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Congrès INFRA 2017 du 4 au 6 décembre - L’appel aux conférenciers est lancé

2017-04-27
Montréal – C’est avec enthousiasme que le comité responsable du Congrès INFRA, organisé par le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), lance sur le thème Le patrimoine urbain : un enjeu de gestion durable des actifs l’appel aux conférenciers 2017. La présidente Mme Michèle St-Jacques, professeure titulaire de l’École de technologie supérieure, et le coprésident M. Sylvain Roy, chef de division de l’expertise et du soutien technique à la Ville de Montréal invitent les ingénieurs, urbanistes, technologues et gestionnaires ayant mis en œuvre des solutions et des outils pratiques pour faire face aux grands enjeux d’une saine gestion des actifs et d’un aménagement urbain durable à déposer une proposition de conférence avant le 2 juin prochain.  Le Congrès INFRA 2017, rassemblera plus de 1 500 professionnels, de tous les milieux, du 4 au 6 décembre, au Palais des congrès de Montréal. Nous y aborderons de nombreux sujets et présenterons de nombreuses études de cas issus du milieu municipal. Comment parvenir à maintenir et à améliorer notre patrimoine de manière à optimiser sa valeur et son développement pour les générations futures ? Comment peut-on répondre concrètement aux grands enjeux de densification, d’adaptation aux changements climatiques, de gestion de l’eau potable et des eaux pluviales et usées, de mobilité urbaine, de partage de l’espace urbain et de réforme des pratiques et des techniques dans un contexte de développement durable ? Quelles sont les meilleures pratiques de conception, d’entretien, d’aménagement et de gestion sur lesquelles les professionnels peuvent s’appuyer et s’inspirer ? Ce sont là quelques-uns des sujets qui viendront alimenter le congrès INFRA 2017. Téléchargez l’appel aux conférenciers Congrès INFRA 2017 CERIU Fondé en 1994, le CERIU est un organisme sans but lucratif né du besoin de réhabiliter les infrastructures municipales de façon performante et à des coûts acceptables. Il veille à mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Source et information Stéphanie BoivinCoordonnatrice en communication, CERIUTél. : 438 497-6677    Courriel : stéphanie.boivin@ceriu.qc.cawww.ceriu.qc.ca

L'INRS s'associe à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu pour développer un outil d'analyse et de gestion du risque d'inondation

2017-04-24
Alors que le nombre d'inondations majeures augmente constamment, il n'existe à ce jour aucun outil opérationnel de cartographie et d'analyse du risque lié aux inondations. Une lacune que l'équipe des professeurs Karem Chokmani et Monique Bernier du Centre Eau Terre Environnement de l'INRS est en voie de combler avec le développement d'un nouvel outil de gestion et d'analyse du risque d'inondation, appelé GARI. Ce projet bénéficie d'un important financement gouvernemental de près d'un million de dollars, dont 900 000 $ provenant du Programme canadien pour la sûreté et la sécurité dirigé par le Centre des sciences pour la sécurité de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC CSS), en partenariat avec Sécurité publique Canada. GARI aura d'importantes retombées en matière de sécurité civile, car il permettra d'intervenir de façon plus efficace avant et pendant l'inondation. « Plusieurs régions du Canada sont aux prises avec des inondations chaque année et celles-ci peuvent avoir des répercussions socio-économiques importantes », dit Mark Williamson, directeur général, RDDC CSS. « Nous sommes fiers d'appuyer ce projet qui aura d'importantes retombées en matière de sécurité civile, car il permettra d'intervenir de façon plus efficace avant et pendant d' éventuelles inondations. » Se présentant sous la forme d'une application intégrée à un système d'information géographique (SIG), cet outil sera composé de modules opérationnels de cartographie et de caractérisation qui permettront de visualiser et d'analyser en mode préparatoire et opérationnel le risque lié aux inondations. GARI donnera accès à des informations détaillées en temps réel sur : Le risque d'inondationL'état de la situation réelleL'étendue des dommages réels et potentiels pour les populations, les bâtiments et infrastructuresS'arrimant aux travaux en cours à l'INRS sur la cartographie dynamique des risques d'inondations en zones urbaines, ce projet  fournira un appui à la décision de première importance pour la prévention, la préparation et l'intervention des organisations municipales et gouvernementales face aux risques d'inondation. « GARI permettra d'améliorer les opérations d'évacuation de la population, ainsi que la protection et la surveillance des infrastructures physiques lorsque survient une inondation », précise le professeur Chokmani. Cet outil, qui aidera les collectivités à mieux se préparer aux situations d'urgence, sera  d'abord testé et validé sur le territoire de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il sera par la suite appliqué à d'autres bassins au Canada soumis aux risques d'inondation. Partenaires du projet GARI : Rôles Détenant une expertise reconnue en développement d'outils SIG opérationnels, en hydrologie et en télédétection, l'équipe du professeur Chokmani travaillera en étroite collaboration avec : La Commission géologique du Canada - chargée de mettre en œuvre le projet et de répondre à toutes les questions touchant les aspects administratifs et scientifiques du projet, conjointement avec l'INRS,La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu - utilisateur final à l'échelle localeLe ministère de la Sécurité publique du Québec - utilisateur potentiel à l'échelle régionale et provincialeSécurité publique Canada - conseiller et fournisseur d'imagerie satelliteEnvironnement Canada et le ministère du Développement durable de l'environnement et de la lutte aux changements climatiques - conseillers en modélisations hydrologique et hydrodynamique Pour plus d'informations: Organisation: Ville de Saint-Jean-sur-RichelieuAdresse: 188, rue Jacques-Cartier NordSaint-Jean-sur-Richelieu, QuébecCanada, J3B 7B2www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca        

