ly/2h6uqyP Source : Réseau EnvironnementChristine BérubéDirectrice des communications et du marketingTél. : 514 270-7110 poste 325 | Cell. : 514-616-8481 | cberube@reseau-environnement.com  

Gaz Métro et la Fédération québécoise des municipalités mettent leur énergie en commun et concluent une entente pour améliorer la gestion de leurs infrastructures publiques

2016-12-06
Montréal, le jeudi 1er décembre 2016 – Gaz Métro et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) sont heureuses d’annoncer la conclusion d’une entente pour faciliter la gestion des interventions liée à leurs réseaux d’infrastructures urbaines. Celle-ci clarifie, entre autres, les conditions d’intervention, d’installation et d’exploitation du réseau de distribution gazier de Gaz Métro sur le territoire des municipalités qui adhèreront à l’entente. La signature officielle s’est déroulée aujourd’hui en présence de plusieurs représentants municipaux dans le cadre de l’Assemblée des MRC organisée par la FQM. « Nous sommes très heureux à la FQM de constater que Gaz Métro a tenu compte des préoccupations de nos membres quant au bon déroulement des travaux sur notre territoire, affirme monsieur Richard Lehoux, président de la FQM. Cette entente, élaborée de concert avec Gaz Métro, établit un cadre clair de concertation entre nos municipalités et Gaz Métro. Elle permettra certainement d’améliorer l’efficience des activités réalisées et la qualité de nos relations. »Les municipalités membres de la FQM qui adhèreront à l’entente, ainsi que Gaz Métro bénéficieront désormais d’un cadre favorisant une gestion uniforme et harmonieuse des interventions. Elle prévoit notamment un partage équitable des coûts entourant la présence et la gestion des activités de Gaz Métro. Les municipalités qui y adhéreront recevront en effet un montant forfaitaire annuel qui tient compte des impacts entourant les travaux de Gaz Métro, lequel sera calculé conformément aux conditions de l’entente. « Gaz Métro se réjouit de la conclusion de cette entente qui apporte des solutions concrètes et satisfaisantes aux besoins exprimés par les municipalités. Partenaire du développement économique des municipalités, Gaz Métro est sans cesse à la recherche de meilleures façons de faire; nous sommes convaincus que cette entente facilitera et renforcera la qualité des relations que nous entretenons avec celles-ci », a affirmé Stéphane Santerre, directeur principal de l’exploitation chez Gaz Métro.Gaz Métro en brefComptant plus de 7 milliards de dollars d’actifs, Gaz Métro est un important distributeur d’énergie. Principale entreprise de distribution de gaz naturel au Québec, elle y exploite un réseau de conduites souterraines de plus de 10 000 km qui dessert plus de 300 municipalités et rejoint plus de 200 000 clients. Gaz Métro est aussi présente au Vermont où elle dessert plus de 310 000 clients. Elle y est active sur le marché de la production d’électricité et sur celui de la distribution d’électricité et de gaz naturel. Gaz Métro s’implique dans le développement et l’exploitation de projets énergétiques porteurs et novateurs tels que le gaz naturel comme carburant et le gaz naturel liquéfié en remplacement d’énergies plus émissives, la production d’énergie éolienne et la valorisation du biométhane. Gaz Métro est un joueur clé du secteur énergétique qui prend les devants pour répondre aux besoins de ses clients, des régions et municipalités, des organismes communautaires et des collectivités, en plus de répondre aux attentes de ses associés (GMi et Valener) et de ses employés. Fédération québécoise des municipalités en brefDepuis sa fondation en 1944, la Fédération québécoise des municipalités s’est établie comme l’interlocuteur incontournable des municipalités et des régions du Québec. Visant constamment à défendre l’autonomie municipale, elle privilégie les relations à l’échelle humaine et tire son inspiration de l’esprit de concertation et d’innovation de ses quelque 1 000 municipalités et MRC membres. - 30 -  Pour plus de renseignements :Gaz MétroMaude Hébert-ChaputCommunications et Affaires publiques514 598-3449mhebert-chaput@gazmetro.com 
Fédération québécoise des municipalités
David JuneauConseiller en relation avec les médias418 651-3343, poste 263581 309-7093djuneau@fqm.
   

