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Le Centre de développement des composites du Québec obtient une accréditation ISO 17025

2015-03-31
Saint-Jérôme, le 24 mars 2015 - Le Centre de développement des composites du Québec (CDCQ) est fier d’annoncer l’obtention de l’accréditation ISO 17025, un gage de compétence reconnu mondialement. Délivrée le 2 mars 2015, cette accréditation démontre que les essais réalisés par ses spécialistes sont effectués dans un environnement hautement contrôlé et sécurisé, conformément aux protocoles du Conseil canadien des normes (CCN) et en partenariat avec le Bureau de normalisation du Québec (BNQ).Le CDCQ détient l’expertise technique et scientifique, de même que les équipements et les infrastructures nécessaires à la réalisation d’essais mécaniques et thermomécaniques. Les travaux menés au sein de son laboratoire de caractérisation des matériaux composites sont pilotés en soutien aux projets de ses partenaires et concourent à l’avancement de ses propres activités de recherche et de développement. C’est d’ailleurs pour ces fins qu’il a reçu l’accréditation CAN-P-4E (ISO/CEI 17025:2005), laquelle pose un sceau de fiabilité sur son laboratoire d’essais. Le verdict du CCN stipule en effet qu’il rencontre les exigences les plus élevées et les plus rigoureuses. En somme, l’accréditation vient confirmer les standards de performance auxquels répondent deux procédures d’essais mécaniques fréquemment mises en œuvre par le CDCQ pour sa clientèle, soit les essais ASTM D638 (tension) et D790 (flexion).  « Si la crédibilité de nos analyses et la compétence de nos ingénieurs et techniciens contribuaient d’ores et déjà au rayonnement de nos activités, les lettres de noblesse que nous accorde aujourd’hui le Conseil canadien des normes nous permettent de réaffirmer la très haute qualité de nos travaux. », a déclaré Mme Janic Lauzon, directrice du CDCQ.Accroître le savoir-faire et la compétitivité de l’industrie québécoise des compositesLes 13 membres de l’équipe du CDCQ mettent leur génie au service de la mission du CDCQ, s’activant quotidiennement à accroître le savoir-faire et la compétitivité de leurs clients, grâce à des services d’aide technique, de recherche appliquée et de formation.Fort de sa nouvelle accréditation ISO 17025, le CDCQ entend faire honneur à sa réputation, et ce, au bénéfice des acteurs de la chaine de valeur des composites, qu’ils soient du domaine de l'aéronautique, du transport, de la réhabilitation des conduites d'égout et d'aqueduc ou qu’ils appartiennent aux sphères récréative ou industrielle. www.cdcq.qc.ca Centre de développement des composites du Québec (CDCQ)Le Centre de développement des composites du Québec propose aux entreprises d’ici des services de consultation et de transfert de technologie de même que des projets de développement technologique et d’amélioration des processus de fabrication, de façon à répondre aux besoins de l’industrie des composites au Québec.  À titre de CCTT affilié au Cégep de Saint-Jérôme, les activités de recherche et de développement et de transfert de technologie du CDCQ contribuent à l’enrichissement de la formation collégiale en matériaux composites.Cégep de Saint-JérômeFondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme offre 21 programmes de formation préuniversitaire et technique, répartis sur trois campus. Le Collège emploie près de 600 employés. Il accueille annuellement plus de 5000 élèves au secteur régulier, à la formation continue et aux entreprises.Source : Audrey Rondeau     Service des communications et de la promotion     450 436-1580, poste 1107     arondeau@cstj.qc.ca

Nouvelle publication : Guide de gestion des actifs en immobilisations

2015-03-27
Le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), en association avec le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), est fier d’annoncer la publication du Guide de gestion des actifs en immobilisations à l’intention des gestionnaires municipaux. Ce Guide a été réalisé par le CERIU, sous la supervision d'un Groupe de travail mis sur pied par le MAMOT, afin de répondre à un besoin exprimé par le Comité consultatif sur les finances municipales du MAMOT. Destiné d’abord aux gestionnaires municipaux, soulignons qu'un sommaire exécutif a également été conçu à l’intention des élus. L’intérêt de ce Guide est d’avoir développé un processus adapté de mise en œuvre d’une démarche de gestion des actifs en immobilisations. Cette démarche facultative guide, pas à pas, le gestionnaire d’actifs en immobilisations à travers toutes les étapes d’élaboration d’un plan de gestion de l’ensemble de ses actifs en immobilisations. Dorénavant, les gestionnaires et les élus disposent d’un outil commun pour dresser le portrait des actifs et optimiser la prise de décision à court, moyen et long termes, en tenant compte des besoins des citoyens et des niveaux de services souhaités. Consultez le Guide et le sommaire exécutif sur les sites Web du MAMOT ou du CERIU :Guide de gestion des actifs en immobilisations intention des gestionnaires municipauxGuide de gestion des actifs en immobilisation à l'intention des élusSource: Stéphanie BoivinCoordonnatrice au communication CERIU

Lancement du Devis type pour l’élaboration d’un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées

2015-02-17
Le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) lance le Devis type pour l'élaboration d'un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. Outil essentiel, il propose une démarche d’encadrement qui convient aux besoins spécifiques et aux particularités de toute municipalité conforme au Guide pour l’élaboration d’un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées. Le devis type clarifie, pas à pas, les étapes de réalisation facilitant l’identification des données disponibles, des données à collecter dans le cadre du mandat d’élaboration du PI, les analyses et critères requis et le niveau de profondeur attendu pour les recommandations. En outre, il est conforme aux lois, règlements et spécificités techniques exigés.À partir du 1er janvier 2016, un PI sera exigé à toute municipalité lors d’une demande d’aide financière au MAMOT pour des travaux de renouvellement de conduites d’eau potable ou d’égouts ou pour des travaux de priorité 4 dans le cadre du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ). Devant l’ampleur de la tâche et des règles d’attribution de contrat en vigueur, la plupart des municipalités devront lancer des appels d’offres pour la réalisation de ces mandats.  Étant donné les différents niveaux de précisions, les municipalités ont besoin d’encadrer le plus précisément le service attendu afin que les soumissions reçues soient comparables pour le niveau de service requis. Selon Nathalie Periche, responsable de la supervision de ce projet, le devis type sera un outil très apprécié, surtout pour les moyennes et petites municipalités qui n’ont pas les ressources techniques pour le faire. L’accomplissement du devis type pour la réalisation d’un plan d’intervention a bénéficié du support financier de l’UMQ et de la FQM ainsi que des villes de Sorel-Tracy, Repentigny, Drummondville, Granby, Terrebonne et de l’entreprise Aqua Data. Il témoigne de la volonté des municipalités et du milieu dédié au domaine des infrastructures à conjuguer leurs expertises afin d’assumer leurs responsabilités en concertation, et ce, pour une saine gestion des infrastructures municipales.Le Devis type pour un plan d’intervention pour le renouvellement des conduites d’eau potable, d’égouts et des chaussées ainsi que tous les titres des différentes publications du CERIU, sont disponibles à l’achat sur le site www.ceriu.qc.ca dans sa bibliothèque en ligne. 