Le choix de la méthode d’inspection télévisée des réseaux d’égouts : un impact sur la capacité financière des municipalités

2017-04-18
Le 22 mars 2017, la réalisation du nouveau Guide d’inspection télévisée des réseaux d’égouts a été amorcée, sous la direction du CERIU, financé par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) et avec la participation des villes de Québec, Montréal, Dollard-des-Ormeaux ainsi que des firmes Can-Explore et Aqua Data. L’objectif de ce guide est d’aider les municipalités à optimiser leurs investissements en matière d’auscultation des réseaux d’égouts, tout en leur permettant de s’assurer de répondre adéquatement aux exigences gouvernementales. Règle d’or d’une saine gestion des infrastructures municipales, il est incontournable pour une municipalité d’avoir une juste connaissance de l’état de ses infrastructures. C’est pourquoi, au Québec, l’inspection télévisée des conduites d’égouts est considérée comme une étape essentielle à la réalisation d’un plan d’intervention pour le renouvellement des infrastructures et les conduites d’égout qui auront atteint 50 ans d’ici les 10 prochaines années devront être inspectées. Le choix de la méthode d’inspection télévisée est un élément prioritaire à considérer en matière de saine gestion. En effet, toutes les méthodes ne répondent pas aux mêmes objectifs, et n’ont pas les mêmes coûts, explique Benoit Grondin, chargé de projet au CERIU. « Au Québec, deux méthodes d’inspection télévisée des réseaux d’égouts sont priorisées, il y a l’inspection par caméra autotractée (CCTV) et celle par caméra à téléobjectif (ZOOM). Le coût d’une inspection par caméra autotractée est significativement plus important que celui de la caméra à téléobjectif, essentiellement parce qu’elle requiert le nettoyage de la conduite au préalable. » Aussi, les municipalités doivent développer la meilleure stratégie et cibler les conduites à inspecter en priorité. « La mise en application des recommandations de ce guide fera économiser les municipalités du Québec. D’autant plus que les experts s’entendent pour dire que dans la plupart des cas, quand vient le moment d’établir les interventions à réaliser sur les conduites d’égouts, une inspection de plus de 5 ans ne devrait pas être utilisée. En effet, selon les conditions, le risque que l’état de l’infrastructure se soit détérioré est important. Ce guide proposera notamment une méthodologie appuyée sur un exemple concret, des recommandations quant au contexte d’application des méthodes et des règles sur le contrôle de la qualité des résultats » conclut Benoit Grondin.   Pour information: Salamatou Modieli, ing., M. ing. Coordonnatrice de projets Responsable du conseil permanent RTU et du programme CERIU-NASSCO –PACP® / MACP®. 514 848-9885 poste 236 salamatou.modieli@ceriu.qc.ca

Un document à surveiller : le Manuel de calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales

2017-04-10
Le ministère du Développement durable de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a rendu public le Manuel de calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales pour lequel plusieurs membres du CERIU et de Réseau environnement ont été invités à commenter à l’automne 2016.  Celui-ci a pour objectif « d’établir les règles et critères de calcul et de conception d’ouvrages de gestion des eaux pluviales qui doivent être suivis pour obtenir une soustraction au processus préalable d’autorisation du Ministère pour des travaux d’installation et de prolongement d’égouts pluviaux. » . Ce Manuel s’inscrit dans le projet de loi no 102, intitulé « Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement afin de moderniser le régime d’autorisation environnementale et modifiant d’autres dispositions législatives notamment pour réformer la gouvernance du Fonds vert » adopté par l’Assemblée nationale. Pour plus d’information sur la LQE modifiée, voir : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/lqe/autorisations/index.htm Pour consulter le Manuel : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/pluviales/index.htm

Un programme de prévention convaincant : pas de nids-de-poule sur la chaussée neuve

