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L'INRS et l'Université Laval lancent l'Institut international de l'aquaresponsabilité municipale

2013-03-21
Le directeur général de l'INRS, monsieur Daniel Coderre, et le vice-recteur exécutif et au développement de l'Université Laval, monsieur Éric Bauce, ont procédé au lancement de l'Institut international de l'aquaresponsabilité municipale (iiAm) le 20 mars 2013 au Palais des congrès de Montréal dans le cadre d'Americana, le Salon international des technologies environnementales. Fruit d'un partenariat entre l'INRS et l'Université Laval, l'iiAm met son expertise à la disposition des villes et municipalités qui désirent être certifiées aquaresponsables à la suite de la réalisation d'un audit indépendant et complet sur la gestion de leurs ressources et de leurs services d'eau.Organisme à but non lucratif indépendant, l'iiAm vient combler un vide en fournissant aux municipalités un outil reconnu pour évaluer leur performance et leur efficience en gestion de l'eau. L'aquaresponsabilité englobe toutes les actions devant être entreprises par une municipalité pour garantir la gestion intégrée de la ressource en eau sur son territoire afin d'en assurer la protection, la pérennité, le partage et une utilisation équitable.« La gestion de l'eau est un dossier complexe qui exige des connaissances scientifiques et techniques spécialisées. Depuis plusieurs années, les chercheurs de l'INRS et de l'Université Laval contribuent au développement de savoirs et savoir-faire dans le domaine des sciences de l'eau. L'iiAm se fonde sur la mise en commun de nos compétences complémentaires pour soutenir les municipalités ici et ailleurs dans le monde dans l'adoption de pratiques innovantes et optimales en matière de gestion intégrée de l'or bleu », s'est réjoui monsieur Daniel Coderre.« L'Université Laval est fière de mettre son expertise en gestion de l'eau au service de la population et salue la création de l'IIAM qui, en réalisant l'audit intègre des pratiques des villes au chapitre de la gestion de l'eau, contribuera à un élément important du développement durable soit l'aquaresponsabilité municipale », a précisé monsieur Éric Bauce.Situé à Québec, l'iiAm s'intéresse à la fois à l'eau potable, aux eaux usées, aux milieux récepteurs ainsi qu'à la gestion et à l'efficience. La réalisation d'un audit présente de nombreux bénéfices pour une municipalité, tant sur le plan financier, qu'environnemental, humain et organisationnel. Pour plus d'informations:Institut national de la recherche scientifique 490, rue de la CouronneQuébec, QuébecCanada, G1K 9A9www.inrs.ca

Bonne gestion des réseaux d'égouts - Le ministère confie au CERIU le mandat de réaliser deux manuels d'accompagnement

2013-02-26
La bonne gestion des réseaux d'égouts requiert de connaître les pathologies qui peuvent affecter les réseaux, de poser un diagnostic juste de ces pathologies et de déterminer les interventions à mettre en place pour y remédier.C’est dans le but de fournir aux gestionnaires et décideurs des outils pratiques pour développer la connaissance dans le domaine des réseaux d’égouts que le Ministère a confié au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) le mandat de réaliser ces deux manuels d’accompagnement.Le premier manuel intitulé Guide pour comprendre et interpréter le protocole d’inspection télévisée PACP  vise à familiariser les gestionnaires au protocole Pipeline Assessment and Certification Program (PACP) qui a été adopté par l’ensemble des intervenants québécois du domaine pour l’évaluation de l’état des conduites d’égout. Ce manuel présente sommairement le contenu du protocole, soit la nomenclature, les systèmes de codification et de notation ainsi que le système de cotes qui permet d’associer une échelle de gravité à chaque défaut et de procéder à un classement préliminaire des conduites selon leur état. Il explique également le contexte québécois qui a mené à son adoption, les différents types d’inspection télévisée disponibles au Québec, les éléments dont on doit tenir compte à toutes les étapes (devis, inspection et rapport) pour s’assurer de la qualité des résultats et décrit succinctement les types d’interventions possibles.Le deuxième manuel intitulé  Réseaux d’égouts : pathologies, diagnostics et interventions vise principalement à présenter les éléments à prendre en considération et une méthode pour déterminer les interventions requises sur les réseaux d’égouts. Il fournit des informations pour comprendre les liens qui existent entre les défauts que l’on retrouve dans les conduites d’égout, leurs conséquences éventuelles et les mesures à prendre pour les corriger. Les utilisateurs seront en mesure d’identifier les principaux défauts rencontrés, de reconnaître les symptômes, les causes et les conséquences des défauts rencontrés, de comprendre les facteurs influençant la dégradation des conduites, de poser un diagnostic de l’état d’une conduite d’égout, d’identifier les techniques d’intervention possibles selon le stade de détérioration et de recommander la meilleure intervention selon la nature, la gravité et l’étendue des défauts.Ces manuels permettront d’améliorer les connaissances des municipalités et de leurs consultants pour évaluer l’état des réseaux d’égouts afin d’assurer leur renouvellement de manière économique et durable.Pour plus d'informations:Ministère des Affaires municipales, des Régions et Occupation du territoire10, rue Pierre-Olivier-ChauveauQuébec, QuébecCanada, G1R 4J3www.mamrot.gouv.qc.ca    

Aquaresponsabilité : Québec doit améliorer trois points

2013-02-22
Article de Valérie Gaudreau Le Soleil (Québec) Mieux s'adapter aux changements climatiques, valoriser une consommation responsable de l'eau et assurer la qualité de l'eau pour satisfaire les usages sont les trois éléments principaux que la Ville de Québec devra améliorer pour devenir davantage aquaresponsable. Ces conclusions sont tirées d'un rapport préliminaire d'une étude de l'Institut national de la recherche scientifique et de l'Université Laval amorcée en août 2011. Québec s'était alors prêtée à un projet-pilote afin de produire un audit sur son aquaresponsabilité. Le maire Régis Labeaume a fait lundi un rapport oral au conseil municipal de ce document préliminaire de 160 pages contenant des recommandations qui seront transmises aux différents services de la Ville. La Ville de Québec a mis 100 000 $ dans ce projet-pilote qui évaluait 17 points, comme le transport des eaux usées ou la gestion des eaux pluviales. Le maire a noté lundi que la Ville devra se munir d'une méthode de calcul plus systématique quant à la perte d'eau potable, malgré des modifications qui ont depuis 2007 permis de réduire de 10 % la proportion d'eau perdue de tout le volume qui circule dans les tuyaux. «Nos fuites sont de 21 à 22 %. C'est un bon bilan, a dit le maire. Mais malheureusement, ce n'est pas très, très précis en termes de calcul. Il faut se trouver des méthodes adéquates.»

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2009-02-13

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