Rapport synthèse - Suivi de la performance des projets de réhabilitation sans tranchée des conduites d’eau potable et conduites et regards d’égout

2014-12-16
Par Salamatou Modieli Amadou, ing., M. Ing.Les techniques de réhabilitation sans tranchée sous la loupe après plus de 2 décennies d’utilisation au Québec: que dit le rapport d’évaluation de la performance ?Les techniques de réhabilitation sans tranchée ont vu le jour il y a plus de 2 décennies. Au Québec comme ailleurs elles ont connu beaucoup d’engouement dû au fait des avantages allégués telles la prolongation de la durée de vie des infrastructures, l’optimisation des investissements, la diminution des coûts des travaux, la quasi-absence des nuisances aux citoyens, etc. Après plus de 20 ans d’utilisation, il était temps d’aller vérifier la performance attendue de ces technologies. Le CERIU publie le Rapport synthèse - Suivi de la performance des projets de réhabilitation sans tranchée des conduites d’eau potable et conduites et regards d’égout, très attendu des municipalités.En 2007, à la demande de son conseil permanent Infrastructures souterraines, le CERIU a initié ce projet d’envergure dont l’objectif principal du projet était d’évaluer la performance des techniques de réhabilitation utilisées au cours des dernières décennies au Québec. Plus particulièrement :d’évaluer et mesurer les indicateurs de performance des infrastructures souterraines réhabilitéesd'identifier les points forts et faibles des techniques de réhabilitation par l’observation du comportement des matériaux de réhabilitationfinalement de conclure sur l’applicabilité des techniques de réhabilitation sans tranchée aux conduites souterrainesPour atteindre ces objectifs plusieurs étapes clés ont été réalisées :inventaire des travaux de réhabilitation effectués au Québec au cours des dernières décennies : sondage auprès de toutes municipalités et entreprises du Québec ayant réalisé des travaux de réhabilitationchoix des techniques de réhabilitation à étudier; celles qui ont été les plus utilisées au Québec ont été retenues, soient : le revêtement projeté à l’époxy et le chemisage structural pour les conduites d’eau potable, le colmatage et injection et le chemisage structural pour les conduites d’égout, et le colmatage et injection, le revêtement projeté à base de mortier ou de résines et polymères et le chemisage structural pour les regards d’égoutcollecte d'échantillons de conduite et des données d’inspection par des municipalités participantesdétermination des tests destructifs et non destructifs par les comités techniques Eau potable et Égoutréalisation des tests, analyses des résultats et production de rapports par les universitésrapport synthèse par CIMA+ sur la performance des techniques : rapport incluant la description des techniques de réhabilitation analysées, l’analyse et le résumé des rapports des universités (Concordia et École Polytechnique de Montréal) sur les résultats des tests non destructifs et destructifs, les constats et les préoccupations par rapport aux techniques de réhabilitation sans tranchée (entrevues réalisées auprès des représentants des villes et des entreprises), et enfin les recommandations. Le rapport synthèse fait état de la performance des techniques analysées pour les conduites d’eau potable, les conduites d’égout et les regards d’égout.Pour les conduites d’eau potable, les analyses de la technique de revêtement projeté ont démontré que le revêtement était en bon état après quelques années, même si des signes de détérioration sont présents à quelques endroits. Les résultats ne sont cependant pas assez concluants pour se prononcer sur la performance de cette technique. Cette dernière est d’ailleurs très peu utilisée de nos jours. La performance de la technique de chemisage dans les conduites d’eau potable a été plus évidente à démontrer. Les tests destructifs visant la validation des propriétés physiques et mécaniques selon les normes ASTM F1216 et ASTM D3165 ont donné des résultats au-dessus des seuils exigés. Pour les conduites d’égout, la technique de colmatage et injection s’est révélée performante dans l’ensemble, après plusieurs années, malgré quelques défectuosités observées sur environ 14 % de la longueur inspectée. Comme pour les conduites d’eau potable, les conduites d’égout réhabilitées par chemisage, sont restées en bon état, même si quelques anomalies sont décelées. La technique de chemisage a été performante et les résultats des tests destructifs réalisés répondent aux exigences des normes ASTM F1216.Au niveau des regards d’égout, la technique de colmatage et injection a démontré une bonne performance après plus de 20 ans de service. Les résultats des techniques de revêtement projeté sont considérés acceptables après 15 ans. Quant au chemisage, la performance globale a été jugée également acceptable après 15 ans. Il est important de rappeler que les résultats présentés sont relatifs aux échantillons analysés et ne peuvent être généralisés compte tenu du petit nombre d’échantillons et du manque de données complètes relatives à certains échantillons et à leur environnement.Ce projet a permis de mettre en évidence la performance de quelques techniques de réhabilitation utilisées au Québec, leurs limitations, ainsi les préoccupations des utilisateurs. De nombreuses recommandations pertinentes ont été mises en lumière, en rapport avec les mesures correctives à apporter contre les déficiences observées dans les travaux de chemisage et dans les devis. Également, le rapport fait état des conditions à mettre en place pour la réalisation d’une autre étude sur la performance des travaux de réhabilitation en tenant compte des leçons apprises lors de la réalisation de ce projet (études, documents techniques et veilles technologiques à réaliser ; intervenants à mobiliser ; identification de sujets de réflexion, de recherche et de formations à développer ; des suivis à faire).  Ce projet de longue haleine, mené sur une période d’environ 6 ans, n’a donc pas la prétention de répondre à tous les questionnements légitimes des différents intervenants dans le domaine de la réhabilitation sans tranchée des infrastructures souterraines, mais il aura permis de franchir un pas important dans une démarche continue d’évaluation de la performance des techniques de réhabilitation. Le CERIU tient une fois de plus à remercier tout particulièrement, le MAMOT pour le financement du projet dans le cadre du Programme d’infrastructures Québec - Municipalités (PIQM), la Cité de Dorval pour la gestion administrative, les municipalités participantes ainsi que toutes les personnes qui ont contribué à réalisation de ce projet d’envergure.Le rapport synthèse peut être consulté en ligne.Références :CERIU. 2013. Suivi de la performance des travaux de réhabilitation. Conférence présentée à INFRA 2013. Du 2 au 4 décembre 2013 à Québec. CERIU. 2009. Suivi de la performance des travaux de réhabilitation. Conférence présentée à INFRA 2009. Du 16 au 19 novembre 2009 à Mont-Tremblant.CERIU. 2007. Suivi de la performance des travaux de réhabilitation. Conférence présentée à INFRA 2007. Du 5 au 7 novembre 2007 à Laval.CERIU. 2005. Suivi des réhabilitations de regards à la Cité de Dorval. Fiche de projet. CERIU. 1999. Suivi de projet expérimental : expérimentation de huit techniques de réhabilitation des regards d'accès aux égouts à la Cité de Dorval. 