2017-04-10
Le lundi 10 avril 2017 La Ville de Québec est fière de confirmer que la réfection de 226 km de chaussée en 2016 a permis d'éliminer avec succès les nids-de-poule sur ces segments. Pour maitriser le phénomène des nids-de-poule, inévitable chaque printemps, la Ville poursuit son plan d'action qui mise sur la prévention, la proactivité, la productivité et la collaboration. La prévention : la solutionLa prévention est l'action la plus efficace pour contrer les nids-de-poule. Empêcher leur formation donne aux usagers de la route un réseau routier de qualité, tout en diminuant les interventions de réparation ponctuelles faites par les équipes de la Ville. « Nous reconnaissons l'importance de la prévention pour contrer le phénomène des nids-de-poule, et c'est pourquoi nous poursuivrons en 2017 l'asphaltage des segments les plus touchés, de façon à améliorer le réseau routier et l'expérience de ses utilisateurs, a mentionné M. Jonatan Julien, vice-président du comité exécutif responsable des infrastructures et des travaux publics. Nous réaliserons cette année la réfection d'au moins 200 km de chaussée. » La proactivité guide les actionsLa Ville est maintenant dotée d'un outil GPS lui permettant de dresser un bilan exhaustif et précis des réparations de nids-de-poule effectuées par ses équipes. Auparavant comptabilisés manuellement, les nids-de-poule colmatés sont maintenant intégrés dans une base de données précisant leur localisation. Cette nouvelle méthode de comptabilisation des interventions confirme la proactivité de la Ville dans l'élimination des nids-de-poule. Les statistiques démontrent que 11 % des nids-de-poule réparés ont été signalés par les citoyens. Ce sont donc 89 % des nids-de-poule qui sont réparés de manière proactive par les équipes. La productivité : des équipes présentes sur le terrainEn période de pointe, la Ville déploie jusqu'à 20 équipes sur le terrain chaque jour. Ils peuvent épandre jusqu'à 60 tonnes d'asphalte pour colmater les nids-de-poule quotidiennement.  De plus, la Ville a ajouté dans ses rues les plus achalandées un véhicule mécanisé de réparation de nids-de-poule permettant des colmatages rapides, effectués par un seul employé. Ceci s'ajoute aux efforts des employés en période printanière.  La Ville souhaite de plus poursuivre la réduction de son délai d'intervention pour la réparation des nids-de-poule signalés par les citoyens. En 2015, le délai moyen d'intervention était en moyenne de 3 jours. La Ville s'était alors fixé comme cible de réduire ce délai à 1,5 jour d'ici 2017. Le délai d'intervention moyen est actuellement de 1,75 jour. Ce délai représente le temps écoulé entre la saisie du signalement et la fermeture de la demande dans le système de gestion, une fois la réparation faite. Un travail de collaboration de chaque instantLa Ville invite les citoyens à signaler les nids-de-poule repérés sur la chaussée. Ce travail de collaboration permet d'améliorer la qualité du réseau routier et de faciliter son entretien. La façon la plus simple et rapide de signaler un nid-de-poule consiste à remplir une demande d'intervention sur le site Internet de la Ville au ville.quebec.qc.ca. Les citoyens peuvent également composer le 311 pour le signalement.Vous pouvez consulter l'annexe (PDF : 1,4 Mo). Pour plus d'informations: Organisation: Ville de QuébecAdresse: 2, rue des Jardins, H.V.Québec, QuébecCanada, G1R 4S9www.ville.quebec.qc.ca

