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Infrastructures : le gouvernement du Québec dépose un projet de loi sur la gestion et la transparence des projets

2013-05-02
Le ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor, M. Stéphane Bédard, a déposé à l'Assemblée nationale le projet de loi no 38, Loi concernant la gouvernance des infrastructures publiques, constituant la Société québécoise des infrastructures et modifiant diverses dispositions législatives.« Ce projet de loi s'inscrit dans notre démarche entamée l'automne dernier pour revoir en profondeur nos façons de faire, à la suite du rapport accablant SECOR-KPMG sur la gestion des infrastructures sous le gouvernement libéral. Après avoir instauré l'intégrité et la probité dans l'octroi des contrats publics avec l'adoption de la Loi no 1, notre gouvernement veut maintenant doter l'administration publique de pratiques exemplaires en matière de gestion des projets d'infrastructure », a déclaré le ministre Bédard.PQI 2013-2023Comme le prévoit le projet de loi no 38, le gouvernement s'engage désormais à déposer un plan d'investissements couvrant un horizon de dix ans. Rendu public la semaine dernière, le nouveau Plan québécois des infrastructures (PQI) prévoit des investissements de 92,3 G$ et la création ou le maintien de près de 60 000 emplois en moyenne par année partout au Québec. Ce plan propose une véritable vision fondée sur l'honnêteté et la rigueur. Il assurera une meilleure cohésion entre nos choix d'investissements et notre capacité de payer.Le nouveau PQI intégrera la totalité des investissements publics en infrastructures. Tous seront désormais soumis au même processus rigoureux de planification et de suivi. De plus, pour être inscrit au PQI, tout projet d'infrastructure publique de 40 M$ et plus devra préalablement être autorisé.Société québécoise des infrastructuresLe projet de loi prévoit par ailleurs, tel qu'annoncé en décembre dernier, la fusion de la Société immobilière du Québec (SIQ) et d'Infrastructure Québec, de façon à mettre en commun leurs savoir-faire respectifs. La nouvelle Société québécoise des infrastructures (SQI) apportera un meilleur soutien aux organismes publics en leur fournissant un encadrement et un suivi de qualité dans la planification et l'exécution des projets. Le gouvernement verra ainsi à assurer une gestion optimale des risques, des coûts et des échéanciers des projets.Reddition de comptes et transparenceLe projet de loi prévoit également le dépôt d'un plan annuel de gestion des investissements (PAGI) par chaque ministre à l'égard des investissements de son ministère et des organismes sous sa responsabilité. Ces plans présenteront notamment une prévision de l'effet des investissements publics en infrastructures portant sur l'atteinte des objectifs et des orientations de chaque organisme public en matière d'infrastructures ainsi que sur les dépenses du gouvernement, la résorption du déficit de maintien d'actifs et la pérennité des infrastructures. Cette démarche s'inscrit dans une perspective de transparence et de reddition de comptes face au public et aux élus.« Nos routes, nos écoles, nos hôpitaux sont une véritable richesse collective. Ce sont des investissements tangibles pour nos concitoyens. Nous devons donc poser les bons gestes pour assurer un meilleur processus de planification et de suivi des investissements en infrastructures. Nous devons en même temps nous assurer d'une saine gestion des ressources publiques », a conclu le ministre Bédard.Le projet de loi no 38 peut être consulté sur le site Internet de l'Assemblée nationale. Pour plus d'informations:Organisation: Gouvernement du Québecwww.gouv.qc.ca   

De la styromousse sous l'autoroute 55!

2013-05-01
La scène ressemble à un assemblage de blocs de construction blancs. L'ingénieur de Transports Québec Bernard Caron explique que le remblai « est fait avec des couches de polystyrène, des blocs de huit pieds de long. » Le remblai rejoindra le viaduc qui enjambe le boulevard des Acadiens. Construit en polystyrène, il pèse 80 fois moins que le remblai de terre habituel, ce qui évitera au sol argileux de s'affaisser. Le remblai de bloc sera recouvert d'une membrane étanche et d'une couche de béton. « Un bloc pèse 80 livres. Sur le chantier, un ouvrier peut manœuvrer un bloc comme s'il était Astérix après sa potion magique! » — Bernard Caron, ingénieurLa construction des deux remblais de chaque côté du viaduc coûtera 10 millions de dollars.