Défis et rayonnement futur du CERIU

2014-12-16
Allocution de Pascale Fortin, Ville de Longueuil et présidente du comité organisateur d'INFRA 201420 ans… N’est-ce pas un bel âge?20 ans… C’est beau, c’est jeune, c’est dynamique. On a d’ailleurs quelques représentants de cette tranche d’âge dans la salle. Mesdames, messieurs les étudiants, je vous salue!Ah… 20 ans… Je soupçonne que quelques personnes ici présentes paieraient cher pour revivre cette période. Mais tout est relatif…20 ans pour une chaussée fortement sollicitée, et qui n’a pas reçu l’attention qu’elle méritait, qui a pour ainsi dire « manqué d’amour », 20 ans, c’est la phase terminale…Pour une conduite d’égouts, par contre 20 ans c’est pratiquement l’adolescence!Pour une personne c’est le début de l’âge adulte, l’autonomie, une période pleine de rêves et d’aspirations.Et pour un événement comme INFRA, c’est la preuve tangible qu’il répond à un besoin du milieu.Chaque année INFRA est l’évènement culminant des activités du CERIU, celui qui souligne le mieux son rôle d’agent mobilisateur et de centre de veille et transfert technologique. C’est ici qu’on vient s’alimenter, se ressourcer, échanger avec nos collègues de différents horizons. C’est un terreau à l’émergence de nouvelles idées. C’est un apport d’oxygène qui nous permet d’élargir notre pensée, d’y intégrer de nouveaux enjeux, de réinventer nos façons de faire.Mes collègues vous ont parlé avec passion des débuts du CERIU, de ses bâtisseurs, de sa mission, de ses réalisations, de sa pertinence.À l’évidence, le rôle du CERIU est plus que jamais d’actualité. Avec la multiplication des défis auxquels notre société fait face avec la période d’austérité que nous vivons les infrastructures demeurent en vive concurrence avec les autres sphères de services à la population (je rappelle que l’éducation et la santé accaparent plus de 65 % du budget provincial). On ne devrait pourtant pas devoir faire un choix entre ces secteurs puisque les infrastructures sont nécessaires à la livraison des autres services. Elles sont la colonne vertébrale de l’économie et du service aux citoyens. On n’aura de cesse de le répéter, encore et encore.C’est pourquoi quand on regarde vers l’avenir, un organisme comme le CERIU doit augmenter sa présence sur la scène publique et auprès des décideurs. Pour cela, il doit être soutenu par ses membres et parler haut et fort. Il pourra ainsi poursuivre ses activités de sensibilisation et continuer à promouvoir la reconnaissance de la valeur des infrastructures. Elles sont une contribution essentielle à nos sociétés. On doit cesser de les voir comme des dépenses, mais reconnaître qu’elles sont un investissement, qu’elles offrent un service essentiel 24 heures par jour, 7 jours sur 7, à tous les citoyens, peu importe leur statut social, qu’ils aient 20 ans, ou 4 fois 20 ans!Cette action de sensibilisation passe par le développement de partenariats stratégiques avec les organismes du milieu; les regroupements municipaux, les associations, les universités, les entreprises. La force est dans le nombre! Membres et partenaires, ensemble, nous pouvons faire une différence! En fait, plus que jamais, nous devons faire une différence. Avec un déficit d'entretien qui atteint les 30 milliards de dollars au Québec, nous devons continuer à faire entendre notre voix.30 milliards vous imaginez ? Je me permets une petite ligne éditoriale, empruntée à M. Pourreaux... On parle beaucoup actuellement de l'impact du comblement des déficits actuariels des caisses de retraite des employés municipaux, soit environ trois milliards de dollars. Ce n'est pas rien certes. Cela suscite un vif débat. Mais comment se fait-il qu'on ne parle pas plus d'un déficit tangible et matériel dix fois plus élevé, qui aura un impact réel sur l'économie et la qualité de vie de tous les citoyens ? La question mérite qu'on s'y attarde.Également, au cours des prochaines années, le CERIU verra à consolider son rôle de centre de veille et transfert technologique. Il sera à l’écoute de ses membres pour bien identifier les besoins d’ici, tout en étant à l’affut de ce qui se fait ailleurs. Il pourra ainsi adapter les meilleures pratiques, et les diffuser à travers une offre de formation renouvelée et accessible. Constamment, le CERIU devra avoir le souci de rejoindre plus de gens, les municipalités de toutes tailles et les acteurs à l’extérieur des grands centres. Pour cela, la réalisation régulière de tournées régionales ainsi que l’actualisation du site web seront des outils importants. Cette veille permettra aussi d’alimenter les travaux du CERIU, les tables d'échanges et les forums de discussion, afin que les activités et les livrables soient centrés sur les besoins du milieu. Des projets porteurs favoriseront une plus grande mobilisation, une plus grande implication de tous les intervenants, et un meilleur maillage entre le secteur de la recherche universitaire, les donneurs d’ouvrage, les fournisseurs et les firmes de génie-conseil.Un autre enjeu qui devra être soulevé par le CERIU sera de mobiliser tous les intervenants vers une gestion durable des infrastructures. Cet aspect est de plus en plus au cœur des préoccupations des gestionnaires d’infrastructures. Il signifie qu’on doit développer une vision qui va au-delà du simple renouvellement des ouvrages, une vision qui intègre toutes les étapes du cycle de vie des infrastructures : conception, réalisation, entretien, ET exploitation. Les ingénieurs doivent s’intégrer en amont des projets, avec les planificateurs, les urbanistes, les architectes, et même les fiscalistes. Parce que lorsqu’on parle de développement, il est impératif de prévoir l’ensemble des budgets requis sur le cycle de vie de l’infrastructure. Nous avons 20 ans? Alors on doit montrer qu’on a appris et qu’on ne refera plus les erreurs du passé, c’est-à-dire « construire, enfouir, puis oublier… » On doit maintenant concevoir, coordonner, construire, ET entretenir, ET exploiter intelligemment, durablement. INFRA est une occasion en or de développer et d’intégrer cette vision plus large. La programmation des dernières années, où un volet aménagement est apparu, en est la preuve. Maintenant que nous dialoguons avec les spécialistes de l'aménagement urbain, il nous reste à faire le pont avec nos équipes des travaux publics, pour qu’ils prennent en charge nos nouveaux ouvrages avec toutes les ressources et les connaissances requises pour bien les faire vivre.Comment réussir tout cela ? D’abord en restant bien vivant! Or, la force du CERIU, c’est d’abord ses membres. Des professionnels de différents horizons qui travaillent ensemble dans un but commun : assurer la pérennité du patrimoine urbain et le bien-être des citoyens.Alors cette 20e édition devient aussi une opportunité. Car 20 ans… c’est aussi souvent l’occasion de renouveler des engagements. Alors c’est ce que je vous invite à faire : renouveler vos vœux envers la grande cause des infrastructures.Une invitation que j'adresse d'abord au ministère des Affaires municipales, afin qu'il continue à reconnaître et épauler le CERIU, à travers une forme de partenariat financier renouvelé et durable. Et je m'adresse aussi à vous tous bien sûr, membres et partenaires, ingénieurs municipaux, ingénieurs-conseils, fournisseurs, chercheurs, élus, tous, nous devons continuer à nous investir, à réseauter, à participer aux échanges et aux travaux du CERIU. Et surtout, puisqu’on parle d’avenir, je désire profiter de l’occasion pour interpeller nos jeunes, nos étudiants, nos 20 ans, nos 30 ans, pour qu’ils s’impliquent. Sachez qu’il y a au CERIU un réseau de professionnels passionnés et engagés, qui sont prêts à vous accueillir, à entendre vos préoccupations, vos idées, désireux de tirer profit de votre dynamisme, de canaliser votre énergie vers la mise en œuvre de solutions innovantes pour relever les nombreux défis qui s’offrent à nous.Sur ce, je nous souhaite un bon anniversaire. Soyons fiers de ce que nous avons accompli. Et demeurons plus que jamais mobilisés, en regardant vers l’avenir. Je souhaite au CERIU et à INFRA, une pérennité digne de son passé et à la hauteur des défis qui nous attendent.Merci de votre présence. Au plaisir de nous retrouver ensemble des années durant.Bonne soirée et bon congrès!Pascale Fortin

Le CERIU la force du partenariat !