LA RÉSEAUTIQUE SOUTERRAINE À MONTRÉAL D’HIER À DEMAIN

2017-04-06
ENTRETIEN AVEC SERGE BOILEAU, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES SERVICES ÉLECTRIQUES DE MONTRÉAL DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE Au début du XXe siècle, la prolifération de poteaux et de fils aériens augmentait sérieusement les dangers d’incendie à Montréal, sans parler de la nuisance visuelle qu’elle entraînait. C’est pourquoi la CSEM fut créée le 27 juin 1910, il y a un peu plus de cent ans, par décret gouvernemental de la province de Québec, à la suite des recommandations de la Ville de Montréal.  « Il y a eu deux rapports importants qui ont contribué à la décision de construire un réseau souterrain, explique Serge Boileau. En 1904, la Chambre de commerce de Montréal a commandé un rapport à un ingénieur des services électriques de Baltimore, Chas E. Phelps, sur la création d’un réseau de conduits souterrains à Montréal. » Le rapport fut d’ailleurs publié dans la Gazette municipale le 29 février 1904.  « En 1907, poursuit M. Boileau, la Canadian Fire Underwriter’s Association a aussi publié un rapport qui recommandait d’enfouir les fils dans le centre-ville et qui qualifiait Montréal de ville la plus dangereuse du Canada pour les risques d’incendie. Imaginez dix-sept compagnies d’électricité qui mettaient leurs poteaux où ils voulaient dans la ville. » Des problèmes économiques en découlaient, s’assurer devenait prohibitif ou impossible, les entreprises hésitaient à s’installer à Montréal. « La question de la sécurité éloignait les investisseurs, indique M. Boileau. » Mais la solution – l’enfouissement des fils – a pris du temps à s’imposer. « Il y avait des blocages, considère le président de la CSEM. Une autre étape importante a été la commission d’enquête sur les contrats publics créée en 1909, qui a montré que certains avaient un intérêt financier à ce que les choses ne changent pas. Dans le Québec d’alors, le propriétaire d’une compagnie d’électricité, l’échevin, le député provincial et le député fédéral pouvaient être une seule et même personne. Ajoutez à ce fond politique nébuleux, le fait que la municipalité n’avait pas le pouvoir de régler le problème. L’enfouissement des fils n’était pas de juridiction municipale, mais relevait des chartes provinciale et fédérale. » Un autre objectif d’importance, en plus des aspects économiques et sécuritaires, était la consolidation du marché de la distribution d’électricité : « Dix-sept compagnies, c’était trop, souligne le président. Le courant alternatif n’était pas implanté. Il fallait multiplier les centrales au charbon. Ce rôle d’intégrateur, la CSEM le joue encore aujourd’hui, mais d’une autre façon. Nous planifions toutes les activités dans le réseau, nous engageons nous-mêmes les entrepreneurs. Nous avons le plus grand réseau souterrain au Canada. » Plus d’un siècle d’enfouissement En 1913, la Commission a entrepris les travaux d’enfouissement des fils sur la plus importante artère commerciale de Montréal, la rue Sainte-Catherine, entre les rues Atwater et Papineau. Ce premier grand projet a été appelé le « Great White Way » à cause des nouveaux lampadaires électriques dont la lumière blanchâtre contrastait avec celle, bleutée, des anciens réverbères au gaz. Il fallait coordonner l’enfouissement de réseaux appartenant à une trentaine d’entreprises différentes (électricité, téléphonie,tramways, télégraphie, systèmes d’alarme, etc.). Et c’est finalement en 1915 que ce premier grand réseau souterrain de fils et de câbles est inauguré. « Avant 1929, on peut parler d’un âge d’or de l’enfouissement, remarque Serge Boileau; au début, il fallait tout inventer. Les cols bleus concevaient des nouveaux outils pour travailler dans les conduits. » Encore maintenant, beaucoup d’ingéniosité est exigée pour faire face à toute éventualité : « Je peux donner un exemple, ajoute le président, celui des seringues rouillées dans les puits d’accès. Des gens se sont blessés. On a inventé un panier de récupération que l’on installe dans les puits. On a récolté jusqu’à 10 000 seringues dans un arrondissement! » De 1929 à 1945, il y a eu une baisse dans les activités d’enfouissement : « On complétait des bouts de réseau, commente le président. Les ressources étaient limitées pendant la crise, alors que de 1939 à 1945, elles allaient d’abord à l’effort de guerre. De 1945 à 1959, ça reprend un peu. L’étalement urbain commence. Il y a plus de véhicules. Il faut élargir les rues. Les poteaux sont encore en pleine rue. La CSEM est critiquée. Les années 1960 et 1970, ce sont les grands projets: le boulevard Métropolitain, Expo 67, l’autoroute Décarie, les Jeux olympiques de 1976. Tous ces projets ont exigé que l’on enfouisse les fils. Dans les années 1980, Hydro-Québec constate que les lignes à 12 kV ne suffisent plus. Il fallait les remplacer par des lignes à 25 kV. Toutle réseau souterrain du centre-ville devait être refait. Le maire Jean Drapeau a alors décidé de faire d’une pierre deux coups et d’en profiter pour embellir la Ville. » Conséquemment, en 1983, une entente est signée entre Hydro-Québec et la Ville de Montréal prévoyant la reconstruction de plus de 150 km de réseau souterrain et l’enfouissement de 100 km supplémentaires. L’entente avec Hydro était d’environ 600 millions de dollars, une grosse somme pour l’époque. « De 1980 à 2010, continue M. Boileau, on assiste à une prolifération des entreprises dans le domaine de la téléphonie. On passe alors de 19 à 50 usagers. Aujourd’hui, nous sommes rendus à 55 usagers et à 80 utilisateurs. »  Les usagers, ce sont Hydro-Québec et les entreprises de télécommunications comme Vidéotron ou Bell. Quant aux utilisateurs, il s’agitd’organismes qui font un usage du réseau limité dans le temps, et qui n’appartiennent pas au domaine des télécoms ou du transport d’électricité (le MTQ par exemple).   « L’utilisateur paye plus cher, note M. Boileau, car son utilisation est limitée dans le temps; utilisateurs et usagers ont chacun des contrats spécifiques. » Montréal, ville intelligente Montréal veut être la ville la plus intelligente du monde (voir : villeintelligente.montreal.ca/ stratégie). Qu’est-ce qu’une ville intelligente (smart city en anglais)? Parmi les diverses conceptions de la notion de ville intelligente, l’une d’elle se dégage pour les autorités en place : « Les villes intelligentes devraient être perçues comme des systèmes de personnes qui interagissent avec et à l’aide de flux d’énergie, de matériaux, de services et de financement, afin de catalyser le développement économique durable, la résilience et une qualité de vie élevée. Ces flux d’énergie et d’interactions deviennent intelligents grâce à une utilisation stratégique de l’information, de l’infrastructure communicationnelle et des services, dans le cadre d’un processus de planification et de gestion urbaine transparent répondant aux besoins sociaux et économiques d’une société » (European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities - Strategic Implementation Plan, 2013). L’un des préalables pour pouvoir devenir une « ville intelligente » est de développer le réseau de télécommunications urbaines multiservices à très haut débit, ce qui implique plus de fibre optique. Cela signifie notamment que l’on intègre les réseaux de télécommunications à la planification urbaine, en particulier dans le cadre du plan d’urbanisme et, dès maintenant, aux chartes de projets. Mais Montréal a commencé depuis un bon moment sa conversion au numérique : « Il y a 12 ans, commente SergeBoileau, Hydro-Québec occupait plus de 70 % du réseau. Aujourd’hui, son taux d’occupation est de 60 %. Ce sont les télécoms qui ont pris la place. Dans le plan de déploiement de cette ville intelligente, il faudra tenir compte de l’impact sur le réseau souterrain. Il faut un plan intégrateur. Montréal est en avance grâce en particulier à la disponibilité de son réseau souterrain. D’ailleurs la fibre optique prend beaucoup moins de place. Les conduits, il n’y a pas si longtemps, étaient gros comme un poing, aujourd’hui, ils sont gros comme le petit doigt. » M. Boileau souligne aussi la fiabilité de la fibre optique : « Pour la transmission de données continue, il faut de la stabilité. La fibre optique est de loin préférable au sans-fil en termes de stabilité. Nous allons davantage vers la miniaturisation et la fibre optique que vers les bandes passantes aériennes. » Le passé est garant de l’avenir : « Nos 23 millions de mètres de conduits continueront d’être entretenus. Le modèle va rester. Le réseau va rester,même si la façon de l’utiliser peut changer », conclut Serge Boileau.  Source: Revue Électricité Québec Édition Mars/avril 2017 Volume 64, N.2Article publié avec l’autorisation du Magazine Constas Québec