Discours de Jean-Pierre Villeneuve, professeur à l' INRS ETE et gouverneur du CERIU

2016-11-29
Prononcé dans le cadre du Congrès INFRA 2016, le 22 novembre lors de la remise des Prix du CERIU Invités d’honneur, mesdames et messieurs, D’abord merci Alain pour ces mots, tu m’as rappelé bien des choses que j’avais presque oubliées. Ça me rappelle aussi que le temps passe vite. Personnellement, j’ai une relation amour-haine avec les reconnaissances. Ça arrive la plupart du temps quand vous avez un certain âge. Souvent, ça vient vous dire qu’il est temps de laisser la place à plus jeune. Ce que je ferai cette année en cédant ma place au CERIU à ma collègue et néanmoins amie Sophie Duchesne. En même temps, je suis content. C’est vrai que ça fait un petit velours quand on reconnaît ce que vous avez fait. Que l’on vous dit officiellement que l’on a apprécié votre contribution bénévole à un organisme. Au cours de mes 50 années de carrière comme professeur et chercheur, je me suis beaucoup impliqué dans des problématiques reliées aux infrastructures. J’ai travaillé entre autres sur la gestion en temps réel des débordements des réseaux unitaires, sur le vieillissement des infrastructures d’eau, sur la problématique des bris de conduites, et sur l’évaluation des coûts de l’eau et de la mise à niveau des réseaux. Il était donc tout naturel pour moi de m’impliquer au niveau du CERIU en tant que représentant de l’INRS. J’ai rejoint au CA du CERIU un regroupement de bénévoles qui n’ont pas ménagé et ne ménagent pas leurs efforts pour faire avancer la cause des infrastructures et assurer la survie du CERIU. Au CERIU, il y a des pionniers, des ouvriers de la première heure à l’exemple d’Alain Soucy et de Serge Boileau qui m’ont motivé par leur implication et leur acharnement à défendre la cause des infrastructures et en particulier celle du CERIU. À tous ceux-là, je leur dis bravo. Au cours de ces 15 années où j’ai siégé au CA la situation du CERIU n’a pas toujours été facile et les appuis ne venaient pas toujours d’où ils auraient dû venir. Il est très difficile dans certains milieux de faire reconnaître et admettre l’importance du rôle que joue le CERIU par rapport aux infrastructures. Heureusement, on a eu quelques défenseurs, je n’en nommerai pas de peur d’en oublier. S’ils sont ici, ils se reconnaîtront et certains parmi vous sont capables de les identifier. Je leur rends hommage. J’aurais pu vous faire un long discours sur l’importance des infrastructures, sur leur état, sur les investissements nécessaires à leur mise à niveau et à leur entretien. J’aurais pu aussi vous parler de l’importance et du rôle majeur que joue le CERIU. Le fait que vous soyez ici démontre que vous êtes déjà des convaincus. Je m’en abstiendrai donc. En terminant, c’est donc avec émotions et humilité que j’accepte cet honneur d’être nommé Gouverneur du CERIU. J’espère dans ce nouveau statut qui m’est attribué pouvoir encore contribuer à l’avancement du dossier des infrastructures. Soyez aussi certain que je ferai encore de mon mieux pour contribuer aux succès du CERIU. Merci au CERIU pour cette reconnaissance. Merci de votre attention et longue vie au CERIU.   