2014-12-16
Allocution de Serge A. BoileauÀ ses débuts, le CERIU s’est concentré sur 3 grands secteurs des infrastructures urbaines, regroupés sous l’égide des conseils permanents des infrastructures souterraines, des ouvrages d’art et du patrimoine routier (ancêtre du CP chaussée, puis infrastructures de surface). Très tôt, cependant, les considérations techniques ont appelé des éléments d’encadrement plus «académiques» pour soutenir le développement et le transfert des connaissances technologiques.Le conseil permanent de la formation de la main d’œuvre a contribué à établir les besoins du milieu en la matière et guidé l’évolution de l’offre de formation grâce aux engagements de RH Canada et de SQDM, aujourd’hui Emploi-Québec. Celui de la normalisation a mené à la réalisation du guide technique national ou « Infraguide» avec la collaboration du CNRC. La recherche appliquée a également menée à la création d’un fonds spécifiquement dédié aux I.U. non seulement pour stimuler le développement de l’expertise québécoise, mais aussi pour arrimer les projets aux besoins réels de recherche.  Le MDEIE, le monde universitaire, l’INRS et le CNRC ont été royalement mis à contribution. L’analyse socio-économique de projets, enfin, a permis de conscientiser les décideurs à la valeur intrinsèque de la diminution des entraves lors des essentielles interventions de réhabilitation des I.U. notamment en souterrain.Tous ces sujets incontournables ont eu pour effet de lancer et de soutenir une effervescence sans précédent qui a, bien plus qu’attirer l’attention des porteurs d’enjeux, mené la charge pour susciter le partage spontané de leurs compétences et de leurs connaissances.  Le tout résultant aux plus grandes avancées dans la grande cause qui nous réunit encore ici aujourd’hui.De fait, s’est joint à ce regroupement de brasseurs et de réalisateurs d’idées un autre groupe d’importance bien présent dans les emprises publiques : Les RTU, désireux d’améliorer leurs façons de faire tout en développant des relations mutuellement intéressantes avec leurs partenaires municipaux. Les multiples réalisations issues de toute cette énergie ne se comptent plus. Les classeurs, les guides, les mécanismes de concertation, les avancées technologiques illustrent en bien peu de mots, tout l’impact qu’ils ont exercés sur nos pratiques.  Tout ça grâce à la volonté commune de mieux faire, que le CERIU a su inspirer tout au long de ses 20 ans et qui nous appartient à tous.  Une directrice générale du CERIU a d’ailleurs déjà déclaré à juste titre que l’on ne recrute pas un membre du CERIU on le cueille.Cette dynamique n’a pas tardé à se faire connaitre à l’international.  Le CERIU a conclu des ententes de partenariat autant ailleurs au Canada, qu’aux USA et en Europe et ce, dans tous les domaines.  La CERF qui a inspiré les avis techniques, la NASTT et son pendant international, le groupe Clé de Sol, L’INSA de Lyon et l’école fédérale de Lausanne pour ne nommer que ceux-là ont tous participé à cet échange d’expertise.Loin de se tarir, la saine gestion des I.U. suscite des réflexions intenses sur le déploiement des réseaux en relation aux usages de l’emprise qu’ils occupent.Le forum sur la gestion de l’espace public, tenu en 2012, a d’ailleurs rassemblé à cet effet les compétences, les plus diversifiées.  Ingénieurs, urbanistes, aménagistes, et gestionnaires publics et privés se sont concertés étroitement sur les avenues les plus prometteuses. Il s’y est même signé, par les têtes dirigeantes des entreprises et du milieu municipal une déclaration de principe tablant sur le mieux travailler ensemble.Le CERIU la force du partenariat !Pour arriver à 20 ans, ce n’est pas toujours facile.  Comme tout jeune adulte, le CERIU a aussi traversé sa crise d’adolescence.  Cette période incontournable où l’on affronte l’autorité parentale, ou l’on dérange pour affirmer son identité. Comment en effet défendre le renouvellement durable des infrastructures sans bousculer les vieilles habitudes, sans remettre en question, sans inciter à agir différemment.  Déranger, ça dérange ! Le jeune adulte qu’est devenu le CERIU doit maintenant utiliser tout son vécu et toute sa fougue pour nourrir encore et encore les réflexions. Il doit plus que jamais s’appuyer sur l’esprit de sa mission fondamentale dont la pertinence est on ne peut plus contemporaine et prendre en compte à l’évolution des besoins pour adapter ses actions aux nouvelles réalités qui se manifestent, sans pour autant perdre de vue les voies tracées à ce jour.Longue vie au CERIU