Plan québécois des infrastructures 2013-2023 - 8,1 G$ en infrastructures municipales

2013-04-26
Le ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor, M. Stéphane Bédard, a dévoilé le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2013-2023. Ce plan, dont les investissements atteignent 92,3 G$, propose aux Québécois une véritable vision de planification et de gestion des infrastructures, fondée sur l'honnêteté et la rigueur.Le gouvernement répond ainsi aux constats sévères du rapport SECOR-KPMG sur la gestion des infrastructures publiques sous l'ancien gouvernement libéral. Ce rapport indépendant a démontré que plusieurs projets avaient été délibérément sous-évalués, que d'autres avaient fait l'objet d'une annonce précipitée ou encore qu'ils avaient été réalisés en dehors du Plan québécois des infrastructures. Les résultats sont navrants : des dépassements de coûts de près de 80 %, en moyenne, pour une vingtaine de projets majeurs.Des retombées majeuresAvec le PQI, le gouvernement s'assure de renouveler et d'améliorer les infrastructures dans tous les secteurs de la société. Parmi les principaux secteurs d'investissement en infrastructures, le gouvernement allouera notamment une somme de 31,6 G$ en transport, 19,4 G$ en santé, 14,2 G$ en éducation et en enseignement supérieur et recherche, 8,1 G$ en infrastructures municipales ainsi que 2,0 G$ en culture. Ces investissements auront des retombées économiques majeures partout sur le territoire québécois, avec près de 60 000 emplois créés ou maintenus, en moyenne, par année.Une vision sur dix ansLe Plan québécois des infrastructures 2013-2023 adopte un horizon de dix ans. Cela permettra entre autres de mieux prendre en considération les répercussions financières des projets majeurs qui ont une période de réalisation de plus de cinq ans. Le gouvernement pourra ainsi déterminer à l'avance les sommes qui deviendront disponibles à moyen terme pour entreprendre de nouveaux projets.Par ailleurs, la totalité des investissements financés par le gouvernement sera intégrée au nouveau PQI. Les plans des années précédentes représentaient quant à eux environ 80 % des investissements du gouvernement. Les investissements publics dans leur ensemble seront désormais soumis au même processus rigoureux de planification et de suivi.Trois catégories de projetsLa nouvelle approche entraînera une meilleure priorisation des projets. Elle assurera le maintien du parc d'actifs dans un état optimal et sécuritaire tout en permettant un meilleur contrôle des coûts. Pour ce faire, les projets en infrastructures seront désormais classés en trois catégories : les projets à l'étude, les projets en cours de planification et les projets en cours de réalisation‎. Le classement des projets sera revu chaque année afin de s'assurer de bien respecter les étapes selon le contexte et les priorités qui en découlent.« Cette nouvelle approche rigoureuse nous permettra d'évaluer de façon prospective les besoins en fonction des priorités des Québécoises et des Québécois, de bien mesurer les coûts qui y sont associés et ainsi de faire des choix éclairés », a déclaré M. Bédard.Enfin, soulignons que les règles de gouvernance en matière de gestion, d'approbation et de suivi des projets seront renforcées au cours de la prochaine année. Un projet de loi à cet effet sera déposé au cours de la présente session parlementaire. Celui-ci verra aussi à préciser les règles à suivre en termes de planification et de suivi. Par exemple, des plans annuels de gestion des investissements par les ministères et organismes seront dorénavant déposés à l'Assemblée nationale, au même titre que les plans annuels de gestion des dépenses. Ces plans feront état, en toute transparence, des projets en infrastructures qui seront réalisés par les ministères.« Le PQI 2013-2023 s'inscrit dans la volonté de la population et de notre gouvernement de s'assurer d'une saine gestion des ressources publiques en poursuivant notre lutte sans merci à la collusion et à la corruption. Toute notre action s'appuie sur le principe de l'intégrité, qui est à la base de la démocratie. C'est sur ce lien de confiance entre l'État et les citoyens que nous allons construire le Québec de demain », a conclu le ministre Bédard. Pour plus d'informations:Organisation: Gouvernement du Québecwww.gouv.qc.ca   