Rapport d’étape sur le Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec

2017-03-21
Le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), en collaboration avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), dévoile le Rapport d’étape sur l’état des infrastructures en eau des municipalités du Québec. Ce rapport d’étape, réalisé dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales, du Fonds Chantiers Canada-Québec, donne un aperçu de l’état de l’ensemble des infrastructures municipales en eau et de la voirie au-dessus des réseaux, au Québec. Ce rapport d’étape est basé sur les données recueillies et validées d’un échantillon représentatif de 100 municipalités. Toutefois, d’ici la fin de l’année 2017, un portrait avec les données de près de 700 municipalités sera complété. Les résultats obtenus ont fait l’objet de présentations et de discussions dans le cadre d’un comité de suivi, qui inclut des représentants des villes de Québec, Montréal et Laval, de l’Association des ingénieurs municipaux du Québec (AIMQ), de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (ADGMQ), de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). À propos La mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information Claude Bruxelle, ing. Ph. D. Directeur de projets Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec 514 848-9885 poste 269 514 914-0808 claude.bruxelle@ceriu.qc.ca    

Nouveau Guide pour une conception intégrée de la gestion des eaux pluviales

2017-03-20
Montréal - Le CERIU, grandement engagé pour la saine gestion des infrastructures municipales,  est très fier de dévoiler son nouveau Guide d’intégration de la gestion durable des eaux pluviales dans l’aménagement d’un site qui vise à aider les urbanistes, architectes-paysagistes, ingénieurs et biologistes à comprendre rapidement toutes les dimensions d’une conception intégrée lors du processus d’élaboration d’un plan de gestion durable des eaux pluviales.  L’approche multidisciplinaire de ce Guide s’adresse à toutes personnes ressources qui cherchent à optimiser les interventions, identifier les règlements traitant de l’aménagement du territoire, lister les principes d’aménagement recommandés selon le type de développement et illustrer les pratiques pour une gestion optimale des eaux pluviales lors de l’aménagement du territoire. Il se présente sous forme de fiches s’appuyant sur des figures, tableaux et organigrammes pour illustrer et synthétiser l’information pour une conception intégrée et documenter des actions que la ville doit réaliser. Plusieurs autres documents ont déjà été produits à l’échelle nationale pour traiter de la gestion des eaux pluviales. Notamment le guide La gestion durable des eaux de pluie d'un site externe réalisé en 2010 par le MAMOT ainsi que le Guide de gestion des eaux pluviales d'un site externe réalisé conjointement par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et le MAMOT en 2011 (mis à jour en 2014). À proposCe guide a été réalisé par le CERIU avec l’appui financier des villes de Montréal, Québec, Granby, Rivière-du-Loup, Repentigny et de Saint-Charles-Borromée, de l’entreprise Soleno, du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. La mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information :Stéphanie BoivinCoordonnatrice aux communications 514 848-9885, poste 270stephanie.boivin@ceriu.qc.ca  Pour information ou soutien technique :Maéva AmbrosCoordonnatrice de projet514 848-9885, poste 228maeva.ambros@ceriu.qc.ca

Nomination au comité Logiciel de NASSCO

2017-03-20
Le CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Ronnie Flannery-Guy, représentant du CERIU auprès de NASSCO, à titre de responsable du comité Logiciel de NASSCO (National Association of Sewer Services Companies).  Ce comité de concertation travaille avec tous les fournisseurs de logiciels pour concevoir et réaliser le programme de certification des logiciels  afin qu’il soit uniforme et qu’il intègre les normes PACP®/ MACP® / LACP®. Ce groupe valide les  révisions, recommande des modifications et effectue les ajustements au besoin. Le CERIU en collaboration avec l’industrie du Québec, est en position d’influencer des décisions qui vont améliorer le programme de certification des logiciels.