Historique de la création du CERIU et rappel de sa raison d'être

2014-12-16
Allocution de Serge Pourreaux, initiateur et gouverneur du CERIU On m'a extirpé de ma tanière pour venir vous narrer la fécondation, in vitro, du CERIU, il y a plus d'un quart de siècle.Non..., ce n'est pas une erreur. La gestation du CERIU a, en effet, duré plus de cinq ans. Comme tout bon grand-papa, je commence mon histoire...Il était une fois, en 1988, une administration municipale montréalaise, surnommée Doré-Fainstat et nouvellement élue, décidant de réformer et de moderniser l'appareil administratif en mettant l'emphase, notamment, sur les activités de planification, de recherche et de développement et d'ouverture sur le monde. Il en a résulté la création d'une nouvelle direction au Service des travaux publics, dont j'ai été nommé responsable.En ces temps immémoriaux, le Service des travaux publics avait un budget de fonctionnement de plus de 300 millions, un budget d'investissement de 500 millions et comptait plus de 120 ingénieurs.Pour ma Direction, cela a signifié la mise en place d'un réseau d'échanges technologiques, à la participation à plus d'une centaine d'événements (Colloques, Congrès, etc.) ou de missions, autant au Québec, au Canada qu'à l'étranger et ce, à chaque année. Les retombées de ces activités furent de nous permettre d'optimiser nos activités de plusieurs millions de $ annuellement et ce, rapidement. En parallèle, de nombreux Protocoles d'entente et de collaboration furent signés visant la recherche et le développement dans les activités de rayonnement des travaux publics. Citons ceux avec l'Institut de recherche en construction du CNRC, l'Institut national de la recherche scientifique, Polytechnique, McGill, l'Université de Sherbrooke (Béton), l'Université Laval, l'École de technologie supérieure, l'Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon, les Entretiens Jacques-Cartier, le Laboratoire central des Ponts et Chaussées (Centre Nantes), l'Institut national de génie urbain de Lyon, etc.Que de foisonnements d'idées et de projets cela a provoqués. Une belle époque de ma carrière! Merci à feu Nabil Asswad, à Yves Girard, à André Lachapelle, à Pierre Dubé, à Jean Lewis et à M. René Morency, mon patron, qui m'a toujours donné carte blanche!Notre succès à ces égards a eu, cependant, des effets surprenants! Notre direction était devenue un carrefour technologique improvisé! En effet, tous les fabricants de nouveaux matériaux, d'utilisateurs de nouveaux équipements et de nouvelles technologies voulaient les tester chez nous et se servaient de nous comme référence à travers le Québec et le Canada! Cela se soldait par des dizaines d'appels et de demandes de rencontres de la part de municipalités et de certains organismes impliqués dans le domaine à chaque mois!D'autre part, l'effort de planification entrepris par la ville de Montréal a amené à l'identification, entre autres, des besoins d'investissement à long terme sur le territoire et les équipements de la Ville. Cela a résulté au projet et document : Bâtir Montréal.À cet effet, ma Direction a préparé un document intitulé Horizon 2000. Ce document de fin 1988, établissait les besoins en investissement dans les infrastructures sous la responsabilité des travaux publics à plus de deux milliards de dollars pour leurs mises aux normes. Notre effort d'évaluation des besoins s'est rapidement coordonné à celui de la Fédération canadienne des municipalités qui faisait le même exercice au niveau pancanadien, l'évaluant à 15 milliards de dollars.Notre réflexion stratégique, à la ville de Montréal, s'est traduite en deux constats clairs:•    L'enjeu de la mise aux normes des infrastructures urbaines est un enjeu budgétaire et financier, mais aussi d'optimisation des procédés, des matériaux et des technologies, car les disponibilités financières ne rencontreront jamais la valeur des besoins d'investissement selon les pratiques d'entretien, de reconstruction et de réhabilitation, en vigueur à cette époque.•    Ce n'est pas le rôle et la mission d'une ville, peu importe sa taille, d'être le catalyseur et le centre névralgique d'échanges technologiques entre les donneurs d'ouvrage, les fournisseurs de matériaux et de technologies, les organismes de recherche et de développement et les instituts de réglementation et de certification.Si vous m'avez suivi au cours des trois dernières minutes, vous devinez certainement la suite des événements même si cela s'est produit avant l'arrivée d'Internet..... Ce n'est certes pas un suspense à la Stephen King...Oui, oui, oui...Un Colloque a été organisé en mai 1991, son titre «La réhabilitation des infrastructures urbaines: un partenariat technologique?» Pour concrétiser le consensus établi lors de ce colloque, soit le besoin d'un centre de transfert technologique en matière d'infrastructures urbaines, deux comités de suivi, représentatifs des milieux du génie urbain, étaient formés. Le premier confectionnait un devis pour faire effectuer une étude de faisabilité d'un tel Centre. Le second réunissait le financement de l'étude: 33 entreprises et organismes privés et 10 organismes publics y participèrent, incluant la ville de Montréal.Après la réalisation de l'Étude de faisabilité, le développement d'un plan d'affaires, une multitude de démarches de financement et l'obtention de subventions de démarrage, le CERIU était inauguré le 1er avril 1994. Rappelons l'équipe de démarrage: Joseph Loiacono, Marie-Élaine Desbiens, Jean-Paul Collinge, Claude Vincent, Jean-Martin Croteau, Patrice Rufiange, Philippe Boursier, Martine Pilote, Jean-Daniel Tremblay, M. Claude-F. Lefebvre comme président du Conseil d'administration et votre serviteur comme président du Comité exécutif et directeur général par intérim. Que de beaux souvenirs...Le CERIU, on l'a dit et répété, est un organisme unique au monde. Seul centre coopératif et intégrateur à se consacrer entièrement et exclusivement aux infrastructures urbaines. Le CERIU peut également se vanter de compter sur un réseau national et international de collaborateurs-experts provenant de tous les secteurs et de tous les milieux. Coopérative au regard panoramique mais dont les pieds sont solidement ancrés sur le terrain, le CERIU fait l'envie de biens des acteurs canadiens et étrangers. Pourquoi au Québec ? Peut-être étions-nous plus visionnaires, ou simplement un peu plus fous...Quoi qu'il en soit, la mission du CERIU...  Mettre en œuvre toute action de sensibilisation, de formation, de diffusion des connaissances et de recherche appliquée pouvant favoriser le développement du savoir-faire, des techniques, des normes et des politiques supportant la réhabilitation durable et économique des infrastructures urbaines et la compétitivité des entreprises qui œuvrent dans le secteur. Fait l'unanimité et cerne parfaitement les enjeux auxquels sont confrontés les divers intervenants du domaine des infrastructures urbaines. Elle dénote bien, également, le caractère intégrateur, à la fois éducatif et pratique, mais toujours innovateur nécessaire à la bonne santé du milieu. Mais pourquoi encore parler de la mission? Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la mission n'est pas un vœu pieux, ni un simple slogan accrocheur. La mission définit la nature de l'organisation, sa raison d'être. La mission est un phare: elle permet de garder le cap même lorsqu'on est enterré sous des piles de paperasse, occupé à éteindre des feux ou à répondre aux demandes pressantes des clients qui attendent au bout du fil. Pris dans le tourbillon du quotidien, il est facile de perdre de vue pour quoi, et pour qui, on déploie tous ces efforts. Le phare n'est pas une fin en soi. On peut très bien garder les yeux fixés sur lui et faire du surplace. Les objectifs permettent de tracer un chemin, de donner un itinéraire, bref, de baliser son avancement. Le CERIU s'est fixé 4 objectifs dès le départ. Depuis sa création en 1994, il n'a eu cesse de travailler à leur atteinte. Permettez-moi de vous les présenter rapidement.•    Favoriser une mobilisation québécoise et nationale axée sur la problématique des infrastructures urbaines par des initiatives de sensibilisation, d'information, de transfert technologique et de concertation;•    Initier et coordonner de nombreux projets mobilisateurs d'expérimentation de nouvelles technologies dans les travaux d'infrastructures des villes québécoises et canadiennes;•    Stimuler la recherche dans les secteurs stratégiques pour améliorer la qualité et la gestion des infrastructures;•    Encourager la création de partenariats dynamiques formés de représentants de l'industrie, des centres de recherche privés ou publics et des donneurs d'ouvrage.Pour conclure, je ne peux qu'agir que tel un parent, qui voit sa progéniture atteindre 20 ou 25 ans, se l'imaginer encore au berceau et craindre pour sa santé et son avenir. La fibre paternaliste est trop forte. La pertinence du CERIU n'est plus à démontrer. Sa portée ne fait plus de doute. Que ce soit en 1991 ou en 2014, les enjeux technologiques liés aux infrastructures urbaines sont aussi importants que les enjeux du financement des travaux. Ils s'influencent et représentent des centaines de millions de dollars annuellement pour les citoyens du Québec. La mobilisation de tous les acteurs du domaine par le CERIU est de la plus haute importance car un déficit d'entretien actuel d'environ trente milliards de dollars au niveau des infrastructures est un véritable enjeu de société.Le CERIU n'existe pas pour lui-même. Il travaille pour les acteurs du milieu, pour la pérennité du patrimoine urbain et pour le bien-être des citoyens. J'interpelle tous les gens, toutes les autorités qui ont contribué à fonder le CERIU et à lancer ce mouvement coopératif, à demeurer actifs et mentors de la génération actuelle pour en assurer son succès futur. Nous devons travailler pour l'avenir...Qui n'a pas les moyens de son avenir? Merci et bonne soirée!                             

Récipiendaires des Prix Relève 2014

2014-12-12
Le 3 décembre dernier, lors de son Congrès INFRA 2014, le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines a décerné ses Prix Relève. Ces Prix visent à récompenser l’initiative et la créativité d’étudiants d’ici passionnés pour les projets d’études en infrastructures municipales. Les récipiendaires des Prix Relève, édition 2014, sont :Cycle collégial – 1 bourse de 500 $MM. Josua St-Pierre Labbé et Guillaume Clermont, étudiants au CEGEP Montmorency, pour leur projet Pont MPa - Concours PontPOP de l'ÉTS.Premier cycle universitaire, baccalauréat – 1 bourse de 1000 $ Mme Sarra Besbes, étudiante à l’École Polytechnique de Montréal, pour son projet Développement d'indices de vulnérabilités des prises d'eau d'une municipalité québécoise en amont des eaux de surverses.Deuxième cycle universitaire, maîtrise – 1 bourse de 1000 $ M. Imad Eddine Touahar, étudiant à l’Université Sherbrooke pour son projet Synthèse de biocatalyseurs versatiles pour l'élimination de polluants émergents des eaux usées.Troisième cycle universitaire, doctorat – 1 bourse de 1000 $ Mme Céline Vaneeckhaute étudiante à l’Université Laval pour son projet Développement, implantation et utilisation d'une librairie de modèles pour la récupération des nutriments à partir des boues et des déchets organiques municipaux.Le CERIU félicite tous les lauréats et remercie Structures MCM, partenaire des bourses des Prix Relève du CERIU 2014.