MAMROT - Programme d'infrastructures Québec-Municipalités (PIQM)

2013-04-16
L’aide financière disponible au volet 1 du Programme d'infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) vise à permettre aux municipalités de réaliser des travaux de construction, de réfection ou d’agrandissement d’infrastructures d’eau potable et d’eaux usées de même que des travaux de réhabilitation ou de replacement de conduites de distribution d’eau potable et d’égouts prioritaires.Pour consulter la description complète du volet 1 du programme PIQM et de ses sous-volets ou encore pour obtenir des précisions sur les modalités d’admissibilité d’un projet et le versement de l’aide financière, consultez le Guide sur le Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (394 Ko). Pour plus d'informations:Organisation: Ministère des Affaires municipales, des Régions et Occupation du territoireAdresse: 10, rue Pierre-Olivier-ChauveauQuébec, QuébecCanada, G1R 4J3www.mamrot.gouv.qc.ca

La gestion publique de l'eau potable est à repenser

2013-04-05
Au Canada, le pouvoir d'adopter des lois sur les cours d'eau est de compétence fédérale, mais le contrôle de la qualité de l'eau potable relève des provinces. L'eau embouteillée, considérée comme un aliment, est assujettie à la loi fédérale sur les aliments et drogues alors que les prises d'eau et la tarification sont sous la responsabilité des provinces. L'entretien des réseaux d'aqueduc appartient aux municipalités, mais ces infrastructures sont généralement payées par des impôts que perçoivent les provinces ou le pays.Cette fragmentation des compétences qui parfois se chevauchent est aggravée par un manque de coordination à l'échelle nationale et doit être repensée, affirme Kathryn Furlong, professeure au Département de géographie de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gouvernance urbaine, de l'eau et des services publics.Si, au Québec, la taxe municipale inclut ce que nous appelons la «taxe d'eau», cela s'avère insuffisant pour assurer l'entretien des aqueducs, qui doit être couvert en partie par les taxes et les impôts que prélèvent les gouvernements fédéral et provincial. Cette façon de faire a des effets pervers, estime la professeure. «Si une part de nos impôts était spécifiquement allouée à l'eau potable, les municipalités pourraient utiliser cette source de financement pour effectuer un entretien plus efficace des infrastructures. Mais ce n'est pas le cas actuellement», déplore-t-elle.Abondance trompeuseAvec 25 % des réserves mondiales, le Canada est l'un des pays les plus riches en eau potable de la planète. Mais cette abondance serait surestimée.«Environ 60 % des réserves canadiennes sont dans des zones inhabitées, précise Kathryn Furlong, et il n'y a que 2,6 % de nos réserves qui peuvent être renouvelés sans que le niveau des cours d'eau en souffre. L'eau des Grands Lacs, par exemple, est faiblement renouvelable et un abaissement du niveau de ces lacs causerait d'importants problèmes de navigation. L'Alberta et la Colombie-Britannique doivent quant à elles affronter des périodes de sècheresse dans leurs régions du sud.»De plus, quelque 2000 communautés rurales doivent de façon quasi permanente faire bouillir leur eau, un problème qui touche particulièrement les communautés autochtones. Selon la professeure, notre «abondance» est donc trompeuse et constitue l'une des causes de notre mauvaise gestion de l'eau.La privatisation n'est pas la solutionL'habitude de plus en plus répandue de consommer de l'eau embouteillée pourrait bien empirer la situation en privant les municipalités d'une source de revenu. L'eau embouteillée provient souvent d'aqueducs municipaux et, dans de tels cas, l'entreprise privée ne paie que le cout de production, alors qu'elle encaisse les profits de la vente. «Le public paie donc le traitement de l'eau et le recyclage des déchets. C'est une activité commerciale privée qui implique un investissement public», souligne Kathryn Furlong.La privatisation des services d'aqueduc ne lui apparait pas non plus être la bonne solution. «L'arrivée des entreprises privées dans les services d'eau potable a connu un pic dans les années 90, surtout en Amérique latine, mais ce ne fut pas une solution au manque d'eau potable dans les quartiers défavorisés, où les résidants ne peuvent pas payer cette ressource. Là où les pouvoirs publics devaient financer l'entretien des infrastructures au-delà d'un certain seuil, les compagnies privées ont laissé grimper les frais afin de ne pas avoir à assumer ce cout. Aujourd'hui, le privé n'a plus la cote dans le dossier de l'eau potable.»Par ailleurs, plusieurs pays ont constitutionnalisé le droit à l'eau potable, mais cela ne s'est pas nécessairement traduit par un meilleur accès à cette ressource, a constaté la chercheuse.Pour Kathryn Furlong, la solution aux problèmes que rencontrent les municipalités canadiennes passe plutôt par une rationalisation des lois et règlements. La réforme qu'elle entrevoit devrait accorder aux municipalités plus de pouvoir pour collecter des fonds destinés à la gestion de l'eau ou encore assurer le transfert d'une part des impôts fonciers à cette gestion.Daniel BarilSource : Université de Montréal Pour plus d'informations:Organisation: Université de MontréalAdresse: Case postale 6128, succ. Centre-villeMontréal, QuébecCanada, H3C 3J7www.umontreal.ca