Le CERIU décerne ses prix d'excellence 2016

2016-11-28
Les prix d’excellence du CERIU reconnaissent l’engagement soutenu de collègues et d’organisations à promouvoir le développement durable et économique des réseaux d’infrastructures municipales et à appuyer la mission du centre. Le 22 novembre dernier, cinq prix d’excellence et de reconnaissance ont été décernés dans les catégories suivantes : M. Jean-Pierre Villeneuve est devenu Gouverneur du CERIU. Cette nomination lui a été conférée par le conseil d'administration du CERIU pour sa disponibilité et l’ensemble de sa contribution au développement du Centre, depuis près de 15 ans.  Comme membre du conseil d’administration à titre de vice-président institutionnel et membre du comité exécutif, il a participé à de nombreuses réunions durant une période difficile où le CERIU a dû se remettre en question et voir à faire un meilleur suivi de ses activités et de ses ressources financières. Il a également participé à plusieurs démarches auprès du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire pour supporter les demandes financières du CERIU et défendre sa mission. Connu pour son sens critique et son franc-parler, M. Villeneuve a pu apporter, grâce à son expérience,  une  contribution significative aux débats de nombreuses réunions du CERIU. Digne représentant de l’INRS au sein du CERIU, M. Villeneuve n’a pas ménagé ses efforts pour que son institution participe aux activités du CERIU et contribue annuellement au financement du Congrès INFRA.  + Lire le discours de M. Villeneuve prononcé dans le cadre de cette remise. Le Prix Ambassadeur a été décerné à M. Ghislain Bélanger, Ville de Repentigny pour son travail soutenu aux défis que pose le développement durable, performant et harmonieux de l’espace public. Notre récipiendaire est connu pour sa vision intégrée, son approche collaborative et ses talents de négociateur largement démontrés à la Table de concertation municipale de l’Union des municipalités du Québec et au conseil permanent Réseaux techniques urbains. Son apport a grandement influencé l’avancement de dossiers stratégiques pour le CERIU et l’ensemble des collectivités.  Le Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie Institutionnel récompense Mme Nathalie Lasnier, Tubécon afin de souligner sa défense des intérêts et son dévouement indéfectible qui en font une alliée indispensable aux instances et à la mission du CERIU, ainsi que pour sa neutralité et capacité à proposer des solutions adaptées aux défis de la saine gestion des infrastructures municipales.  Le Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie Municipal a été décerné à M. France Bernard, ville de Montréal,  une personnalité qui a apporté un soutien notable au CERIU. Nous soulignons sa contribution exceptionnelle au rayonnement du CERIU tant au niveau national qu’international, son appui inébranlable à sa mission et son dévouement au sein du conseil permanent Infrastructures de surface. Le Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie Corporatif a été remis à Mme Marie Bernier Roy, Soleno. Celle-ci  est récompensée pour son rôle actif à titre de déléguée par le CERIU pour siéger au comité de révision de la norme BNQ 3221-500 sur les ouvrages en fonte pour les travaux de génie civil. Son soutien à l’avancement des techniques d’auscultation et à l’amélioration des pratiques en matière de saine gestion des réseaux d’infrastructures; Sa présence assidue et son apport important qui contribuent grandement à l’avancement du CERIU dans ce secteur. Son dynamisme et professionnalisme qui solidifient les liens de confiance du CERIU avec l’ensemble des milieux; Son leadership qui a assuré l’avancement du Guide d’intégration de la gestion durable des eaux pluviales dans l’aménagement d’un site.  

Record de représentants municipaux - 1498 spécialistes au Congrès INFRA 2016

2016-11-28
C’est sous la présidence d’honneur de M. Lionel Perez, conseiller de ville, membre du comité exécutif, responsable des infrastructures, de la Commission des services électriques, de la gouvernance, de la démocratie et des relations gouvernementales de la ville de Montréal que s’est ouverte la 22e édition du Congrès INFRA, organisée par le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), du 21 au 23 novembre, au Palais de congrès de Montréal. Ce Congrès avait pour thème « L’innovation et l’intégration des compétences au service des collectivités». De l’avis de tous, M. Perez fut un président exemplaire! Se faisant un devoir d’interroger et d’échanger avec les participants sur les enjeux d’un développement urbain, durable et harmonieux. Il a également visité chacun des exposants s’intéressant aux dernières avancées technologiques ou aux divers matériaux présentés. En quelques chiffres, le congrès INFRA 2016 a mobilisé 1498 spécialistes sur trois jours! Atteignant une audience record de représentants municipaux avec un taux de participation de 43 % comparativement à 39 % d'entreprises, 2 % du gouvernement et 16 % d’universités et de centres de recherche. Au total, c'est plus de 145 conférenciers du Québec, du Canada, des États-Unis et d’Europe qui ont présenté dans l'une des 17 sessions de conférences tandis que le salon de l'exposition a offert une tribune à 50 entreprises ainsi qu'à leurs produits et derniers développements technologiques.  Un programme pertinent, attractif et innovant Selon la présidente du comité organisateur Mme Anna Polito, la programmation 2016 a témoigné de l’effervescence en plein essor des spécialistes du développement urbain et a permis aux congressistes de bénéficier d'un moment privilégié pour porter attention sur ce qui s’y passe. Ceux-ci ont ainsi pu en apprendre plus sur les meilleures initiatives pratiques dans plusieurs domaines dédiés aux infrastructures ainsi que sur les façons d’anticiper, de planifier, d’entretenir et de développer les réseaux d’infrastructures dans une perspective de développement durable.  Ce congrès a permis aux participants d’acquérir des connaissances issues de la recherche appliquée et de pratiques concrètes, mais aussi de transmettre ce qu’ils font en profitant le l’opportunité de rencontrer d’une manière informelle leurs pairs. On y a traité d’approches éprouvées et d’outils technologiques dans les secteurs de : l’aménagement urbain durable, l’aménagement routier, la gestion des actifs, la gestion de l’eau potable, la gestion des eaux usées et pluviales, les réseaux techniques urbains, les infrastructures de surface, les infrastructures souterraines.  Soulignons comme le suggère le thème d’INFRA 2016, les aspects de l’innovation et de l’intégration des compétences qui ont eu une place prépondérante au programme. Dès l’ouverture, les congressistes ont pu découvrir des technologies de pointe qui s’imposeront dans un avenir proche. Par la suite, ils ont eu l'opportunité d'échanger avec visionnaires sur les possibilités que possèdent les municipalités pour tirer parti de l’innovation tout en contribuant aux défis de viabilités économiques, d’intégration au milieu de vie et d’acceptabilité sociale. On a également permis aux spécialistes d’en connaître davantage sur l’avancement des programmes gouvernementaux, tels que le Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec et d’autres outils spécialement conçus pour aider les municipalités à mieux identifier et planifier leurs besoins de financement à long terme et parvenir à maintenir et à améliorer leurs réseaux d’infrastructures. La presque totalité des présentations sera disponible dans la bibliothèque du CERIU au www.ceriu.qc.ca/bibliotheque ainsi que les présentations vidéo, sans frais pour les membres et les participants d’INFRA 2016 dès la mi-décembre 2016. Merci aux bénévoles et partenaires engagés Pour l’organisation du Congrès INFRA 2016, Mme Anna Polito, présidente du comité organisateur a bénéficié du support de plus de vingt-cinq d’intervenants dédiés aux infrastructures municipales. Merci également aux partenaires du Congrès INFRA 2015 dont : Ministère des Affaires municipales et de l’occupation du territoire, la Ville de Québec, Ville de Montréal, Ville de Longueuil, Ville de Laval, Clean Water Works, Gaz Métro, Ipex, Planifika, Aco, École de technologie supérieure, Hydro-Québec et la Commission des services électriques de Montréal, MCM intégration, Sanexen et à tous les autres commanditaires. – 30 – Source et information :
Stéphanie Boivin
Coordonnatrice en communication, CERIU
Tél. : 438 497-6677   
Courriel : stephanie.boivin@ceriu.qc.ca
   