Bilan INFRA 2014

2014-12-12
Une nouvelle dynamique municipale prend place !À lire spécial 20e anniversaire allocution de Pascale Fortinallocution de Serge A. Boileau allocution de Serge Pourreaux Sous la présidence d’honneur du maire de Montréal, M. Denis Coderre, le succès de la 20e édition du congrès INFRA, qui s’est déroulé au Palais des congrès de Montréal du 1er au 3 décembre, a confirmé l’importance de cet événement en matière de vulgarisation scientifique, technique et pratique dans le domaine des infrastructures municipales. Le haut calibre de la programmation a exercé un attrait sans précédent auprès de plus de 800 experts du domaine des infrastructures municipales.INFRA 2014 tenu sous le thème Vers une nouvelle dynamique municipale pour une urbanité durable a bénéficié du support de la présidente du comité organisateur, Mme Pascale Fortin, ing., chef de service Traitement des eaux et Planification des infrastructures à la ville de Longueuil ainsi que de l’appui dédié d’une vingtaine d’intervenants de tous les milieux des infrastructures municipales, dont Mme Anna Polito, ing., directrice de l’aménagement urbain et de l'ingénierie, à la ville de Dollard-des-Ormeaux et responsable du volet de la programmation du Congrès.Atteignant 1536 participations sur les 3 jours, on a dénombré à INFRA 2014 198 organisations différentes dont les représentants étaient issus à 35 % de municipalités, 40 % d'entreprises, 7 % du milieu gouvernemental et d'associations et 18 % provenaient d’universités et de centres de recherche.Une programmation captivanteLa programmation qui se divisait en 17 sessions, a offert 90 conférences portant sur de nouvelles visions et pratiques afin de rappeler l’urgence d’innover et de soutenir des solutions alternatives saines et durables pour la survie de nos actifs. Les thèmes abordés : la réalisation de projets urbains durables, la réhabilitation et les techniques sans tranchée, les techniques d'auscultation, la gestion des actifs: planification, analyse des coûts et applications, la maîtrise d'œuvre, les ouvrages d'art, les chaussées, la gestion des risques: eau potable, eaux pluviales et inondations et la gestion des débordements, les réseaux techniques urbains ainsi que les aménagements routiers, la sécurité routière, la signalisation et la circulation. Un sondage auprès des participants a fait ressortir les conférences qui se sont illustrées comme étant des coups de cœur, notamment : 1.    Transport urbain à Montréal : d’hier à demain 2.    Enrobés bitumineux adaptés aux voiries urbaines 3.    Pont sur la Petite Riviere Natashquan 4.    Des démarches pour intégrer l’urbanité dans les métropoles durables : Exemples de Paris 5.    TOD : de la théorie à la pratique 6.    Écoquartiers : au-delà du greenwashing7.    Véhicules autonomes : une révolution assurée 8.    La performance environnementale de l'entretien des chaussées 9.    La sécurité routière et les normes de conception en conditions hivernales 10.    Nouvelle technologie non destructive pour mesurer l’épaisseur des parois de conduites d’eau potable de petits diamètres 11.    Travaux en haut de fouille - La technologie «keyhole» au service de la sécurité des travailleurs et de l’intégrité des chaussées 12.    Chemisage d’une conduite d’égout de 1650 mm 13.    Gestion pérenne des actifs d'égouts : de l'état des réseaux à la prise de décision 14.    Espace de liberté des cours d’eau : une approche de gestion durable15.    Plan de réduction des surverses de Milwaukee, au Wisconsin16.    Débordements des réseaux unitaires – État de la question 17.    Infrastructures vertes pour le contrôle des surverses de réseaux unitaires 18.    Diagnostic des rivières urbaines et inondations 19.    Programme pilote de gestion des eaux par temps de pluie de Halifax 20.    Vers un plan de gestion des débordements d'égouts Les présentations en ligne accessibles à tous La presque totalité des présentations en format .PDF est disponible sur la bibliothèque du CERIU au CERIU.QC.CA.  Tandis que les présentations vidéo seront accessibles sans frais aux membres et aux participants d’INFRA 2014 dès mai 2015. Merci à nos partenairesLe Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) remercie les partenaires d’INFRA 2014. 

Prix d’excellence et de reconnaissance du CERIU - 2014

2014-12-12
Montréal, le 12 décembre 2014 – Plus de 450 spécialistes du domaine des infrastructures ont salué, le 2 décembre dernier, l’engagement soutenu de leurs pairs à promouvoir des solutions au développement durable des réseaux d’infrastructures municipales et à appuyer la mission du CERIU. Cinq Prix d’excellence et de reconnaissance du CERIU ont été décernés dans les catégories suivantes:     Le Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie «Institutionnel» a été décerné à Mme Geneviève Pelletier, professeure-chercheure à l’Université Laval pour sa volonté manifeste à encourager des actions de transfert des connaissances, son engagement soutenu envers la relève et le milieu institutionnel, son soutien actif au congrès INFRA et envers le rayonnement de la mission du CERIU.Le Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie «Municipal» a été décerné à M. Martin Dufour, directeur des travaux publics à la municipalité d’Adstock qui a apporté un soutien remarqué au CERIU.  Il est de ces personnes qui, par leur compétence et leur leadership, sont nécessaires pour stimuler une équipe et encourager les membres à l’atteinte de l’excellence dans leur pratique professionnelle. Par leur ardeur, leur intérêt et leur conviction, ces personnes deviennent une source d’inspiration et contaminent leur entourage. M. Dufour s’est rapidement illustré comme une présence active et dynamique au sein du conseil permanent des infrastructures souterraines contribuant, tous les jours, à la reconnaissance du CERIU.Un premier Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie «Corporatif»  a  été décerné à M. Ronnie Flannery-Guy, représentant des ventes, Aqua Data en reconnaissance à son rôle actif à l’avancement des techniques d’auscultation et à l’amélioration des pratiques en matière de saine gestion des réseaux d’infrastructures. Son implication au sein de plusieurs comités auprès de la National Association of Sewer Service Companies (NASSCO) pour la mise à jour des versions 6 et 7 du guide PACP- MACP a permis au CERIU de solidifier ses liens de confiance avec cette organisation et avec l’ensemble des milieux. Son leadership dans le domaine de l’auscultation, sa présence assidue et son apport important ont permis au CERIU d'avancer dans ce secteur.Un second Prix Membre émérite du CERIU dans la catégorie «Corporatif» a été décerné à Mme Nathalie Periche, directrice, Développement des affaires et ventes, Aqua Data dont l’intérêt, l’implication et les judicieuses recommandations ont grandement contribué, au fil des ans, à hisser les projets du conseil permanent gestion des infrastructures municipales à un niveau de qualité et de rigueur qui, aujourd’hui, contribue à sa renommée.  Son travail a su influencer la réalisation de plusieurs documents phares, notamment le Guide d'élaboration d'un plan d'intervention pour le renouvellement des conduites d'eau potable, d'égouts et des chaussées et la révision du Classeur gestion intégrée des infrastructures municipales du CERIU.Le Prix ambassadeur 2014 a été décerné à M. Denis Bordeleau, Bell, pour sa capacité à comprendre et son aptitude à concilier des enjeux complexes, sa volonté à changer les façons de faire et à favoriser l’adoption de nouvelles pratiques. Il correspond en tout point à l’image d’un Ambassadeur du CERIU qu’il «habite» depuis de nombreuses années et pour lequel il dirige les destinées du conseil permanent réseaux techniques urbains. Il a su conjuguer les voix qui ont mené à la réalisation de projets majeurs, notamment la tranchée commune, la borne de raccordement commune, les multiples études sur la galerie multiréseaux, et plus récemment le guide sur la performance des tranchées.Le CERIU félicite tous les récipiendaires et remercie INRS ETE, partenaire de la remise des Prix du CERIU.  