Bonne gestion des réseaux d'égouts - Le ministère confie au CERIU le mandat de réaliser deux manuels d'accompagnement

2013-04-04
La bonne gestion des réseaux d'égouts requiert de connaître les pathologies qui peuvent affecter les réseaux, de poser un diagnostic juste de ces pathologies et de déterminer les interventions à mettre en place pour y remédier.C’est dans le but de fournir aux gestionnaires et décideurs des outils pratiques pour développer la connaissance dans le domaine des réseaux d’égouts que le Ministère a confié au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) le mandat de réaliser ces deux manuels d’accompagnement.Le premier manuel intitulé Guide pour comprendre et interpréter le protocole d’inspection télévisée PACP  vise à familiariser les gestionnaires au protocole Pipeline Assessment and Certification Program (PACP) qui a été adopté par l’ensemble des intervenants québécois du domaine pour l’évaluation de l’état des conduites d’égout. Ce manuel présente sommairement le contenu du protocole, soit la nomenclature, les systèmes de codification et de notation ainsi que le système de cotes qui permet d’associer une échelle de gravité à chaque défaut et de procéder à un classement préliminaire des conduites selon leur état. Il explique également le contexte québécois qui a mené à son adoption, les différents types d’inspection télévisée disponibles au Québec, les éléments dont on doit tenir compte à toutes les étapes (devis, inspection et rapport) pour s’assurer de la qualité des résultats et décrit succinctement les types d’interventions possibles.Le deuxième manuel intitulé  Réseaux d’égouts : pathologies, diagnostics et interventions vise principalement à présenter les éléments à prendre en considération et une méthode pour déterminer les interventions requises sur les réseaux d’égouts. Il fournit des informations pour comprendre les liens qui existent entre les défauts que l’on retrouve dans les conduites d’égout, leurs conséquences éventuelles et les mesures à prendre pour les corriger. Les utilisateurs seront en mesure d’identifier les principaux défauts rencontrés, de reconnaître les symptômes, les causes et les conséquences des défauts rencontrés, de comprendre les facteurs influençant la dégradation des conduites, de poser un diagnostic de l’état d’une conduite d’égout, d’identifier les techniques d’intervention possibles selon le stade de détérioration et de recommander la meilleure intervention selon la nature, la gravité et l’étendue des défauts.Ces manuels permettront d’améliorer les connaissances des municipalités et de leurs consultants pour évaluer l’état des réseaux d’égouts afin d’assurer leur renouvellement de manière économique et durable.Pour plus d'informations:Organisation: Ministère des Affaires municipales, des Régions et Occupation du territoireAdresse: 10, rue Pierre-Olivier-ChauveauQuébec, QuébecCanada, G1R 4J3www.mamrot.gouv.qc.ca   