Consultation publique - Norme 1809-300 Travaux de construction

2017-03-17
Le CERIU annonce que le projet de la révision de la norme 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout  du Bureau de normalisation du Québec (BNQ), sur lequel il est représenté par M. Joseph Loiacono, est rendu à l’étape de la consultation publique. Si vous êtes intéressé, on vous invite à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Les documents et toutes les informations supplémentaires sur le processus de consultation sont disponibles sur le site Internet du BNQ à l’adresse suivante: [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] 

Consultation publique BNQ P 1809-300-9

2017-03-13
Le BNQ est heureux de vous informer que le projet de norme P 1809-300 Travaux de construction — Clauses techniques générales — Conduites d’eau potable et d’égout est rendu à l'étape de la consultation publique. Au cours de cette étape, les personnes et organisations intéressées par le sujet sont invitées à commenter le document dans le but d’obtenir une norme dont le contenu puisse faire consensus dans le milieu. Nous vous invitons à consulter la section Consultations publiques de notre site Web [www.bnq.qc.ca/fr/consultations.html] et à télécharger le projet de document ainsi que le formulaire de commentaires prévu à cet effet. Veuillez nous retourner vos commentaires à l’adresse secretariat.normalisation@bnq.qc.ca avant le 5 mai 2017. Afin d’éclairer le comité sur vos préoccupations et d’en assurer le traitement, il est important de noter que les commentaires doivent être accompagnés de justifications techniques. Nous vous prions d’utiliser le formulaire prévu à cet effet et de nous le transmettre en format Word. Seuls les commentaires soumis par l’entremise du formulaire seront compilés et retournés au comité pour examen.    

Nouveaux programmes pour aider à lutter contre le changement climatique et à renforcer la planification des infrastructures

2017-03-13
(02/02/2017)  Les investissements dans les infrastructures durables permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser une économie axée sur la croissance propre et de renforcer la classe moyenne en veillant à ce que les collectivités canadiennes soient des endroits où vivre sains et productifs. Aujourd'hui, l'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, et le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Clark Somerville, ont lancé deux nouveaux programmes pour lutter contre le changement climatique dans les collectivités et renforcer la planification et la prise de décisions relatives aux infrastructures. Le Programme Municipalités pour l'innovation climatique et le Programme de gestion des actifs municipaux, qui seront mis en œuvre par la FCM, permettront aux municipalités d'avoir accès à du financement, de la formation et des possibilités d'apprentissage afin d'accroître leur capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à renforcer leur résistance au changement climatique et à favoriser une meilleure planification et une meilleure gestion des infrastructures municipales. Des renseignements sur les programmes sont disponibles en ligne :  Programme Municipalités pour l'innovation climatique Programme de gestion des actifs municipaux  Citations « La plupart des infrastructures dont dépendent chaque jour les Canadiens, qu'il s'agisse de routes et de ponts ou de réseaux d'aqueduc et d'égout, appartiennent aux municipalités. Toutefois, bon nombre de ces administrations ont une capacité limitée quand il s'agit de lutter contre le changement climatique et de contribuer à la réduction de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre au Canada, ce qui constitue une priorité pour le gouvernement du Canada. Nous sommes heureux que la FCM se charge de la mise en œuvre de deux nouveaux programmes qui aideront les administrations locales dans leurs efforts visant à lutter contre le changement climatique et qu'elle les aide à prendre des décisions éclairées et fondées sur de saines pratiques de gestion des actifs en matière d'investissements dans les infrastructures. » L'honorable Amarjeet Sohi, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités « La FCM aide les collectivités à prospérer en s'occupant des priorités locales et nationales, ce qui comprend le changement climatique, la gestion des infrastructures et les investissements en infrastructure. À eux deux, le Programme de gestion des actifs municipaux et le Programme Municipalités pour l'innovation climatique procureront des avantages importants aux municipalités tandis qu'elles élaborent et mettent en œuvre des pratiques de gestion des infrastructures plus durables et qu'elles effectuent des investissements plus ambitieux dans des infrastructures résistantes au climat et à faibles émissions de carbone. » Clark Somerville, président de la Fédération canadienne des municipalités Faits en bref Dans le Budget 2016, on a annoncé qu'on effectuerait des investissements au cours des cinq prochaines années dans des infrastructures qui protègent les collectivités et appuient la transition continue du Canada vers une économie axée sur une croissance propre.Pour appuyer les efforts de première ligne des municipalités, le gouvernement fournit 75 millions de dollars à la FCM pour la mise en œuvre du Programme Municipalités pour l'innovation climatique.Le gouvernement a aussi octroyé 50 millions de dollars à la Fédération canadienne des municipalités pour l'établissement du Programme de gestion des actifs municipaux.Le gouvernement du Canada fournira plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans en financement d'infrastructure pour le transport en commun, les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les infrastructures de transport à l'appui du commerce, ainsi que les collectivités rurales et nordiques du Canada. Liens connexes Plan d'infrastructure de plus de 180 milliards de dollars du gouvernement du Canada Investissements fédéraux dans les infrastructures   