Pourquoi il devient impératif de se doter d’un outil d’auscultation pour les voies cyclables?

2016-10-20
Souvent lorsqu’il est question d’auscultation des infrastructures de surface, on pense aux chaussées. Pourtant, l’auscultation des voies cyclables est un élément incontournable essentiel à la sécurité des cyclistes et au développement urbain. En effet, avec l’augmentation fulgurante de cyclistes qui est passée de 1,6 million à 2 millions d’adultes en dix ans, selon Vélo Québec, la qualité du réseau cyclable est devenue un facteur déterminant. Conscient des besoins touchant les questions d’entretien des réseaux cyclables des municipalités du Québec, le CERIU travaille à la réalisation d’un Guide qui propose d’apporter des solutions à cet enjeu. Le 8 septembre dernier s’est déroulée la première rencontre du comité de travail « Guide d’auscultation des voies cyclables ». Pierre Gauthier, chargé de projet et spécialiste dans le domaine des chaussées et Maéva Ambros ing. jr, responsable du conseil permanent Infrastructures de surface au CERIU vous proposent un tour d’horizon sur l’ensemble de ce projet. [[{"fid":"6684","view_mode":"media_responsive","fields":{"format":"media_responsive","field_file_image_alt_text[und][0][value]":"","field_file_image_title_text[und][0][value]":"","field_folder[und]":"1589"},"type":"media","link_text":null,"attributes":{"width":"100%","style":"max-width: 744px; margin: 0px auto;","class":"media-element file-media-responsive"}}]] Auteurs [[{"fid":"6686","view_mode":"media_browser","fields":{"format":"media_browser","field_file_image_alt_text[und][0][value]":"","field_file_image_title_text[und][0][value]":"","field_folder[und]":"1589"},"type":"media","link_text":null,"attributes":{"height":"100","width":"100","style":"width: 100px; height: 100px; float: left; margin-right: 15px; margin-bottom: 15px;","class":"media-element file-media-browser"}}]]Pierre Gauthier a obtenu une maîtrise dans le domaine des chaussées à l’Université Laval et il a travaillé pour la Ville de Québec pendant 30 ans, dont dix à titre d’ingénieur coordonnateur. Il a œuvré à la planification et à la réalisation de projets municipaux d’envergure, tout en étant membre ou partenaire de plusieurs comités de recherche universitaire ou d’organismes externes (AIPCR, CERIU, CNRC, SHRP et UMQ). Ceci lui a permis d’acquérir des compétences particulières dans la gestion des actifs urbains ainsi que la conception et le dimensionnement de chaussées municipales. Il a d’ailleurs donné plusieurs conférences et coordonné des projets de développement de méthodes et de techniques innovantes qui ont fait l’objet de divers prix, mentions et distinctions.
 
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