Nouveau règlement sur les tours de refroidissement à l'eau

2013-03-28
Le Règlement modifiant le Code de sécurité a été publié aujourd’hui, le 27 mars 2013, à la Gazette officielle du Québec afin de fixer des exigences d’entretien pour les tours de refroidissement à l’eau. Ce Règlement vise à améliorer la sécurité du public dans le voisinage des bâtiments équipés de tours de refroidissement à l’eau en minimisant le développement de bactéries, dont celles du genre Legionella. Toutes les tours de refroidissement à l’eau, y compris celles d’industries, de commerces et d’institutions, sont visées par les nouvelles exigences.Formation sur l’entretien des tours de refroidissement: l’encadrement réglementaire et la gestion du risque de légionelloseUne formation sur l’entretien des tours de refroidissement à l’eau est organisée par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) à Montréal, le 16 avril prochain, et à Québec, le 18 avril prochain. Cette formation, au coût de 95$, s’adresse aux propriétaires de tours, aux personnes responsables de l’entretien ainsi qu’aux professionnels impliqués dans le développement des programmes d’entretien. Pour obtenir plus d’information et s’inscrire:Formation de Montréal le 16 avril 2013   Formation de Québec le 18 avril 2013Toute l’information relative aux nouvelles obligations des propriétaires et au règlement est disponible dans la section Nos grands dossiers.La Régie du bâtiment du Québec vous invite à transférer ce courriel à vos membres ou clients qui sont susceptibles d’être interpellés par ce Règlement.Direction des communications Régie du bâtiment du Québec 545, boul. Crémazie Est, 9e étage Montréal, Québec H2M 2V2 Tél. : 514 873-0688 Télec.: 514 873-0094 

Annonce des investissements routiers prévus pour 2013-2015

2013-03-28
Communiqué de presse Annexe Ensemble du Québec Faits saillants nationaux Exemples de travaux régionaux Répartition par région administrative Tableau des projets stratégiques

Annonce d'un nouveau sous-volet du Programme d'infrastructures Québec-Municipalités

2013-03-27
Le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire et ministre des Transports, monsieur Sylvain Gaudreault, annonce un nouveau sous-volet du Programme d'infrastructures Québec-Municipalités, consacré aux infrastructures municipales, dont la gestion est basée sur des principes d'équité et de transparence.« À mon arrivée, j'ai été étonné de constater que le gouvernement précédent sélectionnait de façon discrétionnaire les projets d'infrastructures municipales à incidence économique. C'est donc pour en finir avec l'arbitraire politique dans le choix des projets que j'ai demandé au Ministère de revoir les critères de sélection afin que le processus d'attribution d'une aide financière se fasse dorénavant de façon objective en fonction de critères prédéfinis. Le nouveau volet « Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM) », que j'annonce aujourd'hui (22 mars), reflète parfaitement la volonté de notre gouvernement de mettre l'intégrité au cœur de ses décisions », a indiqué le ministre Gaudreault.Un nouveau sous-volet 5.1, intitulé « Projets d'infrastructure à vocation municipale ou communautaire », remplacera le sous-volet 2.1 et entrera en vigueur en avril 2013. Doté d'une enveloppe budgétaire de près de 60 millions sur cinq ans, il ciblera les infrastructures municipales et communautaires uniquement. La sélection des projets se fera avec rigueur, selon un système d'évaluation, qui permettra d'accorder la priorité aux projets qui découlent d'une problématique importante dont l'urgence pourra être démontrée.« J'ai la conviction que c'est notamment en nous dotant de processus rigoureux et transparents dans la gestion et la sélection des projets d'infrastructures municipales que nous rétablirons la confiance des Québécoises et des Québécois envers leurs institutions démocratiques », a conclu le ministre Gaudreault.Pour plus d'informations:Organisation: Gouvernement du Québecwww.gouv.qc.ca     

Analyse de l'état et des performances des infrastructures aux États-Unis

2013-03-26
L'American Society of Civil Engineers s'engage à protéger la santé, la sécurité et le bien-être de la population, et en tant que tel, elle est également engagée à améliorer l'infrastructure publique de ce pays. Pour atteindre cet objectif, l'organisation publie un Bulletin qui décrit l'état et les performances des l'infrastructures aux États-Unis sous la forme familière d'un bulletin qui évalue la condition physique des infrastructures et les investissements nécessaires.Investissement estimé nécessaire d'ici à 2020: 3,6 billions de dollars»»» Report card for America's Infrastructure 