Table de conversion des données CERIU 1ere et 2e édition vers PACP® CERIU-NASSCO 4.2

2014-11-04
Le CERIU met à la disposition du public la Table de correspondance des données CERIU vers PACP® 4.2. Cette Table a été développée dans le cadre du projet : Expérimentation de la migration du standard CERIU à PACP ® réalisé en 2009 . Elle permet aux municipalités et autres propriétaires de réseaux d’égout de convertir les données d’inspection collectées et évaluées selon le Manuel de standardisation des observations – Inspections télévisées des conduites et regards d’égout du CERIU vers des données PACP ® version 4.2. Ainsi les municipalités pourront continuer de conserver leurs données selon les nouveaux standards en plus de pouvoir réaliser leurs plans d’intervention répondant aux exigences du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT).Consultez le document dans la bibliothèque du CERIU. 

Plan d'intervention pour le renouvellement des conduites d'eau potable et d'égouts

2014-10-15
Le mardi 7 octobre 2014Cette actualité présente des modifications aux modalités de mise en application du guide et les critères d'admissibilité aux programmes d'aide financière et de la TECQ des travaux prioritaires identifiés selon le nouveau guide. On y retrouve également un complément relativement à la réalisation d'un plan d'intervention. On rappelle que l'AIMQ, en collaboration avec le MAMOT, a conçu une formation  sur le guide qui s'adresse à toutes les municipalités du Québec.Le premier guide d'élaboration d'un plan d'intervention pour le renouvellement des conduites d'eau potable et d'égouts (PI) a été publié en 2005. Ce guide a grandement contribué à instaurer une pratique émergente à travers tout le Québec. Plus de 1,5 milliard de dollars ont été investis en réfection de conduites et les travaux prioritaires identifiés à ces plans d'intervention ont été en grande partie réalisés. Plusieurs municipalités doivent entreprendre prochainement la mise à jour de leur plan d'intervention. Rappelons que, en vertu de l'engagement no 43 de la Politique nationale de l'eau, toute demande d'aide financière pour la réalisation de travaux de renouvellement de conduites d'eau potable ou d'égouts doit être appuyée par une mise en priorité des travaux à effectuer à partir d'un plan d'intervention.Le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire (MAMOT) a confié au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) le mandat de produire un guide révisé pour l'élaboration d'un plan d'intervention. Élaboré par un groupe de travail composé de 29 membres provenant des municipalités, du domaine des infrastructures et de la Direction générale des infrastructures du MAMOT, le nouveau Guide d'élaboration d'un plan d'intervention pour le renouvellement des conduites d'eau potable, d'égouts et des chaussées  (1.0 Mo) est disponible depuis le 29 novembre 2013. Il répond aux demandes des municipalités et a été produit pour leurs besoins, notamment pour une meilleure considération de l'état des conduites pluviales et des chaussées.La méthodologie du guide a fait l'objet d'une validation de la Ville de Gatineau et de l'Université Laval afin de vérifier l'applicabilité du guide révisé dans quatre villes du Québec. Les villes de Montréal et de Québec de même que la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et l'Union des municipalités du Québec (UMQ) ont également été consultées.Contrairement au guide précédent, l'objectif du nouveau guide n'est pas de produire des plans d'intervention qui ont pour but de déterminer les travaux admissibles dans le cadre des programmes d'aide financière ou du programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec (TECQ), mais plutôt d'identifier les travaux prioritaires à réaliser par la municipalité.Modalités de mise en application du guideDepuis le 1er janvier 2014, tous les nouveaux PI soumis au MAMOT doivent être préparés selon le nouveau guide. Les municipalités ont jusqu'au 31 décembre 2015 pour présenter des demandes d'aide financière pour des travaux prioritaires identifiés dans leur PI actuel approuvé par le MAMOT.Toutes les municipalités qui ont un PI approuvé peuvent ajouter des travaux prioritaires (classe d'interventions intégrées D) à leur PI actuel si leur réalisation est prévue en 2014 ou en 2015. Cependant, le mécanisme d'établissement des infrastructures prioritaires du nouveau guide devra être utilisé. La municipalité n'est pas tenue de considérer l'état de la chaussée. Si elle veut en tenir compte, elle doit évaluer l'état de la chaussée en utilisant minimalement l'indicateur CH-1. L'information pertinente doit alors être fournie.Avant de présenter des travaux de priorité 3 ou 4 dans le cadre de la TECQ, une municipalité qui n'a plus de travaux prioritaires selon son PI approuvé avant le 1er janvier 2011 doit absolument produire un nouveau PI selon le nouveau guide. Une municipalité peut cependant utiliser, pour la réalisation de travaux admissibles dans les priorités de son choix, l'équivalent de 20 % de son enveloppe allouée sans produire un nouveau PI. Une municipalité qui n'a plus de travaux prioritaires selon son PI approuvé après le 1er janvier 2011 peut présenter des travaux de priorité 3 ou 4 dans le cadre de la TECQ.À partir du 1er janvier 2016, un PI préparé selon le nouveau guide sera exigé à toute municipalité qui présentera une demande d'aide financière pour des travaux de renouvellement de conduites d'eau potable ou d'égouts ou pour des travaux de priorité 3 ou 4 dans le cadre de la TECQ.Admissibilité aux programmes d'aide financière et à la TECQ des travaux prioritaires identifiés selon le nouveau guideLes critères d'admissibilité des programmes d'aide financière et de la TECQ ont été revus pour tenir compte des plans d'intervention qui seront produits avec le nouveau guide.Les principaux ajustements qui ont été apportés aux critères d'admissibilité sont les suivants :Toutes les conduites d'eau potable et d'eaux usées avec une classe d'interventions intégrées D sont admissibles à la priorité 3 dans le cadre de la TECQ (incluant les conduites d'alimentation en eau potable et d'interception des eaux usées).Comme certains travaux de renouvellement de conduites d'eau potable et d'eaux usées peuvent découler des études recommandées (classe d'intervention B) dans les PI préparés selon le nouveau guide, ces études doivent être réalisées avant de déposer une programmation comprenant des travaux de priorité 4 dans le cadre de la TECQ.Toutes les conduites d'eau potable et d'eaux usées avec une classe d'interventions intégrées D sont admissibles au volet 1.5 du PIQM, à l'exception des conduites d'eau potable pour lesquelles une intervention est requise en raison d'un manque de protection contre l'incendie.Les travaux de réhabilitation sans tranchée, qui visent à prolonger la durée de vie de conduites non prioritaires au PI, peuvent être réalisés dans le cadre de la TECQ, mais ils devront l'être en utilisant les montants de la TECQ qui leur sont alloués pour réaliser des travaux admissibles de leur choix.Complément relativement à la réalisation d'un plan d'interventionUn complément relativement à la préparation d'un plan d'intervention a également été ajouté. Ce complément comprend des précisions techniques relativement à la réalisation d'un PI, des précisions sur la présentation d'un PI et des outils pour faciliter la réalisation d'un PI.Pour plus d'informations:Organisation: Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoireAdresse: 10, rue Pierre-Olivier-ChauveauQuébec, QuébecCanada, G1R 4J3www.mamrot.gouv.qc.ca      