La ville rapiécée

2017-03-13
Mario Girard  La Presse Je suis un grand marcheur. C’est ainsi que j’aime me déplacer la plupart du temps dans la ville. Pour les longues distances, je me transforme en sardine et je me glisse dans le métro. Et pour les grands trajets, je prends ma vieille Honda en souhaitant qu’elle ne me lâche pas au beau milieu de la 40. Marcher dans les rues de Montréal me permet de décrocher, d’écouter de la musique ou la radio, d’écrire (dans ma tête). Cela me donne surtout le loisir de regarder la ville sous toutes les coutures, de la trouver belle à en avoir des frissons ou de la trouver laide jusqu’au dégoût. Depuis des années, un truc me fascine autant qu’il me désole : la forte présence des bouts d’asphalte dans les trottoirs. Cette spécialité montréalaise est absolument ahurissante. C’est devenu tellement répandu qu’on ne s’en rend plus compte. Faites l’exercice et regardez où vous marchez ! Sur environ 200 mètres de trottoirs, vous allez rencontrer trois ou quatre rapiéçages d’asphalte. Comment naissent ces damiers hideux ? Des travailleurs, municipaux ou du secteur privé, débarquent un matin, font sauter le béton du trottoir pour y faire des travaux d’eau, d’électricité, de gaz ou de câblodistribution et repartent l’après-midi en remplissant le trou avec du bitume. S’il s’agissait de mesures temporaires, ça pourrait aller. Mais voilà, ces bouts d’asphalte restent là pendant des mois, voire des années. On en retrouve par centaines dans la ville. Cela contribue à faire de Montréal une ville négligée, une ville botchée, une ville rapiécée. Je suis très souvent témoin de ce rapiéçage. J’habite à deux pas de la rue Saint-Denis et j’ai remarqué que cette artère commerciale, qui fut le théâtre d’importants travaux en 2015 et 2016, a déjà commencé à être rapiécée. Six mois après un nouvel asphaltage en août dernier, de petites interventions ont eu lieu. Y a pas à dire, la beauté est vraiment éphémère. Ce rafistolage, qu’on retrouve dans les rues, les pistes cyclables et sur les trottoirs, est lié (en grande partie) à un manque de coordination de l’ensemble des travaux qui sont faits dans la ville. C’est donc en hurlant de joie que j’ai pris connaissance de la création d’un guichet unique pour coordonner l’ensemble des travaux faits sur le territoire de Montréal. Je salue la décision de l’administration Coderre, qui reprend le contrôle de la situation en centralisant les demandes émanant de la ville-centre, des arrondissements et des entreprises privées. La création de ce guichet devrait éviter une catastrophe comme celle du boulevard Saint-Laurent, qui a été éventré deux fois de suite en 2008 ; une première fois par la Ville pour des travaux de remplacement de la chaussée, des conduites souterraines et des trottoirs, et une deuxième fois par Gaz Métro pour le remplacement de ses propres conduites. En prenant connaissance de la création de ce système que les villes de Toronto (programme INview), Boston et New York ont déjà depuis quelques années, certains d’entre vous pourraient se dire : Quoi ? Ça n’existait pas déjà ? En fait, il y avait depuis deux ans à Montréal un système qui permettait de gérer les opérations de ces entreprises qu’on appelle les réseaux techniques urbains (RTU). Mais le nouveau système qui sera officiellement mis en place le 1er juin donnera plus de pouvoir à l’administration centrale. Celle-ci pourra faire attendre des travaux non urgents ou même facturer aux entreprises le coût de détérioration des rues que les travaux pourraient entraîner. Lors d’une entrevue hier, Lionel Perez, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, m’a assuré que le dialogue avec les RTU se déroulait très bien jusqu’à maintenant. En effet, les porte-parole de Bell, Gaz Métro et Hydro-Québec m’ont tous dit qu’ils saluaient l’arrivée de ce guichet. Chez Vidéotron, on m’a toutefois dit qu’on avait entendu parler de ce projet « dans l’actualité », mais que rien ne leur avait été « présenté plus concrètement ». On verra si ce nouveau système sera efficace et comblera tout le monde. On verra aussi si la ville perdra enfin ses patchs. En agissant ainsi, l’administration Coderre envoie un message clair à l’ensemble des partenaires. Mais elle prête également flanc aux critiques des observateurs. Lorsqu’on éventrera une rue deux fois de suite, on saura précisément qui blâmer. La ville trouée Nous voici rendus à la période de l’année où circuler en voiture dans les rues de Montréal donne l’impression d’être des personnages du film La nuit de Varennes. Nous roulons dans des carrosses comme au temps de Louis XVI. J’ai pu ressentir il y a quelques jours ce que nos ancêtres ont connu au XVIIIe siècle en empruntant ma voiture pour faire une course à l’autre bout de la ville. Il n’y a pas que la grippe qui est forte cette année, les nids-de-poule le sont aussi. J’ai remonté ma vitre de peur d’être éjecté de ma voiture. Depuis des années, on se demande à qui ou à quoi attribuer la présence de ces nids-de-poule qui, bon an, mal an, atteignent le chiffre mirobolant de 90 000 par année à Montréal. La mauvaise qualité de l’asphalte ? L’aplomb des chaussées ? Le sous-financement ? La négligence ? La compétence des entreprises engagées ? Avez-vous remarqué que depuis quelque temps, on ne parle plus de ces causes ? On ne fait que mettre en cause le mercure qui joue au yo-yo. D’ailleurs, ce sont les météorologues qui commentent l’état des nids-de-poule, pas les spécialistes du bitume ou de la construction des routes. Je trouve que les soubresauts de la météo ont le dos large. Ils sont maintenant les uniques responsables de ce fléau. Encore une fois, on vit avec cela sans se poser de questions et on fait du rapiéçage pour gagner du temps. Au fond, je m’énerve pour rien. Je devrais faire preuve de patience. Selon les experts qui s’intéressent au réchauffement climatique, la température devrait augmenter d’environ 4 °C d’ici à la fin du siècle. À ce rythme-là, dans 250 ans, nous aurons des hivers chauds qui ne créeront plus de fluctuations de température. Bref, ça sera la fin des nids-de-poule ! Et dites-vous que si les experts se trompent, à bord de nos voitures volantes, on ne sentira plus les trous dans les rues.  