Appel aux conférenciers INFRA 2013

2013-03-21
Communiqué de presse C’est avec grand intérêt que le Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) lance l’appel aux conférenciers en vue de la 19e édition du Congrès INFRA qui se déroulera du 2 au 4 décembre 2013 au Centre des congrès de Québec, à Québec. Au total, c’est plus de 1200 spécialistes attirés par l’idée de partager leurs connaissances qui sont attendus à ce rendez-vous incontournable en infrastructures municipales. Si vous êtes ingénieurs, techniciens, décideurs, gestionnaires, chercheurs ou urbanistes et que l’idée de partager votre expertise vous interpelle, nous vous invitons à déposer une proposition de conférence avant le 24 mai prochain.   Sur le thème La somme de nos compétences au service des citoyens, la programmation 2013 vise non seulement à exposer des solutions pour optimiser les méthodes de planification, d’entretien et de renouvellement tout en examinant la gestion des coûts, mais également à questionner les vecteurs d’un développement urbain durable. En ce sens, les conférences devront présenter une étude de cas ou des travaux de recherche appliqués ou adaptés à la réalité des municipalités du Québec.
 
 Formulaire de proposition de conférence

L'INRS et l'Université Laval lancent l'Institut international de l'aquaresponsabilité municipale

2013-03-21
Le directeur général de l'INRS, monsieur Daniel Coderre, et le vice-recteur exécutif et au développement de l'Université Laval, monsieur Éric Bauce, ont procédé au lancement de l'Institut international de l'aquaresponsabilité municipale (iiAm) le 20 mars 2013 au Palais des congrès de Montréal dans le cadre d'Americana, le Salon international des technologies environnementales. Fruit d'un partenariat entre l'INRS et l'Université Laval, l'iiAm met son expertise à la disposition des villes et municipalités qui désirent être certifiées aquaresponsables à la suite de la réalisation d'un audit indépendant et complet sur la gestion de leurs ressources et de leurs services d'eau.Organisme à but non lucratif indépendant, l'iiAm vient combler un vide en fournissant aux municipalités un outil reconnu pour évaluer leur performance et leur efficience en gestion de l'eau. L'aquaresponsabilité englobe toutes les actions devant être entreprises par une municipalité pour garantir la gestion intégrée de la ressource en eau sur son territoire afin d'en assurer la protection, la pérennité, le partage et une utilisation équitable.« La gestion de l'eau est un dossier complexe qui exige des connaissances scientifiques et techniques spécialisées. Depuis plusieurs années, les chercheurs de l'INRS et de l'Université Laval contribuent au développement de savoirs et savoir-faire dans le domaine des sciences de l'eau. L'iiAm se fonde sur la mise en commun de nos compétences complémentaires pour soutenir les municipalités ici et ailleurs dans le monde dans l'adoption de pratiques innovantes et optimales en matière de gestion intégrée de l'or bleu », s'est réjoui monsieur Daniel Coderre.« L'Université Laval est fière de mettre son expertise en gestion de l'eau au service de la population et salue la création de l'IIAM qui, en réalisant l'audit intègre des pratiques des villes au chapitre de la gestion de l'eau, contribuera à un élément important du développement durable soit l'aquaresponsabilité municipale », a précisé monsieur Éric Bauce.Situé à Québec, l'iiAm s'intéresse à la fois à l'eau potable, aux eaux usées, aux milieux récepteurs ainsi qu'à la gestion et à l'efficience. La réalisation d'un audit présente de nombreux bénéfices pour une municipalité, tant sur le plan financier, qu'environnemental, humain et organisationnel. Pour plus d'informations:Institut national de la recherche scientifique 490, rue de la CouronneQuébec, QuébecCanada, G1K 9A9www.inrs.ca

Bonne gestion des réseaux d'égouts - Le ministère confie au CERIU le mandat de réaliser deux manuels d'accompagnement