20e édition du Congrès INFRA sous la présidence d’honneur de M. Denis Coderre, maire de la ville de Montréal

2014-10-10
Montréal, le 10 octobre 2014 – La 20e édition du Congrès INFRA se tiendra du 1er au 3 décembre au Palais des congrès de Montréal. M. Denis Coderre, maire de la ville de Montréal présidera cette édition où sont attendus 1500 spécialistes, ingénieurs, techniciens et décideurs du développement urbain.Vers une nouvelle dynamique municipale pour une urbanité durable, thème d’INFRA 2014, interpelle tous les joueurs à avancer dans un esprit de collaboration et de concertation afin de relever les nombreux défis que posent les infrastructures. Célébrée autour du rôle névralgique des infrastructures municipales sur le développement des municipalités du Québec, cette 20e édition est  l'occasion de marquer le pas et d'aller de l'avant en proposant des solutions qui témoignent de bonnes prises de décision, de stratégies de planification intégrée et de l’utilisation de techniques innovantes ; pratiques essentielles lorsque l'on aspire à optimiser les coûts du maintien des ouvrages, leur performance et leur niveau de service dans une perspective de développement à long terme.Le Congrès INFRA 2014 est l’un des plus importants jamais réalisés. L’envergure de sa programmation s’exprime par la présence de plusieurs conférenciers internationaux, mais également  par la présentation  de près d’une centaine d’études de cas inédites et de conférences portant sur des technologies de pointe. Son exposition s’imposera comme une autre façon d’explorer les plus récents développements techniques avec plus de 45 exposants. De plus, les festivités de la 20e édition du CERIU donneront lieu à un grand rassemblement lors du cocktail 20e anniversaire  le lundi 1er décembre.Pour plus d’informations sur le Congrès INFRA 2014, consulter la programmation: www.ceriu.qc.ca

Bourses d'études à la relève en infrastructures municipales- Appel de candidatures 2014

2014-09-11
FORMULAIRE DE CANDIDATURESMontréal, le 10 septembre 2014 – Pour une septième année consécutive, le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) et ses partenaires invitent les étudiants en génie civil de niveau collégial, universitaire et de grades supérieurs à soumettre leur candidature aux Prix de la relève en infrastructures municipales avant le 7 novembre, 16 heures.Cette année, 4 lauréats se partageront les bourses selon les niveaux d’étude suivants :•    Collégial : 1 bourse de 500 $ •    1er cycle universitaire : 1 bourse de 1 000 $  •    2e cycle universitaire : 1 bourse de 1 000 $  •    3e cycle universitaire : 1 bourse de 1 000 $ Ces prix destinés à la relève visent à souligner l’initiative d’étudiants passionnés et à soutenir leur projet dans le domaine des infrastructures municipales. Ils s’adressent à tous les étudiants actuellement aux études ou ayant terminé leur cheminement scolaire depuis moins d’un an. Un jury, composé de spécialistes du domaine, examinera chaque candidature et les évaluera selon les conditions d’admissibilité, des objectifs et des critères d’évaluation spécifiés dans le formulaire de candidatures. Les lauréats des Prix de la relève en infrastructures municipales seront dévoilés à l’occasion de la 20e édition du Congrès INFRA 2014 qui aura lieu au Palais de congrès à Montréal, du 1er au 3 décembre prochain. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à communiquer par courriel à l’adresse suivante communication@ceriu.qc.ca. Les dossiers doivent également être acheminés à la même adresse. Source et information :    Stéphanie Boivin    Coordonnatrice des communications    Tél. : 514 848-9885, poste 270    stephanie.boivin@ceriu.qc.ca

Un événement unique à Montréal : le centenaire de l'Association des transports du Canada

2014-08-18
Du 28 septembre au 1er octobre 2014, la Ville de Montréal et le ministère des Transports du Québec (MTQ) accueilleront près de 1200 délégués en provenance du Québec et des autres provinces et territoires canadiens pour l’édition 2014 du congrès annuel de l’Association des transports du Canada (ATC) qui célèbre le centième anniversaire de sa création. Le retour à Montréal est symbolique puisque c’est précisément dans la métropole québécoise que l’ATC a été créée en 1914! Il s’agit donc d’un retour aux sources…Le centenaire de l’ATC a été souligné par la campagne Transport 2014 qui se caractérise comme étant une gamme d’activités célébrant l’évolution des transports au Canada. En effet, une série de conférences à travers le pays, la publication d’un livre électronique sur l’histoire des transports, un portail Carrières en transports et la célébration des 10 triomphes en matière de transport canadien ont été organisés au cours des derniers mois et auront leur point culminant à Montréal, tandis que l’exposition de style muséal sur les 100 ans de transport au Canada se tiendra uniquement au congrès et sera ouverte au public.En plus des 70 séances techniques présentées par plus de 350 conférenciers, la programmation du congrès promet d’en mettre plein la vue aux congressistes! Il n’y a aucun doute que la diversité de la programmation saura plaire aux participants : tables rondes, séances d’affiches, ateliers et séances techniques sont au menu. Plusieurs visites techniques ont été organisées afin de permettre aux participants de découvrir une panoplie de lieux qui démontrent le savoir-faire québécois en transports. Mentionnons par exemple le Projet-Échangeur Turcot, l’Administration portuaire de Montréal ou encore le Laboratoire de collisions automobiles.Plusieurs invités d’honneur ont été conviés afin d’offrir des présentations sur des sujets divers. En effet, les congressistes pourront, à titre d’exemple, découvrir tous les détails de la fameuse traversée de l’Océan Atlantique à la rame de Mylène Paquette lors de sa conférence!  Bien que l’acquisition d’expertise et de connaissances soit assurée par la qualité de la programmation offerte à l’édition 2014 du congrès annuel de l’ATC, cette dernière propose également une immersion dans la culture québécoise et montréalaise!Configuré en s’inspirant de la toponymie de Montréal, le Quartier des exposants invite les participants à découvrir près de 100 kiosques occupées par des organisations autant publiques que privées œuvrant dans le domaine des transports en sillonnant, à même une salle du Palais des congrès, différentes rues de la ville hôte dont l’histoire sera décrite et expliquée sur place.La saveur multiculturelle de Montréal se reflétera dans les repas servis lors du congrès. En effet, les buffets offerts sur l’heure du midi feront honneur à la gastronomie des communautés culturelles présentes dans la région métropolitaine. Pour une immersion complète « à la Montréal », les congressistes auront également la chance de déguster des mets traditionnels québécois, dont la fameuse poutine!Pour une immersion totale, quoi de mieux que de se laisser séduire par la culture musicale québécoise en assistant au spectacle «Cent ans de culture au Québec» et à celui présenté par la Famille Painchaud.Les congressistes repartiront satisfaits des connaissances acquises dans plusieurs domaines des transports et ravis d’avoir été imprégnés du meilleur de la culture montréalaise. C’est un événement à ne pas manquer!En savoir plus : Congrès annuel de l’Association des transports du Canada (ATC)