Optimiser le processus de validation des données de vos plans d'intervention avec l'application DIAGNOSTICPI

2017-03-03
Le CERIU (Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines), grandement engagé pour la saine gestion des infrastructures municipales, est très fier de dévoiler la nouvelle application Web DiagnosticPI conçue pour fournir un support à la détection d’erreurs ou d’anomalies contenues dans les données des plans d’intervention des municipalités du Québec. L’application DiagnosticPI a été développée lors de la réalisation du Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec (PIEMQ) par le CERIU, pour faciliter le traitement des données des plans d’intervention fournis par les municipalités. DiagnosticPI, une plateforme Web, s’adresse principalement aux gestionnaires municipaux, à leurs consultants et à toutes personnes ressources devant produire ou mettre à jour un plan d’intervention en référence au Guide d’élaboration d’un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. L’application se veut un outil sécuritaire et simple à utiliser, offrant la possibilité de procéder à la validation des données du fichier excel du plan d’intervention (annexes 1 à 5 du guide). L’utilisation de cet outil n’est pas une exigence du Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) ni une garantie de l’acceptation du plan d’intervention. Toutefois, cet outil peut s’avérer utile aux municipalités souhaitant valider la qualité de leurs données et ainsi faciliter la production ou la mise à jour de leur plan d’intervention. À propos Le PIEMQ est réalisé par le CERIU dans le cadre du Programme de recherche appliquée dans le domaine des infrastructures municipales (PRADIM), du Fonds Chantiers Canada-Québec - volet Recherche et Planification. La  mission du CERIU est de mettre en œuvre toute action de transfert de connaissance et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la gestion durable et économique des infrastructures et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Pour information : Pour information ou soutien technique : Camille Fauchon 514 848-9885, poste 272 infrastructures@ceriu.qc.ca

Nomination de Jean Carrier à titre de président du conseil permanent - Infrastructures de surface

2017-03-02
Le conseil d’administration du CERIU est heureux d’annoncer la nomination de Jean Carrier, ingénieur à la ville de Montréal, comme nouveau président du conseil permanent – infrastructures de surface. M. Carrier succède à M. France Bernard, également de la ville de Montréal, qui a assumé ce poste pendant plusieurs années. Nous lui transmettons nos plus sincères remerciements pour son implication. Jean Carrier est gradué en génie civil de l’École Polytechnique de Montréal et possède une maîtrise en réhabilitation des infrastructures urbaines de la même université. Fort d’une expérience de plus de 23 ans dans le domaine des infrastructures routières, il a participé à la réalisation de nombreux projets d’évaluation de réseaux routiers et à l’implantation de systèmes de gestion des chaussées pour différentes administrations routières. À l’emploi de la Ville de Montréal comme chef de division, ses principales responsabilités concernent la gestion des actifs routiers et d’ouvrages d’art soit plus de 4000 km de chaussées, 6700 km de trottoirs ainsi que 500 ponts et structures connexes.