2013-02-26
La bonne gestion des réseaux d'égouts requiert de connaître les pathologies qui peuvent affecter les réseaux, de poser un diagnostic juste de ces pathologies et de déterminer les interventions à mettre en place pour y remédier.C’est dans le but de fournir aux gestionnaires et décideurs des outils pratiques pour développer la connaissance dans le domaine des réseaux d’égouts que le Ministère a confié au Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines (CERIU) le mandat de réaliser ces deux manuels d’accompagnement.Le premier manuel intitulé Guide pour comprendre et interpréter le protocole d’inspection télévisée PACP  vise à familiariser les gestionnaires au protocole Pipeline Assessment and Certification Program (PACP) qui a été adopté par l’ensemble des intervenants québécois du domaine pour l’évaluation de l’état des conduites d’égout. Ce manuel présente sommairement le contenu du protocole, soit la nomenclature, les systèmes de codification et de notation ainsi que le système de cotes qui permet d’associer une échelle de gravité à chaque défaut et de procéder à un classement préliminaire des conduites selon leur état. Il explique également le contexte québécois qui a mené à son adoption, les différents types d’inspection télévisée disponibles au Québec, les éléments dont on doit tenir compte à toutes les étapes (devis, inspection et rapport) pour s’assurer de la qualité des résultats et décrit succinctement les types d’interventions possibles.Le deuxième manuel intitulé  Réseaux d’égouts : pathologies, diagnostics et interventions vise principalement à présenter les éléments à prendre en considération et une méthode pour déterminer les interventions requises sur les réseaux d’égouts. Il fournit des informations pour comprendre les liens qui existent entre les défauts que l’on retrouve dans les conduites d’égout, leurs conséquences éventuelles et les mesures à prendre pour les corriger. Les utilisateurs seront en mesure d’identifier les principaux défauts rencontrés, de reconnaître les symptômes, les causes et les conséquences des défauts rencontrés, de comprendre les facteurs influençant la dégradation des conduites, de poser un diagnostic de l’état d’une conduite d’égout, d’identifier les techniques d’intervention possibles selon le stade de détérioration et de recommander la meilleure intervention selon la nature, la gravité et l’étendue des défauts.Ces manuels permettront d’améliorer les connaissances des municipalités et de leurs consultants pour évaluer l’état des réseaux d’égouts afin d’assurer leur renouvellement de manière économique et durable.Pour plus d'informations:Ministère des Affaires municipales, des Régions et Occupation du territoire10, rue Pierre-Olivier-ChauveauQuébec, QuébecCanada, G1R 4J3www.mamrot.gouv.qc.ca    

Aquaresponsabilité : Québec doit améliorer trois points

2013-02-22
Article de Valérie Gaudreau Le Soleil (Québec) Mieux s'adapter aux changements climatiques, valoriser une consommation responsable de l'eau et assurer la qualité de l'eau pour satisfaire les usages sont les trois éléments principaux que la Ville de Québec devra améliorer pour devenir davantage aquaresponsable. Ces conclusions sont tirées d'un rapport préliminaire d'une étude de l'Institut national de la recherche scientifique et de l'Université Laval amorcée en août 2011. Québec s'était alors prêtée à un projet-pilote afin de produire un audit sur son aquaresponsabilité. Le maire Régis Labeaume a fait lundi un rapport oral au conseil municipal de ce document préliminaire de 160 pages contenant des recommandations qui seront transmises aux différents services de la Ville. La Ville de Québec a mis 100 000 $ dans ce projet-pilote qui évaluait 17 points, comme le transport des eaux usées ou la gestion des eaux pluviales. Le maire a noté lundi que la Ville devra se munir d'une méthode de calcul plus systématique quant à la perte d'eau potable, malgré des modifications qui ont depuis 2007 permis de réduire de 10 % la proportion d'eau perdue de tout le volume qui circule dans les tuyaux. «Nos fuites sont de 21 à 22 %. C'est un bon bilan, a dit le maire. Mais malheureusement, ce n'est pas très, très précis en termes de calcul. Il faut se trouver des méthodes adéquates.»

Pas de titre

2009-02-13